Que de changements depuis les 45 tours de notre enfance et les cassettes audios ou les CD de notre adolescence ! L’industrie du disque n’est plus la même depuis l’apparition d’internet et de l’invention du MP3. Désormais téléchargés légalement sur le site de la FNAC ou d’iTunes, ceux-ci étaient précédemment surtout trouvables en toute illégalité sur Napster et eMule.
Face aux évolutions technologiques (download et streaming) et à un public de plus en plus versatile, l’industrie du disque n’a pas eu d’autre choix que de s’organiser pour faire face à cette crise musicale. Les géants de la musique sont passé au digital et il ne reste plus que 3 majors. Sony Music Entertainment, Warner Music Group et la plus grosse d’entre elles, la française Universal Music Group, suite au rachat de BMG et d’EMI.
Exemple encore plus flagrant, les Virgin Megastore ont fermé leurs portes en juin dernier.
Petite revue en détail du marché actuel. Un sujet passionnant.
Les nouveautés technologiques
Dans les années 80, le grand public achetait en masse des vinyles, et par la suite des cassettes audio enregistrées ; avant d’adopter le CD dans les années 90. La révolution internet a conduit aux téléchargements massifs de MP3 illégaux. La taille des rayons musique à la FNAC et dans les supermarchés a particulièrement rétrécie.
Les ventes de singles sont quasi inexistantes désormais. Les consommateurs doivent télécharger le MP3 ou prendre la dernière compilation NRJ qui bat des records de ventes grâce à la présence de nombreux hits.
Voyant son chiffre d’affaires fondre, l’industrie du disque a traîner à s’organiser pour mettre à disposition une offre diversifiée et légale de MP3, ou à conclure un partenariat avec les sociétés de streaming telle que Deezer ou Spotify.
Désormais, l’offre légale est pléthorique. Vous pouvez télécharger vos MP3 sur le site de la FNAC, chez les américains iTunes, Amazon, Google (Google Play Music) ou Beatport pour les musiques électroniques. Il existe une multitude de plateformes. Les ventes numériques représentent même 30 % du marché total en 2013, contre 18 % début 2010.
A cela s’ajoute le streaming légal qui reverse aussi des royalties lorsque vous écoutez vos morceaux préférés sur le site du français Deezer (23 % du marché) ou le suédois Spotify (3 % du marché français). L’américain Google a aussi lancé son site de streaming. Appelé Google Play Music Accès limité, il offre un service similaire à Deezer en proposant un abonnement annuel.
Hadopi n’a pas été une réussite pour contrer les téléchargements illégaux, mais le marché s’adapte peu à peu et la part du numérique commence à être conséquente même si elle ne parvient pas à compenser les ventes perdues ces dix dernières années. Les consommateurs restent attachés aux supports physiques ou préfèrent le streaming quasi-légal (l’américain YouTube ou le français Daily Motion) ou totalement légal (l’américain iTunes ou le français Deezer), plutôt que de télécharger des MP3 légaux (l’américain Amazon ou le français FNAC).
Ventes françaises par rapport aux anglaises et américaines
Après les Etats-Unis (4 373 millions de USD), le Japon (4 088), l’Allemagne (1 473 millions), le Royaume Uni (1 434 millions) et la France (1 002 millions) est le 5ème plus gros marché de la musique selon les chiffres 2011 de l’IFPI.
Des revenus diversifiés pour les stars
Outre la scène et la vente de produits dérivés, les stars de la chanson multiplient désormais les activités en parallèle de la production de disques. Même les djs deviennent producteurs de tubes à la chaîne pour mixer plus facilement dans les clubs à travers le globe.
Lorie devient actrice dans les Feux de l’Amour ou dans des téléfilms pour TF1, Ricky Martin intègre le casting d’une comédie musicale à Broadway et M. Pokora devient Robin des Bois après avoir été la star de la publicité pour les lunettes Atol, et avoir remporté Danse avec les stars sur TF1.
Les projets caritatifs se multiplient également et les stars qui ne sont pas rémunérées en tirent quand même profit en terme de retombées médiatiques.
En 2012, les 10 chanteurs français les mieux payés ont été Johnny Hallyday, David Guetta, Mylène Farmer, Florent Pagny, Patrick Bruel, Nolwenn Leroy, M Pokora, Jean-Louis Aubert, Francis Cabrel et M.
