10ème édition des Gay Games et première fois que la capitale de la France accueille l'évènement créé en 1982.
Organisés à Paris du 4 au 12 août 2018, ceux sont les jeux mondiaux de la diversité avec 10 317 participants de 80 pays. Ils s’affrontent lors de 150 compétitions sportives et participent à 14 évènements culturels.
Samedi 4 août 2018, en matinée, le Village des Gay Games est inauguré sur le Parvis de l’Hôtel de Ville de Paris, d’où partent 1 400 personnes lors de la "Rainbow Run" pour rejoindre la Place de la Concorde.
En fin d’après-midi, la cérémonie d’ouverture est organisée dans l’ouest parisien, au Stade Jean Bouin, où 2 000 spectateurs sont en tribunes et rejoints par plus de 10 000 athlètes.
Le soleil (34°) est de plomb en cette journée, alors nous prenons place à l’ombre dans une tribune.
Vidéo de la Cérémonie d'ouverture des GayGames
Revoir la cérémonie d'ouverture au stade Jean Bouin à Paris
La French Team
Les cheerleaders
19h30. Alex Taylor (EuroJournal…), journaliste britannique naturalisé français récemment, et la comédienne Karen Chataignier sont chargés de l’animation de cette cérémonie. En ouverture, ils déclarent, en français pour elle, et en anglais pour lui, que « ce soir, vous allez bouillir… ».
L’organisation française de Paris 2018 et les officiels des Gay Games entrent en scène en premiers, ainsi qu’une troupe de cheerleader qui se positionne le long du parcours sur "Hung up" de Madonna. Times goes by…
Défilé des participants
La parade commence. Un panneau annonce le nom du pays dont la délégation suit. Le drapeau du pays en question et ceux des associations sont affichés fièrement par les athlètes venus du monde entier. La Fédération de San Francisco « team SF 82 » emprunte le tapis blanc disposé à travers le stade. Les animateurs précisent que c’est Tina Turner qui chantait pour les Gay Games en 1982.
Nous sommes impressionnés par l’imposante troupe américaine qui fait son entrée. Et on réalise plus tard qu’il ne s’agit que des athlètes de San Francisco car viendront ensuite ceux de Californie, Floride, etc…
11 africains du sud et 2 algériennes se présentent ensuite au public. A l’arrivée des 811 allemands, Alex Taylor s’exprime dans leur langue et va en interroger quelques-uns. Il y a beaucoup de berlinois mais aussi pas mal d’allemands venus d’autres villes ; chacune d’elles voyant défiler ses athlètes par groupe/association.
Une personne d'Angola, 28 argentins, 634 australiens (!), une bonne cinquantaine de belges, une grosse centaine de canadiens… Alex Taylor précise avec humour qu’il existe une ville au Canada qui porte le nom de Dildo. Le duo d’animateurs multiplie ainsi les anecdotes et donne quelques chiffres en rapport avec l’homosexualité dans le monde.
« Nǐ hǎo » prononce Alex Taylor pour accueillir les 69 athlètes chinois, suivis par 95 danois… et un égyptien. Puis, ceux sont une cinquantaine d’espagnols qui se présentent dans le stade. L’occasion pour les animateurs de préciser que la nudité est légale en Espagne, y compris dans les lieux publics ! L’exhibitionnisme est évidemment puni.
Une fanfare fait son entrée ensuite avant que la parade ne reprenne avec d’autres athlètes américains : Alaska, Californie, Floride, New-York et divers états d’Amérique du Nord.
Cà repart après le passage d’une fanfare avec les délégations de Finlande et de Grèce, plus modestes, et une cinquantaine de personnes composent celle d’Hong Kong, ville organisatrice des Gay Games 2022.
Entre l’Irlande et Israël, Alex Taylor évoque l'Eurovision. Il précise que le premier est le pays qui a remporté le concours à sept reprises, tandis que le second vient de le remporter pour la quatrième fois (la chanteuse Netta avec "Toy").
On dénombre deux jamaïcains, une petite dizaine de japonais, une bonne cinquantaine de mexicains. Le Royaume-Uni est représenté par une grosse délégation (les anglophones sont d’ailleurs très nombreux), une trentaine de suédois, beaucoup de néerlandais, quelques ukrainiens… Il est 21 heures lorsque les pays terminent de défiler, laissant alors le tapis aux représentants des sponsors.
