Samedi 1er juillet 2017. Juste après la parade de la LGBT World Pride, nous nous rendons à nouveau à Puerta de Alcala pour cette seconde soirée. Un plateau d’artistes Eurovision est organisé. Le concept est le même que la veille mais avec d’autres présentateurs… et des stars de l’Eurovision (Loreen, Conchita Wurst…) !
Au programme
Rebeca Moss
Optimum
Rosa Lopez
Suzy et Le Klein
Barei
Luth Lorenzo
Slavko Kalezic
Kate Ryan
Conchita Wurst
Loreen
Dj Hector Fonseca
22 heures. La chanteuse Rebeca Moss entre en scène et communique avec le public avant de reprendre le "Titanium" de Guetta/Sia, et d’autres tubes dont ceux de Rihanna/Calvin Harris : "We found love" / "How deep is your love".
La musique pulse et les sonorités nous rappellent celles du Club Fabrik, la nuit dernière. Dans sa combinaison grise pailletée, Rebeca Moss chante ensuite "Can’t stop", son propre titre, dancefloor et accrocheur, appelé banger dans le jargon musical.
Puis, c’est le groupe Optimum qui se présente sur la scène du Gala EuroPride / Eurovision. Mené par Veronika Bows, une blonde peroxydée, le trio opère dans le registre de la dance music actuelle comme avec leur titre "Million dollar", thème de leur soirée du mardi à la Sala Joy Eslava (Madrid).
Outre cette chanteuse, le groupe est composé de Josh Steel et Pedro del Moral, deux djs que l’on aperçoit derrière elle. Un danseur les accompagne également sur scène.
Optimum, dont le logo - réussi - représente un triangle rainbow, reprend ensuite le tube disco "Hot stuff" de Donna Summer. Musicalement c’est pas mal ; la voix de la chanteuse, dont le look est influencé par celui de Madonna dans les années 80, est également d’un bon niveau.
Puis, Veronika d’Optimum chante en anglais un morceau dance, "You & I", avec le danseur qui en fait des tonnes à ses côtés en exhibant son torse et en agitant sa chevelure.
Après quelques actus projetées sur les écrans, une troupe de 10 danseurs intervient sur "Like a prayer", en version électro, puis sur "Waterloo".
Rebeca Moss revient pour reprendre "Heroes" le tube de Mans Zelmerlöw, et ravir ainsi les fans d’Eurovision.
Les soirées espagnoles ont pour habitude de convier une chanteuse aux côté des djs ; des chanteuses dont la spécialisée est de se produire quasi-uniquement dans les clubs, ce qu’on ne retrouve pas vraiment en France, en Angleterre (ou on les appelle les PA pour Public Appearance) ou en Allemagne par exemple.
Le trio burlesque reprend ensuite "Diva" de Dana International.
Rosa López entre en scène sans avoir été annoncée, ce qui nous surprend un peu. En compagnie de danseurs, elle vient chanter "Europe’s living a celebration" (ESC 2002) en guise d’intro officielle de cette soirée Eurovision.
22h55. Les chanteuses Suzy (Portugal 2014) et Le Klein font leur entrée sur scène. L’une porte une robe fondue rouge avec une ceinture et un collier gris scintillant, tandis que l’autre a revêtu un pantalon noir et déchiré. Vanessa Le Klein a les cheveux plus longs qu’en début d’année lorsque nous l’avons connu lors des sélections espagnoles pour l’Eurovision avec "Ouch !" Depuis, la chanteuse continue de multiplier les apparitions dans les soirées gays.
Les deux femmes font revenir sur scène Rosa López qui a actuellement sa propre téléréalité, "Soy Rosa". Elles parlent toutes les trois, puis Rosa chante un titre dansant en espagnol, "Me da igual", toujours en robe noire avec un petit gilet métallique gris. La chanteuse s’adresse au public puis enchaîne avec "Momentos", un autre morceau dance un peu chiant.
La chanteuse espagnole enchaîne avec un titre plus pop, "Pienso en mi", puis entourée de la troupe, elle nous fait une espagnolade electro, "Yo no soy esa", reprise d’un titre de Mari Trini.
Les deux animatrices de la soirée annoncent Barei à 23h20. Venue avec sa troupe, la représentante de l’Espagne à l’Eurovision (Stockholm 2016) commence avec son nouveau single aux sonorités tropical house "I don't need to be you".
Dans sa tenue sportive et chic à la fois, Barei demande au public "Como esta Madrid ?"