Selon une étude de Forbes, David Guetta (30 millions $) serait le 3ème dj le mieux payé au monde en 2013 derrière Calvin Harris (46 millions $) et Tiësto (32 millions $).
Mais surtout ne généralisons pas, la grande majorité des artistes-interprètes est loin de gagner ces sommes colossales. Un artiste ne toucherait même que 0,04 euro lorsque son titre est téléchargé (0,0001 euro s’il est seulement écouté).
Clips avec placements de produits
Les budgets des clips ont été réduits considérablement et cela se voit à l’écran… d’autant plus que les foyers sont désormais équipés d’une télévision 3D grand écran. Mais, même sur internet, les vidéos avec des scénarios plutôt faibles en qualité, voire inexistants, et des trucages souvent grossiers, ne sont pas aussi agréables à regarder. Heureusement, une bonne promotion est assurée sur Facebook.
La parade pour avoir de plus gros budgets c’est désormais de remplir les clips de produits dérivés alors qu’on faisait tout pour les cacher auparavant. Les Renault Twizzy apparaissent ainsi dans les clips de David Guetta, le smartphone BlackBerry dans celui de Black Eyed Peas et la promotion des sites de poker est véhiculée dans les clips, celui de Lady Gaga notamment.
Disques financés par les internautes
Les maisons de disques ne prennent plus vraiment de risques, elles préfèrent miser sur des stars, ou sur des nouveaux talents… qui ont fait leurs preuves sur internet ! MyMajorCompany appelle même les internautes à financer, avant de produire quelques disques de nouveaux talents ou de stars confirmées.
Le site Ventes Privées casse aussi les prix des disques de certains artistes qui optent pour ce nouveau canal.
La publicité
Il y a de nombreuses années que les stars sont sollicitées par les publicitaires pour incarner leur marque mais désormais on ne compte plus ce genre d’opération. Kylie Minogue, Beyonce et Lana del Rey font de la publicité pour H&M, David Guetta roule en Twizzy et mâche des chewing-gum Hollywood, le dj Bob Sinclar se dénude pour les casques Sennheiser, et Nolwenn Leroy vante les mérites de tel shampoing. Madonna a quant à elle déjà presque tout fait en terme de merchandising et collaborations diverses (H&M, Material Girl…) et décide d’ouvrir des clubs de gym à travers le monde.
Jury à la télévision
Les chanteurs ont du mal à vendre leurs disques depuis les ravages d’Internet. Ils acceptent donc désormais d’apparaître dans les jurys de The Voice, de La Nouvelle Star, d’X Factor, ou les autres talents shows (La France a un incroyable talent, The best…) pour rester dans l’actualité et empocher un joli cachet.
Il y a quelques temps seuls les « has been » acceptaient de participer à une téléréalité (La Ferme Célébrités…) contre de bons cachets et l’éventualité de relancer leurs carrières. Désormais, ils rechignent beaucoup moins à le faire car cela fonctionne beaucoup mieux, Emmanuel Moire en est l’exemple, en terme de ventes de disques suite à sa victoire dans Danse avec les Stars. Ce chanteur gay a su rebondir par le biais de ce programme.
Désormais, faire parti d’un jury ou du casting d’un télécrochet peut même être très lucratif. En France, Shy’M, M. Pokora ou Tal l’ont bien compris. Aux Etats-Unis par exemple, Jennifer Lopez a décroché 12 millions de dollars pour American Idol, Britney Spears 15 millions pour X Factor et même Mariah Carey a accepté le chèque de 18 millions de dollars. Les audiences ne sont pas toujours faramineuses mais l’on parle beaucoup du show en question et de ces artistes.
Kylie Minogue sera ainsi dans The Voice en Angleterre et plusieurs ex-Spice Girls sont même allées jusqu’en Australie pour intégrer un tel jury.
Le cinéma
Souvent par le passé Madonna mettait entre parenthèses sa carrière de chanteuse pour essayer de briller au box office. Malheureusement sans succès jusqu’à présent, mais la star semble vouloir persévérer.
Jennifer Lopez était elle-même une actrice avant d’enregistrer des disques. La chanteuse américaine est désormais une artiste complète en faisant de la scène, ce qu’elle n’avait jamais fait durant les 10 premières années de sa carrière.