La France compte 2336 athlètes dans ces Gay Games 2018, qui célèbrent la lutte contre toutes les discriminations à commencer par l’homophobie. Ceux-ci entrent dans le stade avec leurs drapeaux tricolores et deux chantent "La Marseillaise", avec des "paroles joyeuses" comme le souligne la comédienne. Les français défilent en musique sur Depeche Mode ("I just can’t get enough…"), Gloria Gaynor ("I will survive"), et David Bowie ("Heroes"). Les athlètes français défilent pendant vingt minutes, puis une fanfare se fait entendre dans le stade.
Une troupe de cheerleader, à moitié masculine, investie le stade pour une performance de haute volée.
Karen Chataigner et Alex Taylor quittent la scène en souhaitant une bonne soirée au public. Le spectacle d’ouverture va pouvoir commencer.
Le réalisateur nous montre de belles images de Paris, ses monuments et quelques athlètes des Gay Games en vidéo. Cela se prolonge avec l’arrivée du drapeau arc-en-ciel des Gay Games et du comédien-chanteur David Alexis (Priscilla Folle du désert…). En tant que Maître de Cérémonie, celui-ci s’adresse au stade désormais quasi-complet : Bienvenus à Paris ! It's time to party ! sur la chanson "I’m coming out" de Diana Ross qui résonne dans l’enceinte.
Une cinquantaine de danseurs évoluent autour de l’artiste et d’une chanteuse black (Tatiana Ocelleo Heintz ?), qui interprètent un titre tandis que le stade est éclairé aux couleurs du rainbow flag. Notre guide fait découvrir la capitale. David Alexis s'adresse en français aux sportifs : « On a balayé, arrêté la grève… Paris accueille les JO dans 6 ans, on vous offre le prestige olympique ! » La traduction apparaît sur les deux grands écrans, puis il se charge de parler anglais dans un discours qui joue la carte de l’humour avec des phrases type "Brian is in the kitchen" et "Voulez-vous coucher avec moi ce soir"...
Puis, la chanteuse entonne "La marseillaise" a cappella dans une belle version lente. Un autre artiste masculin interprète "...something magical..." derrière ses platines.
La troupe défile et le maître de cérémonie est porté sur une chaise. Les artistes interprètent "La vie en rose" avec, par moment, la voix d'Edith Piaf. La musique s'accélère pour finir en techno minimale, un tableau au style cabaret.
Il est proposé au public de s’embrasser lors d’une séquence « kiss », puis quatre officiels des Gays Games viennent lire un discours commun : "Be who you are, Be yourself, Respect for diversity... All equal !"
Dans son corset noir, Monsieur Loyal, en corset Jean-Paul Gaultier, fait dire “All equal, No race - No gender - No limit…”.
Il est 22h15 lorsque Monsieur Patrick Karam, vice-président Les Républicains du Conseil Régional d'Ile-de-France, vient prononcer un discours sur l’invisibilité des homosexuels(les) dans le sport. Dès qu'il a été cité, le nom de Valérie Pécresse, actuelle Présidente du Conseil régional d'Ile-de-France, est sifflé par le public en raison de son opposition à la loi pour le Mariage pour tous.
De notre côté, nous quittons le stade pour rentrer nous préparer avant d’aller voir le dj Offer Nissim au Grand Palais.
La cérémonie d’ouverture se poursuit et va durer encore 1h15 après que nous ayons quitté le stade Jean Bouin.
Anne Hidalgo, la Maire de Paris, arrive en robe fleurie pour dire quelques mots. Welcome to Paris ! Paris love you ! puis en espagnol, puis un bref discours en français dans lequel elle s’est engagée pour faire de Paris une ville sans Sida et à lutter contre les discriminations.
Laura Flessel, Ministre des Sports et Championne Olympique d'escrime, prononce ensuite un discours en français.
Show d'ouverture
Nous visionnons la vidéo d'une performance artistique sur le parvis de Notre Dame de Paris, qui se poursuit sur la scène. Le tableau s’intitule Les enfants du Paradis, et c’est un classique français.
