Né en 1958 en Pennsylvanie, Keith Haring est devenu célèbre dans le monde entier pour ses petits personnages en mouvement dessinés à la craie dans le métro et les rues de New York dès 1980. Un tracé unique peaufiné durant des années aux côtés de son père qui lui a appris à créer ses propres personnages.
Le bébé rayonnant, créé tôt dans sa carrière, est devenu son emblème. Le monde de l’enfance est d’ailleurs très présent dans l’œuvre de Keith Haring qui était toujours très proche d’eux. L’homme a d’ailleurs revisité Mickey dans l’une de ses toiles et la majorité de ses travaux mélange les personnages enfantins.
Mais, ses beaucoup de ses lignes ont aussi donné vie à des danseurs, des animaux et d’autres créatures. Keith Haring exécutait ses dessins à répétition et est parvenu à créer un art de rue soit simplement en noir et blanc, soit très coloré. Mais, l’utilisation des couleurs vives n’a pas empêché au graphiste américain d’aborder les thèmes du racisme, de la violence, de la drogue, du sida et de la mort.
Ouvertement gay, le "petit mec à lunettes" a également couché ses préférences sexuelles dans ses œuvres avec de nombreuses représentations de formes phalliques. L’homme, proche du milieu urbain et des graffeurs, était fasciné par les blacks qu’il fréquentait également intimement. C’est aussi peut être pour cela que son art faisait référence aux signes tribaux africains.
Keith recouvrait les sols et les murs de ses dessins. Puis, très productif, l’artiste a varié ses supports en peignant sur des toiles, sur des voitures et même sur des corps humains comme celui de la diva Grace Jones en 1985. Le talentueux jeune homme côtoyait beaucoup le milieu underground de New York et a vite occupé une part importante de cette culture alternative qui a émergé dans la Grosse Pomme.
Keith Haring a ainsi contribué au mouvement Pop Art avec ses amis Jean-Michel Basquiat et Andy Warhol dans les années 80. C’est peut être au contact de ce dernier qu’il a développé son sens commercial, en créant ses propres boutiques pour vendre ses produits dérivés, et ouvert son art à tous les publics. Bon communicant, il portait toujours la représentation de l’un de ses dessins sur ses t-shirts et était toujours entouré de son équipe pour le prendre en photos ou le filmer durant son travail.
Reconnu à travers le monde, l’artiste emblématique de la scène new-yorkaise des années 80 va notamment peindre une partie du Mur de Berlin en 1986, et composer, en 1987, une fresque pour l'Hôpital Necker que l’on peut toujours voir à Paris.
L’artiste s’est engagé dans la lutte contre SIDA jusqu’à la fin de sa vie en février 1990 à l’age de 31 ans. Ses cendres ont été dispersées dans sa ville natale mais aussi à Paris où son amie Yoko Ono en a jeté une poignée devant la colonne de la Place Vendome. Depuis, la Keith Haring Foundation perpétue sa lutte contre cette cruelle maladie.
Depuis quelques années, les références à son art se multiplient comme en atteste un tableau du "Sticky & Sweet Tour" de Madonna, une de ses amies, ainsi que les clips de Rihanna, Black Eyed Peas et du rapper Kanye West.
Le bébé rayonnant, créé tôt dans sa carrière, est devenu son emblème. Le monde de l’enfance est d’ailleurs très présent dans l’œuvre de Keith Haring qui était toujours très proche d’eux. L’homme a d’ailleurs revisité Mickey dans l’une de ses toiles et la majorité de ses travaux mélange les personnages enfantins.
Mais, ses beaucoup de ses lignes ont aussi donné vie à des danseurs, des animaux et d’autres créatures. Keith Haring exécutait ses dessins à répétition et est parvenu à créer un art de rue soit simplement en noir et blanc, soit très coloré. Mais, l’utilisation des couleurs vives n’a pas empêché au graphiste américain d’aborder les thèmes du racisme, de la violence, de la drogue, du sida et de la mort.
Ouvertement gay, le "petit mec à lunettes" a également couché ses préférences sexuelles dans ses œuvres avec de nombreuses représentations de formes phalliques. L’homme, proche du milieu urbain et des graffeurs, était fasciné par les blacks qu’il fréquentait également intimement. C’est aussi peut être pour cela que son art faisait référence aux signes tribaux africains.
Keith recouvrait les sols et les murs de ses dessins. Puis, très productif, l’artiste a varié ses supports en peignant sur des toiles, sur des voitures et même sur des corps humains comme celui de la diva Grace Jones en 1985. Le talentueux jeune homme côtoyait beaucoup le milieu underground de New York et a vite occupé une part importante de cette culture alternative qui a émergé dans la Grosse Pomme.
Keith Haring a ainsi contribué au mouvement Pop Art avec ses amis Jean-Michel Basquiat et Andy Warhol dans les années 80. C’est peut être au contact de ce dernier qu’il a développé son sens commercial, en créant ses propres boutiques pour vendre ses produits dérivés, et ouvert son art à tous les publics. Bon communicant, il portait toujours la représentation de l’un de ses dessins sur ses t-shirts et était toujours entouré de son équipe pour le prendre en photos ou le filmer durant son travail.
Reconnu à travers le monde, l’artiste emblématique de la scène new-yorkaise des années 80 va notamment peindre une partie du Mur de Berlin en 1986, et composer, en 1987, une fresque pour l'Hôpital Necker que l’on peut toujours voir à Paris.
L’artiste s’est engagé dans la lutte contre SIDA jusqu’à la fin de sa vie en février 1990 à l’age de 31 ans. Ses cendres ont été dispersées dans sa ville natale mais aussi à Paris où son amie Yoko Ono en a jeté une poignée devant la colonne de la Place Vendome. Depuis, la Keith Haring Foundation perpétue sa lutte contre cette cruelle maladie.
Depuis quelques années, les références à son art se multiplient comme en atteste un tableau du "Sticky & Sweet Tour" de Madonna, une de ses amies, ainsi que les clips de Rihanna, Black Eyed Peas et du rapper Kanye West.
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