Halloween devient petit à petit l'occasion d'organiser des fêtes sur Paris. Voici une histoire qui aurait pu se passer ce soir-là.
Les feuilles mortes dansaient sur les pavés du Marais tandis que Thomas ajustait son masque vénitien devant la vitrine d'une boutique vintage. À 23 ans, c'était la première fois qu'il participait à une soirée d'Halloween à Paris. Fraîchement arrivé de Lyon pour ses études en architecture, il avait accepté l'invitation d'une camarade de classe pour cette fête dans un ancien hôtel particulier.
L'air était frais en ce 31 octobre, et les rues s'animaient peu à peu de créatures fantastiques et de personnages sortis tout droit des contes. Thomas poussa la lourde porte en bois, le cœur battant. La musique électro se mêlait aux rires des invités, créant une atmosphère à la fois festive et mystérieuse.
C'est là qu'il le vit. Adossé à une colonne de marbre, un jeune homme portait un costume d'époque impeccable, rappelant le Fantôme de l'Opéra. Leurs regards se croisèrent à travers leurs masques respectifs, et Thomas sentit son cœur manquer un battement.
"Je m'appelle Antoine," dit le mystérieux inconnu en s'approchant, tendant une coupe de champagne à Thomas. "Ton masque vénitien est magnifique."
Thomas rougit sous son masque. "Merci... C'était le costume le plus simple à trouver pour une soirée de dernière minute."
"Parfois, les meilleures choses sont les plus simples," répondit Antoine avec un sourire chaleureux.
Ils passèrent la soirée à discuter, découvrant leurs passions communes pour l'architecture - Antoine était restaurateur de monuments historiques. Entre deux danses, ils s'échappèrent sur le balcon en fer forgé qui donnait sur la rue. Les lampadaires jetaient une lueur dorée sur les pavés humides, et au loin, la tour Eiffel scintillait dans la nuit parisienne.
"C'est étrange," murmura Antoine, "mais j'ai l'impression de te connaître depuis toujours."
Thomas sourit. "Peut-être que c'est la magie d'Halloween ? On dit que c'est la nuit où tout est possible..."
À minuit, quand vint le moment d'enlever les masques, leurs cœurs battaient à l'unisson. Leurs yeux se découvrirent enfin, sans barrière, et ce qu'ils y lurent les fit sourire. Antoine tendit doucement la main vers le visage de Thomas, caressant sa joue d'un geste tendre.
"Et si on allait prendre un café ? Je connais un endroit qui reste ouvert toute la nuit," proposa Antoine.
Main dans la main, ils quittèrent la fête, marchant dans les rues de Paris où les derniers fêtards rentraient chez eux. Le café était un petit établissement chaleureux près de la Place des Vosges, avec des boiseries anciennes et des miroirs patinés par le temps.
Ils parlèrent jusqu'aux premières lueurs de l'aube, de leurs rêves, de leurs craintes, de leur vision de la vie. Thomas apprit qu'Antoine restaurait actuellement Notre-Dame, participant à la renaissance de ce joyau architectural. Antoine découvrit que Thomas dessinait des bandes dessinées en secret, rêvant de publier un jour une histoire d'amour graphique.
Quand le soleil commença à dorer les toits de Paris, ils échangèrent leurs numéros, sachant tous deux que cette nuit n'était que le début de quelque chose de spécial. Avant de se séparer, Antoine sortit de sa poche un petit carnet de croquis.
"Pour tes futures BD," dit-il en le tendant à Thomas. "J'ai toujours un carnet sur moi pour dessiner les détails architecturaux que je restaure. Maintenant, il est à toi."
Thomas le prit, ému par ce geste simple mais significatif. "Merci... Et pour notre prochain rendez-vous ?"
"Que dirais-tu de visiter Notre-Dame en restauration ? Je pourrais te montrer mon monde..."
"J'adorerais ça," répondit Thomas, son cœur s'emballant à l'idée de revoir Antoine.
Ils se séparèrent sur la promesse de se retrouver bientôt, sachant que leur histoire, née dans la magie d'Halloween à Paris, ne faisait que commencer. Et tandis que Thomas rentrait chez lui, serrant le carnet contre son cœur, il se dit que parfois, les plus belles rencontres arrivent quand on s'y attend le moins, masqués par la nuit d'Halloween, mais révélés par la magie de Paris.