Après un interlude à la guitare (blues), pendant lequel une trapéziste intervient, un hommage (en vidéo) est rendu au créateur des Gay Games. C’était en 1982. Tom Waddell est décédé en 1987. Tous les quatre ans, depuis, les jeux mondiaux de la diversité sont organisés dans une grande ville (Chicago 2006, Cologne 2010, Cleveland 2014, Paris 2018, Hong Kong 2022…).
Le Maître de Cérémonie évoque les statuts du VIH et des traitements. Il est rappelé l’objectif de Paris Sans Sida, d'ici 2020, avec les cibles 90-90-90. 90 % des personnes dépistées, 90 % sous traitement et 90 % avec la charge virale indétectable.
Une chorale et des musiciens se produisent avant l’arrivée du drapeau blanc de la fédération des Gay Games.
Une trentaine de sportifs font un tableau au son des guitares, puis la chanteuse Ocelleo (?) reprend "I kissed a girl" de Katy Perry tandis que deux femmes s'embrassent.
On regarde des couples de danseurs près de la Tour Eiffel au son d’une valse, puis des danseurs-acrobates du cirque Eloize et du Jeune Ballet Européen interviennent sur scène au son électro du "When a fire starts to burn" de Disclosure, du "Shimmy shake" des 740 Boys, "American boy" d'Estelle et "Around the world" des Daft Punk.
En intro, la chorale olympique interprète "This is the moment", relayé par David Alexis et la chanteuse Ocelleo puis la drag Ada Vox (American Idol 16). Il s’agit d’une reprise de Jekyll and Hyde. Ada Vox enchaîne en solo avec le "I'm every woman" de Whitney Houston. Puis, en guise de final, l’américain.e entonne le "Bang bang" de Jessie J, Ariana Grande et Nicki Minaj.
Adam Sanders s’est transformé en Ada Vox, trois ans après sa participation à American Idol où il n’a pas été plus loin que les sélections.
Ce soir, nous avons assisté à une cérémonie à la Life Ball, assez classique dans sa forme avec les inévitables discours d'officiels. Ceci explique sa longueur (4h40). C’était un moment unique de voir 10 000 athlètes LGBTQI de près de 90 pays, dont certains pays où l'homosexualité est illégale ou réprimée.
Organisés à Paris du 4 au 12 août 2018, ceux sont les jeux mondiaux de la diversité avec 10 317 participants de 80 pays. Ils s’affrontent lors de 150 compétitions sportives et participent à 14 évènements culturels.
Samedi 4 août 2018, en matinée, le Village des Gay Games est inauguré sur le Parvis de l’Hôtel de Ville de Paris, d’où partent 1 400 personnes lors de la "Rainbow Run" pour rejoindre la Place de la Concorde.
En fin d’après-midi, la cérémonie d’ouverture est organisée dans l’ouest parisien, au Stade Jean Bouin, où 2 000 spectateurs sont en tribunes et rejoints par plus de 10 000 athlètes.
Le soleil (34°) est de plomb en cette journée, alors nous prenons place à l’ombre dans une tribune.
Vidéo de la Cérémonie d'ouverture des GayGames
19h30. Alex Taylor (EuroJournal…), journaliste britannique naturalisé français récemment, et la comédienne Karen Chataignier sont chargés de l’animation de cette cérémonie. En ouverture, ils déclarent, en français pour elle, et en anglais pour lui, que « ce soir, vous allez bouillir… ».
L’organisation française de Paris 2018 et les officiels des Gay Games entrent en scène en premiers, ainsi qu’une troupe de cheerleader qui se positionne le long du parcours sur "Hung up" de Madonna. Times goes by…
Défilé des participants
La parade commence. Un panneau annonce le nom du pays dont la délégation suit. Le drapeau du pays en question et ceux des associations sont affichés fièrement par les athlètes venus du monde entier. La Fédération de San Francisco « team SF 82 » emprunte le tapis blanc disposé à travers le stade. Les animateurs précisent que c’est Tina Turner qui chantait pour les Gay Games en 1982.