Elle évoque l’amour gay puis nous chante "Wasn’t me". Comme à l’accoutumée, la jeune femme saute et danse, en s’avérant charmeuse.
Barei, dans sa veste à motifs, très actuelle, passe à "Who plays the drums ?" avant de clôture son set avec son succès "Say yay !" Bien sûr, elle nous gratifie de la chorégraphie Eurovision avec sa troupe et les fameux mouvements de pieds.
Les deux animatrices annoncent Ruth Lorenzo qui arrive par la partie supérieure et arrière de la scène. La chanteuse commence d’emblée avec son tube "Dancing in the rain". D’abord a cappella en espagnol, elle poursuit en anglais sur la version dance avec cinq danseurs à ses côtés, tandis que les paroles s’affichent derrière elle.
Puis, dans son body noir à franges, la chanteuse reprend Lady Gaga avec "Born this way" en version unplugged rock. Elle est accompagnée du guitariste Christian Garcia. Son interprétation est poignante et engagée sur ce morceau qu’elle conclue d’un "Born to be wild !" Le réalisateur nous montre sur les écrans un article de presse qui dénonce les agressions de gays et transgenres en Espagne.
La chanteuse espagnole au décolleté généreux nous propose "una ultima cancion". Ce sera "Echo", un titre fort dans sa construction, plaisant, sans toutefois être l’un de nos favoris.
Ruth Lorenzo et Vanessa Le Klein échangent quelques mots puis appellent sur scène Slavko Kalezic. Avec son déhanché et sa longue tresse, le Monténégrin s’est fait remarquer à l’Eurovision 2017, sans toutefois se qualifier pour la finale. Dans un medley rythmé, il reprend notamment "Run the world (Girls)" de Beyonce et son propre single "Freedom" avec des brides d'"Euphoria".
Le son est électro et son medley contient bien sûr un remix de son titre "Space". Le rythme ralentie et, après une partie proche de la musique classique, c’est un autre de ses titres "Bandido" qu’il nous propose, avant de terminer avec son cover de "End of time" de Beyoncé. Le jeune homme ne se ménage pas en danse.
La scène appartient maintenant à Kate Ryan. La chanteuse belge, dont le nom apparaît en gros sur l’écran commence son show avec "Ella elle l’a", reprise de France Gall. Cà chante et danse tout au long de ces trois minutes tant la chanteuse est connue en Espagne.
Dans sa petite combinaison en soie, noire et fleurie, Kate Ryan poursuit avec "Je t’adore", morceau avec lequel elle a fait l’Eurovision en 2006… et que nous adorons justement !
Sur "Voyage Voyage", le succès international de Désireless, Kate Ryan est en compagnie de cinq danseurs. C’est appréciable de voir une foule chanter un titre français dans un pays étranger… et ce même si les tonalités ne sont pas exactement justes.
Vous aimez la musique des années 90 ? nous demande-t-elle. Alors Say yeah ! La reine des reprises dance de tubes français nous offre ensuite un medley des plus grands tubes dance des 90s : "Show me love" de Robin S, "The rhythm of the night" de Corona, "Keep pushing" d’Inaya Day, "Rhythm is a dancer de Snap, "Mr Vain" de Culture Beat, "It’s gonna be alright" de Deep Zone, "King of my castle" de "Wamdue Project", et son titre préféré des 90s : "Gypsy woman" (de Crystal Waters).
Kate Ryan demande au public à ce qu’il fasse du bruit pour « my gay dad who married 10 years ago! ». Evidemment le public est très content d’entendre cette jolie histoire et applaudit. La chanteuse belge dédie à son père la chanson suivante. Il s’agit de sa reprise de "Désenchantée" de Mylène Farmer, sur laquelle elle est également entourée de cinq danseurs.
Pour info, c’est sa mère qui lui a conseillé de chanter en français mais celle-ci n’a pas eu la chance de la voir se produire sur scène puisqu’elle est décédée lorsque Kate avait 21 ans.
Fin 00h35. Le Klein présente la chanteuse portugaise Suzy. L’espagnole improvise un a cappella de "Ouch !" en attendant la portugaise. Les fans scandent son nom pour l’appeler. La blonde vient mettre la fièvre sur "Quero ser tua", son succès (auprès des fans) à l’Eurovision 2014.