Les feuilles mortes dansaient sur les pavés du Marais tandis que Thomas ajustait son masque vénitien devant la vitrine d'une boutique vintage. À 23 ans, c'était la première fois qu'il participait à une soirée d'Halloween à Paris. Fraîchement arrivé de Lyon pour ses études en architecture, il avait accepté l'invitation d'une camarade de classe pour cette fête dans un ancien hôtel particulier.
L'air était frais en ce 31 octobre, et les rues s'animaient peu à peu de créatures fantastiques et de personnages sortis tout droit des contes. Thomas poussa la lourde porte en bois, le cœur battant. La musique électro se mêlait aux rires des invités, créant une atmosphère à la fois festive et mystérieuse.
C'est là qu'il le vit. Adossé à une colonne de marbre, un jeune homme portait un costume d'époque impeccable, rappelant le Fantôme de l'Opéra. Leurs regards se croisèrent à travers leurs masques respectifs, et Thomas sentit son cœur manquer un battement.
"Je m'appelle Antoine," dit le mystérieux inconnu en s'approchant, tendant une coupe de champagne à Thomas. "Ton masque vénitien est magnifique."
Thomas rougit sous son masque. "Merci... C'était le costume le plus simple à trouver pour une soirée de dernière minute."
"Parfois, les meilleures choses sont les plus simples," répondit Antoine avec un sourire chaleureux.
Ils passèrent la soirée à discuter, découvrant leurs passions communes pour l'architecture - Antoine était restaurateur de monuments historiques. Entre deux danses, ils s'échappèrent sur le balcon en fer forgé qui donnait sur la rue. Les lampadaires jetaient une lueur dorée sur les pavés humides, et au loin, la tour Eiffel scintillait dans la nuit parisienne.
"C'est étrange," murmura Antoine, "mais j'ai l'impression de te connaître depuis toujours."
Thomas sourit. "Peut-être que c'est la magie d'Halloween ? On dit que c'est la nuit où tout est possible..."
À minuit, quand vint le moment d'enlever les masques, leurs cœurs battaient à l'unisson. Leurs yeux se découvrirent enfin, sans barrière, et ce qu'ils y lurent les fit sourire. Antoine tendit doucement la main vers le visage de Thomas, caressant sa joue d'un geste tendre.
"Et si on allait prendre un café ? Je connais un endroit qui reste ouvert toute la nuit," proposa Antoine.
Main dans la main, ils quittèrent la fête, marchant dans les rues de Paris où les derniers fêtards rentraient chez eux. Le café était un petit établissement chaleureux près de la Place des Vosges, avec des boiseries anciennes et des miroirs patinés par le temps.
Ils parlèrent jusqu'aux premières lueurs de l'aube, de leurs rêves, de leurs craintes, de leur vision de la vie. Thomas apprit qu'Antoine restaurait actuellement Notre-Dame, participant à la renaissance de ce joyau architectural. Antoine découvrit que Thomas dessinait des bandes dessinées en secret, rêvant de publier un jour une histoire d'amour graphique.
Quand le soleil commença à dorer les toits de Paris, ils échangèrent leurs numéros, sachant tous deux que cette nuit n'était que le début de quelque chose de spécial. Avant de se séparer, Antoine sortit de sa poche un petit carnet de croquis.
"Pour tes futures BD," dit-il en le tendant à Thomas. "J'ai toujours un carnet sur moi pour dessiner les détails architecturaux que je restaure. Maintenant, il est à toi."
Thomas le prit, ému par ce geste simple mais significatif. "Merci... Et pour notre prochain rendez-vous ?"
"Que dirais-tu de visiter Notre-Dame en restauration ? Je pourrais te montrer mon monde..."
"J'adorerais ça," répondit Thomas, son cœur s'emballant à l'idée de revoir Antoine.
Ils se séparèrent sur la promesse de se retrouver bientôt, sachant que leur histoire, née dans la magie d'Halloween à Paris, ne faisait que commencer. Et tandis que Thomas rentrait chez lui, serrant le carnet contre son cœur, il se dit que parfois, les plus belles rencontres arrivent quand on s'y attend le moins, masqués par la nuit d'Halloween, mais révélés par la magie de Paris.
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