Nous sommes impressionnés par l’imposante troupe américaine qui fait son entrée. Et on réalise plus tard qu’il ne s’agit que des athlètes de San Francisco car viendront ensuite ceux de Californie, Floride, etc…
11 africains du sud et 2 algériennes se présentent ensuite au public. A l’arrivée des 811 allemands, Alex Taylor s’exprime dans leur langue et va en interroger quelques-uns. Il y a beaucoup de berlinois mais aussi pas mal d’allemands venus d’autres villes ; chacune d’elles voyant défiler ses athlètes par groupe/association.
Une personne d'Angola, 28 argentins, 634 australiens (!), une bonne cinquantaine de belges, une grosse centaine de canadiens… Alex Taylor précise avec humour qu’il existe une ville au Canada qui porte le nom de Dildo. Le duo d’animateurs multiplie ainsi les anecdotes et donne quelques chiffres en rapport avec l’homosexualité dans le monde.
« Nǐ hǎo » prononce Alex Taylor pour accueillir les 69 athlètes chinois, suivis par 95 danois… et un égyptien. Puis, ceux sont une cinquantaine d’espagnols qui se présentent dans le stade. L’occasion pour les animateurs de préciser que la nudité est légale en Espagne, y compris dans les lieux publics ! L’exhibitionnisme est évidemment puni.
Une fanfare fait son entrée ensuite avant que la parade ne reprenne avec d’autres athlètes américains : Alaska, Californie, Floride, New-York et divers états d’Amérique du Nord.
Cà repart après le passage d’une fanfare avec les délégations de Finlande et de Grèce, plus modestes, et une cinquantaine de personnes composent celle d’Hong Kong, ville organisatrice des Gay Games 2022.
Entre l’Irlande et Israël, Alex Taylor évoque l'Eurovision. Il précise que le premier est le pays qui a remporté le concours à sept reprises, tandis que le second vient de le remporter pour la quatrième fois (la chanteuse Netta avec "Toy").
On dénombre deux jamaïcains, une petite dizaine de japonais, une bonne cinquantaine de mexicains. Le Royaume-Uni est représenté par une grosse délégation (les anglophones sont d’ailleurs très nombreux), une trentaine de suédois, beaucoup de néerlandais, quelques ukrainiens… Il est 21 heures lorsque les pays terminent de défiler, laissant alors le tapis aux représentants des sponsors.
La France compte 2336 athlètes dans ces Gay Games 2018, qui célèbrent la lutte contre toutes les discriminations à commencer par l’homophobie. Ceux-ci entrent dans le stade avec leurs drapeaux tricolores et deux chantent "La Marseillaise", avec des "paroles joyeuses" comme le souligne la comédienne. Les français défilent en musique sur Depeche Mode ("I just can’t get enough…"), Gloria Gaynor ("I will survive"), et David Bowie ("Heroes"). Les athlètes français défilent pendant vingt minutes, puis une fanfare se fait entendre dans le stade.
Une troupe de cheerleader, à moitié masculine, investie le stade pour une performance de haute volée.
Karen Chataigner et Alex Taylor quittent la scène en souhaitant une bonne soirée au public. Le spectacle d’ouverture va pouvoir commencer.
Le réalisateur nous montre de belles images de Paris, ses monuments et quelques athlètes des Gay Games en vidéo. Cela se prolonge avec l’arrivée du drapeau arc-en-ciel des Gay Games et du comédien-chanteur David Alexis (Priscilla Folle du désert…). En tant que Maître de Cérémonie, celui-ci s’adresse au stade désormais quasi-complet : Bienvenus à Paris ! It's time to party ! sur la chanson "I’m coming out" de Diana Ross qui résonne dans l’enceinte.
Une cinquantaine de danseurs évoluent autour de l’artiste et d’une chanteuse black (Tatiana Ocelleo Heintz ?), qui interprètent un titre tandis que le stade est éclairé aux couleurs du rainbow flag. Notre guide fait découvrir la capitale. David Alexis s'adresse en français aux sportifs : « On a balayé, arrêté la grève… Paris accueille les JO dans 6 ans, on vous offre le prestige olympique ! » La traduction apparaît sur les deux grands écrans, puis il se charge de parler anglais dans un discours qui joue la carte de l’humour avec des phrases type "Brian is in the kitchen" et "Voulez-vous coucher avec moi ce soir"...
Puis, la chanteuse entonne "La marseillaise" a cappella dans une belle version lente. Un autre artiste masculin interprète "...something magical..." derrière ses platines.