Une dame vient annoncer que la prochaine Euro Pride se déroulera à Vienne en 2019. Suzy et Le Klein annoncent alors la venue de Conchita (Wurst) qui échange quelques mots avec les deux femmes. Conchita se retourne pour voir avec nous le film qui présente l’évènement.
Après un "Yo comprendo nada", Conchita indique qu’elle a trouvé hier à Madrid l’énergie très positive et que c’était magnifique. L’autrichienne nous chante ensuite son hymne "Rise like a phoenix" avec lequel elle a remporté l’Eurovision 2014.
Conchita arbore un look décontracté avec sa chemise fleurie aux bandes rouges et son pantalon bleu. Elle s’exprime quelques instants notamment au sujet de l’égalité et adresse aux antis un "What’s your f***k problem ?!?"
Très à l’aise, et épanouie avec ses cheveux ondulés, l’autrichienne poursuit avec le très dancefloor "Firestorm" et sa reprise du "Believe" de Cher.
La gagnante de l’Eurovision 2014 fait ensuite venir à ses côtés Ruth Lorenzo et Suzy, ses copines de Copenhague.
Le trio reprend "I will survive" de Gloria Gaynor pendant lequel Conchita a un fou rire, si bien qu’elle en oublie les paroles. Le public, lui, reprend bien évidemment les "la-la-la-la" comme si ces spectateurs étaient dans un stade.
Son anneau au nez et un look sensiblement différent de ses débuts, Conchita est visiblement épanouie.
Nous visionnons un film (logo plutôt) sur la World Pride Madrid 2017. Elles laissent la parole à deux représentants de l’organisation qui rappellent que la World Pride de Madrid est aussi l’Euro Pride 2017.
Il commence à faire frais dans la capitale espagnole à cette heure. Les intervenants se succèdent tels que l’Ayuntamiento Madrid, une équipe municipale fournie d’une vingtaine de personnes.
Une œuvre est présentée avec tous les différents logos de l’histoire de l’EuroPride. Depuis, la première à Londres en 1992, il y a aussi eu celle de Paris en 1997. La prochaine aura lieu en 2018 en Suède. Nous accueillons l’équipe organisatrice des « ciudades de Estocolmo y Gotemburgo », soit Stockholm et Göteborg puisque les deux villes suédoises sont co-organisatrices. Ce sera une première fois dans deux villes en simultané.
Après un Viva Madrid, la Maire de Stockholm indique qu’elle est très honorée. Elle reçoit la paire de chaussures officielles de la World Pride 2017. Le réalisateur repasse le petit film sur la Madrid 2017. Nous découvrons le logo de l’édition 2018. Il est 1h20 passé.
Les deux animatrices de la soirée, Suzy et Le Klein, reviennent pour nous annoncer la « mejor cancion del Eurovisión », de todos ! ».
C’est donc maintenant au tour de la suédoise Loreen de venir à la rencontre du public. Elle commence avec "Statements", titre avec lequel elle n’a malheureusement pas brillé au Melodifestivalen 2017.
Loreen est très féminine dans sa veste en velour de couleur pourpre, sur un body noir brodé et très transparent.
La suédoise dont on attend un nouvel album depuis 5 ans enchaîne avec son autre succès "My heart is refusing me". Le refrain est a cappella puis le titre est joué dans sa version remixée. Ça jumpe à Puerta de Alcala !
Loreen demande à ce que les lumières s’allument pour voir le public avant d’enchaîner avec "Paper light (Higher)". Sur l’outro, elle chante doucement et on reconnait dans ses vocalises la mélodie d’"Euphoria". L’artiste retire sa veste pourpre pour interpréter "Euphoria" mais elle demande d’abord à ce qu’on la chante ensemble a cappella.
Il est 1h45. Les deux animatrices annoncent que la soirée se clôture avec le dj Hector Fonseca. L’américain commence son set avec "Deeper love". Sur la scène, il est accompagné de la chanteuse blonde dénommée Natascha Isabelle Bessez. Ensemble, ils ont réactualisé ce classique créé en 1991 par Clivillés & Cole et réenregistré en 1994 avec Aretha Franklin.
Hector joue le son des circuit parties mais en plus commercial ce soir. Parmi tous les tubes joués, nous reconnaissons aussi celui du moment "Despacito" de Luis Fonsi & Daddy Yankee, ainsi que "Titanium" de David Guetta & Sia. Un danseur se produit également sur scène.