Kylie Minogue aussi a intégré l’équipe du film Holy Motors, par le réalisateur français Leos Carax.
Suivant les traces de leurs aînées, Rihanna et Lady Gaga ont décroché un rôle dans Battleship pour la première et Machete Kills pour la seconde.
Les reprises
Certains accusent une créativité et une qualité moindre pour justifier la baisse du marché. C’est un argument valable quand on regarde le nombre conséquent de reprises qui envahissent les ondes des radios et des télévisions. Les stars françaises multiplient ce type de projets (reprises de leurs propres chansons ou d’un autre artiste) après avoir abusé des best of. Sans compter les coups marketing que multiplie TF1 avec Les Prêtes, les Stentor et les Gentlemen… qui ont remplacé les tubes de l’été que proposait la chaîne avec succès dans les années 90.
Concerts et autres shows
A part la vente de disque, les concerts ont toujours été une source de revenus non négligeables pour les stars de la chanson. Les spectateurs sont de plus en plus nombreux à se rendre aux concerts. Les Zéniths de France se remplissent, le Stade de France accueille des shows démesurés et Bercy va s’agrandir ; le Palais Omnisport laissera sa place à BercyArena à compter de septembre 2015.
Une nouvelle salle a ouvert ses portes Arena 92 près de la Défense, et il y aurait des projets du côté de Ris-Orangis et d’Orly. Il s’agit plutôt d’enceintes sportives (rugby) mais des concerts pourraient s’y dérouler également.
En province, il y a aussi de très grandes salles. Notamment le Grand Stade de Lille (Pierre Mauroy) qui accueille à son tour des concerts (25 000 places), la Halle Tony Garnier de Lyon (17 000 places) et l’Arena Montpellier (15 000 places). Le Galaxie d’Amnéville peut également contenir 12 000 personnes, mais il est actuellement en redressement judiciaire.
Enfin, les artistes acceptent de se produire en plaine air l’été dans des festivals qui ne désemplissent pas. Le Festival des Vieilles Charrues a réuni plus de 200 000 personnes sur 4 jours quand les Solidays vendent 170 000 tickets et que le Festival de la Foire aux Vins de Colmar en compte près de 100 000.
La société bouge en même temps que les technologies ; le marché de la musique a bien été secoué ces dernières années mais devrait encore avoir de beaux jours devant lui !
Face aux évolutions technologiques (download et streaming) et à un public de plus en plus versatile, l’industrie du disque n’a pas eu d’autre choix que de s’organiser pour faire face à cette crise musicale. Les géants de la musique sont passé au digital et il ne reste plus que 3 majors. Sony Music Entertainment, Warner Music Group et la plus grosse d’entre elles, la française Universal Music Group, suite au rachat de BMG et d’EMI.
Exemple encore plus flagrant, les Virgin Megastore ont fermé leurs portes en juin dernier.
Petite revue en détail du marché actuel. Un sujet passionnant.
Les nouveautés technologiques
Dans les années 80, le grand public achetait en masse des vinyles, et par la suite des cassettes audio enregistrées ; avant d’adopter le CD dans les années 90. La révolution internet a conduit aux téléchargements massifs de MP3 illégaux. La taille des rayons musique à la FNAC et dans les supermarchés a particulièrement rétrécie.
Les ventes de singles sont quasi inexistantes désormais. Les consommateurs doivent télécharger le MP3 ou prendre la dernière compilation NRJ qui bat des records de ventes grâce à la présence de nombreux hits.
Voyant son chiffre d’affaires fondre, l’industrie du disque a traîner à s’organiser pour mettre à disposition une offre diversifiée et légale de MP3, ou à conclure un partenariat avec les sociétés de streaming telle que Deezer ou Spotify.
Désormais, l’offre légale est pléthorique. Vous pouvez télécharger vos MP3 sur le site de la FNAC, chez les américains iTunes, Amazon, Google (Google Play Music) ou Beatport pour les musiques électroniques. Il existe une multitude de plateformes. Les ventes numériques représentent même 30 % du marché total en 2013, contre 18 % début 2010.
A cela s’ajoute le streaming légal qui reverse aussi des royalties lorsque vous écoutez vos morceaux préférés sur le site du français Deezer (23 % du marché) ou le suédois Spotify (3 % du marché français). L’américain Google a aussi lancé son site de streaming. Appelé Google Play Music Accès limité, il offre un service similaire à Deezer en proposant un abonnement annuel.