La troupe défile et le maître de cérémonie est porté sur une chaise. Les artistes interprètent "La vie en rose" avec, par moment, la voix d'Edith Piaf. La musique s'accélère pour finir en techno minimale, un tableau au style cabaret.
Il est proposé au public de s’embrasser lors d’une séquence « kiss », puis quatre officiels des Gays Games viennent lire un discours commun : "Be who you are, Be yourself, Respect for diversity... All equal !"
Dans son corset noir, Monsieur Loyal, en corset Jean-Paul Gaultier, fait dire “All equal, No race - No gender - No limit…”.
Il est 22h15 lorsque Monsieur Patrick Karam, vice-président Les Républicains du Conseil Régional d'Ile-de-France, vient prononcer un discours sur l’invisibilité des homosexuels(les) dans le sport. Dès qu'il a été cité, le nom de Valérie Pécresse, actuelle Présidente du Conseil régional d'Ile-de-France, est sifflé par le public en raison de son opposition à la loi pour le Mariage pour tous.
De notre côté, nous quittons le stade pour rentrer nous préparer avant d’aller voir le dj Offer Nissim au Grand Palais.
La cérémonie d’ouverture se poursuit et va durer encore 1h15 après que nous ayons quitté le stade Jean Bouin.
Anne Hidalgo, la Maire de Paris, arrive en robe fleurie pour dire quelques mots. Welcome to Paris ! Paris love you ! puis en espagnol, puis un bref discours en français dans lequel elle s’est engagée pour faire de Paris une ville sans Sida et à lutter contre les discriminations.
Laura Flessel, Ministre des Sports et Championne Olympique d'escrime, prononce ensuite un discours en français.
Show d'ouverture
Nous visionnons la vidéo d'une performance artistique sur le parvis de Notre Dame de Paris, qui se poursuit sur la scène. Le tableau s’intitule Les enfants du Paradis, et c’est un classique français.
Après un interlude à la guitare (blues), pendant lequel une trapéziste intervient, un hommage (en vidéo) est rendu au créateur des Gay Games. C’était en 1982. Tom Waddell est décédé en 1987. Tous les quatre ans, depuis, les jeux mondiaux de la diversité sont organisés dans une grande ville (Chicago 2006, Cologne 2010, Cleveland 2014, Paris 2018, Hong Kong 2022…).
Le Maître de Cérémonie évoque les statuts du VIH et des traitements. Il est rappelé l’objectif de Paris Sans Sida, d'ici 2020, avec les cibles 90-90-90. 90 % des personnes dépistées, 90 % sous traitement et 90 % avec la charge virale indétectable.
Une chorale et des musiciens se produisent avant l’arrivée du drapeau blanc de la fédération des Gay Games.
Une trentaine de sportifs font un tableau au son des guitares, puis la chanteuse Ocelleo (?) reprend "I kissed a girl" de Katy Perry tandis que deux femmes s'embrassent.
On regarde des couples de danseurs près de la Tour Eiffel au son d’une valse, puis des danseurs-acrobates du cirque Eloize et du Jeune Ballet Européen interviennent sur scène au son électro du "When a fire starts to burn" de Disclosure, du "Shimmy shake" des 740 Boys, "American boy" d'Estelle et "Around the world" des Daft Punk.
En intro, la chorale olympique interprète "This is the moment", relayé par David Alexis et la chanteuse Ocelleo puis la drag Ada Vox (American Idol 16). Il s’agit d’une reprise de Jekyll and Hyde. Ada Vox enchaîne en solo avec le "I'm every woman" de Whitney Houston. Puis, en guise de final, l’américain.e entonne le "Bang bang" de Jessie J, Ariana Grande et Nicki Minaj.
Adam Sanders s’est transformé en Ada Vox, trois ans après sa participation à American Idol où il n’a pas été plus loin que les sélections.
Ce soir, nous avons assisté à une cérémonie à la Life Ball, assez classique dans sa forme avec les inévitables discours d'officiels. Ceci explique sa longueur (4h40). C’était un moment unique de voir 10 000 athlètes LGBTQI de près de 90 pays, dont certains pays où l'homosexualité est illégale ou réprimée.
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