Après son set, la soirée se poursuit toute la nuit dans les rues de Madrid. De notre côté, nous rentrons nous reposer puisque le lendemain la fête continue…
Au programme
Rebeca Moss
Optimum
Rosa Lopez
Suzy et Le Klein
Barei
Luth Lorenzo
Slavko Kalezic
Kate Ryan
Conchita Wurst
Loreen
Dj Hector Fonseca
22 heures. La chanteuse Rebeca Moss entre en scène et communique avec le public avant de reprendre le "Titanium" de Guetta/Sia, et d’autres tubes dont ceux de Rihanna/Calvin Harris : "We found love" / "How deep is your love".
La musique pulse et les sonorités nous rappellent celles du Club Fabrik, la nuit dernière. Dans sa combinaison grise pailletée, Rebeca Moss chante ensuite "Can’t stop", son propre titre, dancefloor et accrocheur, appelé banger dans le jargon musical.
Puis, c’est le groupe Optimum qui se présente sur la scène du Gala EuroPride / Eurovision. Mené par Veronika Bows, une blonde peroxydée, le trio opère dans le registre de la dance music actuelle comme avec leur titre "Million dollar", thème de leur soirée du mardi à la Sala Joy Eslava (Madrid).
Outre cette chanteuse, le groupe est composé de Josh Steel et Pedro del Moral, deux djs que l’on aperçoit derrière elle. Un danseur les accompagne également sur scène.
Optimum, dont le logo - réussi - représente un triangle rainbow, reprend ensuite le tube disco "Hot stuff" de Donna Summer. Musicalement c’est pas mal ; la voix de la chanteuse, dont le look est influencé par celui de Madonna dans les années 80, est également d’un bon niveau.
Puis, Veronika d’Optimum chante en anglais un morceau dance, "You & I", avec le danseur qui en fait des tonnes à ses côtés en exhibant son torse et en agitant sa chevelure.
Après quelques actus projetées sur les écrans, une troupe de 10 danseurs intervient sur "Like a prayer", en version électro, puis sur "Waterloo".
Rebeca Moss revient pour reprendre "Heroes" le tube de Mans Zelmerlöw, et ravir ainsi les fans d’Eurovision.
Les soirées espagnoles ont pour habitude de convier une chanteuse aux côté des djs ; des chanteuses dont la spécialisée est de se produire quasi-uniquement dans les clubs, ce qu’on ne retrouve pas vraiment en France, en Angleterre (ou on les appelle les PA pour Public Appearance) ou en Allemagne par exemple.
Le trio burlesque reprend ensuite "Diva" de Dana International.
Rosa López entre en scène sans avoir été annoncée, ce qui nous surprend un peu. En compagnie de danseurs, elle vient chanter "Europe’s living a celebration" (ESC 2002) en guise d’intro officielle de cette soirée Eurovision.
22h55. Les chanteuses Suzy (Portugal 2014) et Le Klein font leur entrée sur scène. L’une porte une robe fondue rouge avec une ceinture et un collier gris scintillant, tandis que l’autre a revêtu un pantalon noir et déchiré. Vanessa Le Klein a les cheveux plus longs qu’en début d’année lorsque nous l’avons connu lors des sélections espagnoles pour l’Eurovision avec "Ouch !" Depuis, la chanteuse continue de multiplier les apparitions dans les soirées gays.
Les deux femmes font revenir sur scène Rosa López qui a actuellement sa propre téléréalité, "Soy Rosa". Elles parlent toutes les trois, puis Rosa chante un titre dansant en espagnol, "Me da igual", toujours en robe noire avec un petit gilet métallique gris. La chanteuse s’adresse au public puis enchaîne avec "Momentos", un autre morceau dance un peu chiant.
La chanteuse espagnole enchaîne avec un titre plus pop, "Pienso en mi", puis entourée de la troupe, elle nous fait une espagnolade electro, "Yo no soy esa", reprise d’un titre de Mari Trini.
Les deux animatrices de la soirée annoncent Barei à 23h20. Venue avec sa troupe, la représentante de l’Espagne à l’Eurovision (Stockholm 2016) commence avec son nouveau single aux sonorités tropical house "I don't need to be you".
Dans sa tenue sportive et chic à la fois, Barei demande au public "Como esta Madrid ?"
Elle évoque l’amour gay puis nous chante "Wasn’t me". Comme à l’accoutumée, la jeune femme saute et danse, en s’avérant charmeuse.