Hadopi n’a pas été une réussite pour contrer les téléchargements illégaux, mais le marché s’adapte peu à peu et la part du numérique commence à être conséquente même si elle ne parvient pas à compenser les ventes perdues ces dix dernières années. Les consommateurs restent attachés aux supports physiques ou préfèrent le streaming quasi-légal (l’américain YouTube ou le français Daily Motion) ou totalement légal (l’américain iTunes ou le français Deezer), plutôt que de télécharger des MP3 légaux (l’américain Amazon ou le français FNAC).
Ventes françaises par rapport aux anglaises et américaines
Après les Etats-Unis (4 373 millions de USD), le Japon (4 088), l’Allemagne (1 473 millions), le Royaume Uni (1 434 millions) et la France (1 002 millions) est le 5ème plus gros marché de la musique selon les chiffres 2011 de l’IFPI.
Des revenus diversifiés pour les stars
Outre la scène et la vente de produits dérivés, les stars de la chanson multiplient désormais les activités en parallèle de la production de disques. Même les djs deviennent producteurs de tubes à la chaîne pour mixer plus facilement dans les clubs à travers le globe.
Lorie devient actrice dans les Feux de l’Amour ou dans des téléfilms pour TF1, Ricky Martin intègre le casting d’une comédie musicale à Broadway et M. Pokora devient Robin des Bois après avoir été la star de la publicité pour les lunettes Atol, et avoir remporté Danse avec les stars sur TF1.
Les projets caritatifs se multiplient également et les stars qui ne sont pas rémunérées en tirent quand même profit en terme de retombées médiatiques.
En 2012, les 10 chanteurs français les mieux payés ont été Johnny Hallyday, David Guetta, Mylène Farmer, Florent Pagny, Patrick Bruel, Nolwenn Leroy, M Pokora, Jean-Louis Aubert, Francis Cabrel et M.
Selon une étude de Forbes, David Guetta (30 millions $) serait le 3ème dj le mieux payé au monde en 2013 derrière Calvin Harris (46 millions $) et Tiësto (32 millions $).
Mais surtout ne généralisons pas, la grande majorité des artistes-interprètes est loin de gagner ces sommes colossales. Un artiste ne toucherait même que 0,04 euro lorsque son titre est téléchargé (0,0001 euro s’il est seulement écouté).
Clips avec placements de produits
Les budgets des clips ont été réduits considérablement et cela se voit à l’écran… d’autant plus que les foyers sont désormais équipés d’une télévision 3D grand écran. Mais, même sur internet, les vidéos avec des scénarios plutôt faibles en qualité, voire inexistants, et des trucages souvent grossiers, ne sont pas aussi agréables à regarder. Heureusement, une bonne promotion est assurée sur Facebook.
La parade pour avoir de plus gros budgets c’est désormais de remplir les clips de produits dérivés alors qu’on faisait tout pour les cacher auparavant. Les Renault Twizzy apparaissent ainsi dans les clips de David Guetta, le smartphone BlackBerry dans celui de Black Eyed Peas et la promotion des sites de poker est véhiculée dans les clips, celui de Lady Gaga notamment.
Disques financés par les internautes
Les maisons de disques ne prennent plus vraiment de risques, elles préfèrent miser sur des stars, ou sur des nouveaux talents… qui ont fait leurs preuves sur internet ! MyMajorCompany appelle même les internautes à financer, avant de produire quelques disques de nouveaux talents ou de stars confirmées.
Le site Ventes Privées casse aussi les prix des disques de certains artistes qui optent pour ce nouveau canal.
La publicité
Il y a de nombreuses années que les stars sont sollicitées par les publicitaires pour incarner leur marque mais désormais on ne compte plus ce genre d’opération. Kylie Minogue, Beyonce et Lana del Rey font de la publicité pour H&M, David Guetta roule en Twizzy et mâche des chewing-gum Hollywood, le dj Bob Sinclar se dénude pour les casques Sennheiser, et Nolwenn Leroy vante les mérites de tel shampoing. Madonna a quant à elle déjà presque tout fait en terme de merchandising et collaborations diverses (H&M, Material Girl…) et décide d’ouvrir des clubs de gym à travers le monde.