Barei, dans sa veste à motifs, très actuelle, passe à "Who plays the drums ?" avant de clôture son set avec son succès "Say yay !" Bien sûr, elle nous gratifie de la chorégraphie Eurovision avec sa troupe et les fameux mouvements de pieds.
Les deux animatrices annoncent Ruth Lorenzo qui arrive par la partie supérieure et arrière de la scène. La chanteuse commence d’emblée avec son tube "Dancing in the rain". D’abord a cappella en espagnol, elle poursuit en anglais sur la version dance avec cinq danseurs à ses côtés, tandis que les paroles s’affichent derrière elle.
Puis, dans son body noir à franges, la chanteuse reprend Lady Gaga avec "Born this way" en version unplugged rock. Elle est accompagnée du guitariste Christian Garcia. Son interprétation est poignante et engagée sur ce morceau qu’elle conclue d’un "Born to be wild !" Le réalisateur nous montre sur les écrans un article de presse qui dénonce les agressions de gays et transgenres en Espagne.
La chanteuse espagnole au décolleté généreux nous propose "una ultima cancion". Ce sera "Echo", un titre fort dans sa construction, plaisant, sans toutefois être l’un de nos favoris.
Ruth Lorenzo et Vanessa Le Klein échangent quelques mots puis appellent sur scène Slavko Kalezic. Avec son déhanché et sa longue tresse, le Monténégrin s’est fait remarquer à l’Eurovision 2017, sans toutefois se qualifier pour la finale. Dans un medley rythmé, il reprend notamment "Run the world (Girls)" de Beyonce et son propre single "Freedom" avec des brides d'"Euphoria".
Le son est électro et son medley contient bien sûr un remix de son titre "Space". Le rythme ralentie et, après une partie proche de la musique classique, c’est un autre de ses titres "Bandido" qu’il nous propose, avant de terminer avec son cover de "End of time" de Beyoncé. Le jeune homme ne se ménage pas en danse.
La scène appartient maintenant à Kate Ryan. La chanteuse belge, dont le nom apparaît en gros sur l’écran commence son show avec "Ella elle l’a", reprise de France Gall. Cà chante et danse tout au long de ces trois minutes tant la chanteuse est connue en Espagne.
Dans sa petite combinaison en soie, noire et fleurie, Kate Ryan poursuit avec "Je t’adore", morceau avec lequel elle a fait l’Eurovision en 2006… et que nous adorons justement !
Sur "Voyage Voyage", le succès international de Désireless, Kate Ryan est en compagnie de cinq danseurs. C’est appréciable de voir une foule chanter un titre français dans un pays étranger… et ce même si les tonalités ne sont pas exactement justes.
Vous aimez la musique des années 90 ? nous demande-t-elle. Alors Say yeah ! La reine des reprises dance de tubes français nous offre ensuite un medley des plus grands tubes dance des 90s : "Show me love" de Robin S, "The rhythm of the night" de Corona, "Keep pushing" d’Inaya Day, "Rhythm is a dancer de Snap, "Mr Vain" de Culture Beat, "It’s gonna be alright" de Deep Zone, "King of my castle" de "Wamdue Project", et son titre préféré des 90s : "Gypsy woman" (de Crystal Waters).
Kate Ryan demande au public à ce qu’il fasse du bruit pour « my gay dad who married 10 years ago! ». Evidemment le public est très content d’entendre cette jolie histoire et applaudit. La chanteuse belge dédie à son père la chanson suivante. Il s’agit de sa reprise de "Désenchantée" de Mylène Farmer, sur laquelle elle est également entourée de cinq danseurs.
Pour info, c’est sa mère qui lui a conseillé de chanter en français mais celle-ci n’a pas eu la chance de la voir se produire sur scène puisqu’elle est décédée lorsque Kate avait 21 ans.
Fin 00h35. Le Klein présente la chanteuse portugaise Suzy. L’espagnole improvise un a cappella de "Ouch !" en attendant la portugaise. Les fans scandent son nom pour l’appeler. La blonde vient mettre la fièvre sur "Quero ser tua", son succès (auprès des fans) à l’Eurovision 2014.
Une dame vient annoncer que la prochaine Euro Pride se déroulera à Vienne en 2019. Suzy et Le Klein annoncent alors la venue de Conchita (Wurst) qui échange quelques mots avec les deux femmes. Conchita se retourne pour voir avec nous le film qui présente l’évènement.
Après un "Yo comprendo nada", Conchita indique qu’elle a trouvé hier à Madrid l’énergie très positive et que c’était magnifique. L’autrichienne nous chante ensuite son hymne "Rise like a phoenix" avec lequel elle a remporté l’Eurovision 2014.
Conchita arbore un look décontracté avec sa chemise fleurie aux bandes rouges et son pantalon bleu. Elle s’exprime quelques instants notamment au sujet de l’égalité et adresse aux antis un "What’s your f***k problem ?!?"
Très à l’aise, et épanouie avec ses cheveux ondulés, l’autrichienne poursuit avec le très dancefloor "Firestorm" et sa reprise du "Believe" de Cher.
La gagnante de l’Eurovision 2014 fait ensuite venir à ses côtés Ruth Lorenzo et Suzy, ses copines de Copenhague.
Le trio reprend "I will survive" de Gloria Gaynor pendant lequel Conchita a un fou rire, si bien qu’elle en oublie les paroles. Le public, lui, reprend bien évidemment les "la-la-la-la" comme si ces spectateurs étaient dans un stade.
Son anneau au nez et un look sensiblement différent de ses débuts, Conchita est visiblement épanouie.
Nous visionnons un film (logo plutôt) sur la World Pride Madrid 2017. Elles laissent la parole à deux représentants de l’organisation qui rappellent que la World Pride de Madrid est aussi l’Euro Pride 2017.
Il commence à faire frais dans la capitale espagnole à cette heure. Les intervenants se succèdent tels que l’Ayuntamiento Madrid, une équipe municipale fournie d’une vingtaine de personnes.
Une œuvre est présentée avec tous les différents logos de l’histoire de l’EuroPride. Depuis, la première à Londres en 1992, il y a aussi eu celle de Paris en 1997. La prochaine aura lieu en 2018 en Suède. Nous accueillons l’équipe organisatrice des « ciudades de Estocolmo y Gotemburgo », soit Stockholm et Göteborg puisque les deux villes suédoises sont co-organisatrices. Ce sera une première fois dans deux villes en simultané.
Après un Viva Madrid, la Maire de Stockholm indique qu’elle est très honorée. Elle reçoit la paire de chaussures officielles de la World Pride 2017. Le réalisateur repasse le petit film sur la Madrid 2017. Nous découvrons le logo de l’édition 2018. Il est 1h20 passé.
Les deux animatrices de la soirée, Suzy et Le Klein, reviennent pour nous annoncer la « mejor cancion del Eurovisión », de todos ! ».
C’est donc maintenant au tour de la suédoise Loreen de venir à la rencontre du public. Elle commence avec "Statements", titre avec lequel elle n’a malheureusement pas brillé au Melodifestivalen 2017.
Loreen est très féminine dans sa veste en velour de couleur pourpre, sur un body noir brodé et très transparent.
La suédoise dont on attend un nouvel album depuis 5 ans enchaîne avec son autre succès "My heart is refusing me". Le refrain est a cappella puis le titre est joué dans sa version remixée. Ça jumpe à Puerta de Alcala !
Loreen demande à ce que les lumières s’allument pour voir le public avant d’enchaîner avec "Paper light (Higher)". Sur l’outro, elle chante doucement et on reconnait dans ses vocalises la mélodie d’"Euphoria". L’artiste retire sa veste pourpre pour interpréter "Euphoria" mais elle demande d’abord à ce qu’on la chante ensemble a cappella.
Il est 1h45. Les deux animatrices annoncent que la soirée se clôture avec le dj Hector Fonseca. L’américain commence son set avec "Deeper love". Sur la scène, il est accompagné de la chanteuse blonde dénommée Natascha Isabelle Bessez. Ensemble, ils ont réactualisé ce classique créé en 1991 par Clivillés & Cole et réenregistré en 1994 avec Aretha Franklin.
Hector joue le son des circuit parties mais en plus commercial ce soir. Parmi tous les tubes joués, nous reconnaissons aussi celui du moment "Despacito" de Luis Fonsi & Daddy Yankee, ainsi que "Titanium" de David Guetta & Sia. Un danseur se produit également sur scène.
Après son set, la soirée se poursuit toute la nuit dans les rues de Madrid. De notre côté, nous rentrons nous reposer puisque le lendemain la fête continue…
Site de France 2 sur l'Eurovision
Eurovision-quotidien
Eurovision-fr
Tout l'Eurovision sur Wikipedia.fr
Site officiel de Beyoncé Knowles
Twitter de Beyonce
Facebook de Beyonce
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