Jury à la télévision
Les chanteurs ont du mal à vendre leurs disques depuis les ravages d’Internet. Ils acceptent donc désormais d’apparaître dans les jurys de The Voice, de La Nouvelle Star, d’X Factor, ou les autres talents shows (La France a un incroyable talent, The best…) pour rester dans l’actualité et empocher un joli cachet.
Il y a quelques temps seuls les « has been » acceptaient de participer à une téléréalité (La Ferme Célébrités…) contre de bons cachets et l’éventualité de relancer leurs carrières. Désormais, ils rechignent beaucoup moins à le faire car cela fonctionne beaucoup mieux, Emmanuel Moire en est l’exemple, en terme de ventes de disques suite à sa victoire dans Danse avec les Stars. Ce chanteur gay a su rebondir par le biais de ce programme.
Désormais, faire parti d’un jury ou du casting d’un télécrochet peut même être très lucratif. En France, Shy’M, M. Pokora ou Tal l’ont bien compris. Aux Etats-Unis par exemple, Jennifer Lopez a décroché 12 millions de dollars pour American Idol, Britney Spears 15 millions pour X Factor et même Mariah Carey a accepté le chèque de 18 millions de dollars. Les audiences ne sont pas toujours faramineuses mais l’on parle beaucoup du show en question et de ces artistes.
Kylie Minogue sera ainsi dans The Voice en Angleterre et plusieurs ex-Spice Girls sont même allées jusqu’en Australie pour intégrer un tel jury.
Le cinéma
Souvent par le passé Madonna mettait entre parenthèses sa carrière de chanteuse pour essayer de briller au box office. Malheureusement sans succès jusqu’à présent, mais la star semble vouloir persévérer.
Jennifer Lopez était elle-même une actrice avant d’enregistrer des disques. La chanteuse américaine est désormais une artiste complète en faisant de la scène, ce qu’elle n’avait jamais fait durant les 10 premières années de sa carrière.
Kylie Minogue aussi a intégré l’équipe du film Holy Motors, par le réalisateur français Leos Carax.
Suivant les traces de leurs aînées, Rihanna et Lady Gaga ont décroché un rôle dans Battleship pour la première et Machete Kills pour la seconde.
Les reprises
Certains accusent une créativité et une qualité moindre pour justifier la baisse du marché. C’est un argument valable quand on regarde le nombre conséquent de reprises qui envahissent les ondes des radios et des télévisions. Les stars françaises multiplient ce type de projets (reprises de leurs propres chansons ou d’un autre artiste) après avoir abusé des best of. Sans compter les coups marketing que multiplie TF1 avec Les Prêtes, les Stentor et les Gentlemen… qui ont remplacé les tubes de l’été que proposait la chaîne avec succès dans les années 90.
Concerts et autres shows
A part la vente de disque, les concerts ont toujours été une source de revenus non négligeables pour les stars de la chanson. Les spectateurs sont de plus en plus nombreux à se rendre aux concerts. Les Zéniths de France se remplissent, le Stade de France accueille des shows démesurés et Bercy va s’agrandir ; le Palais Omnisport laissera sa place à BercyArena à compter de septembre 2015.
Une nouvelle salle a ouvert ses portes Arena 92 près de la Défense, et il y aurait des projets du côté de Ris-Orangis et d’Orly. Il s’agit plutôt d’enceintes sportives (rugby) mais des concerts pourraient s’y dérouler également.
En province, il y a aussi de très grandes salles. Notamment le Grand Stade de Lille (Pierre Mauroy) qui accueille à son tour des concerts (25 000 places), la Halle Tony Garnier de Lyon (17 000 places) et l’Arena Montpellier (15 000 places). Le Galaxie d’Amnéville peut également contenir 12 000 personnes, mais il est actuellement en redressement judiciaire.
Enfin, les artistes acceptent de se produire en plaine air l’été dans des festivals qui ne désemplissent pas. Le Festival des Vieilles Charrues a réuni plus de 200 000 personnes sur 4 jours quand les Solidays vendent 170 000 tickets et que le Festival de la Foire aux Vins de Colmar en compte près de 100 000.
La société bouge en même temps que les technologies ; le marché de la musique a bien été secoué ces dernières années mais devrait encore avoir de beaux jours devant lui !
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