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Jean Paul Gaultier The Fashion Freak Show

Jean Paul Gaultier The Fashion Freak Show
Nous avons vu le Jean Paul Gaultier Fashion Freak Show, alors qu’il était en rodage le 25 septembre 2018. Puis nous sommes allés le revoir en février. Et ce fut toujours un réel plaisir ! Nous ne pouvons que vous conseillez de ne pas louper ce magnifique show confectionné avec beaucoup d'amour.

Ce spectacle, qui retrace parfaitement la vie de Jean Paul Gaultier, l’enfant terrible de la mode, contient plus de 200 costumes créés pour l’occasion et qui reprennent ses codes. Beaucoup de guests font des apparitions en guise d’amitié au couturier le plus populaire de France. Le spectacle s’adresse également aux étrangers de passage à Paris et pourrait être emmené à partir en tournée à l’étranger.



Jean Paul Gaultier The Fashion Freak Show


20 heures. La sono diffuse « Hung up » de Madonna, « Bad romance » de Lady Gaga et « Heavy Cross » de Gossip. Nous sommes plongés dans l’ambiance dès notre entrée aux Folies Bergère. Des mannequins trônent sur les bars. Au merchandising Jean Paul Gaultier, sont en vente des magnets, tote bag, mugs, éventails, t-shirts, miroirs de poche, pièces de monnaie, l’affiche du spectacle et bien sûr ses parfums « Le Mâle » et « Scandal ».

La metteur en scène de ce spectacle, actrice et réalisatrice, Tonie Marshall est dans la salle.



Ouverture du Fashion Freak Show


Le Fashion Freak Show commence. A travers un film, nous sommes plongés en 1959 en France, à Arcueil précisément. Dans un bloc opératoire, le jeune Jean Paul Gaultier crée Nana, son ours en peluche aux seins coniques.

Sur la scène, sept nounours en peluches géantes dansent dans le premier tableau à la gloire de Nana. Sa première muse porte le fameux corset aux seins coniques, entourée d’autres peluches dont les tenues s’ouvrent laissant apparaître des torses velus, et qui portent des bas résilles. Les photos originales de Nana sont reprises dans le visuel.

L’entrée se fait sur « Le freak » de Chic, groupe américain qui sort ces jours-ci un album « It’s about time » après 26 ans d’absence discographique, et alors que son leader, Nile Rodgers, a travaillé sur ce spectacle de Jean Paul Gaultier.

Après le générique de l’Eurovision, c’est la chanson de Conchita (Wurst) « Rise like a phoenix » qui est chantée par un sosie de l’autrichien(ne), joué ici par Mike Gautier. De notre côté, nous retrouverons la gagnante de l’Eurovision 2014 à l’Open Sea Cruise dans quelques jours.

Anouk Viale vient apporter sa folie et joue la cheftaine des ours, Nana, qui coache Conchita ensuite. Elle prend la parole et prévient : « Bienvenue dans la tête du petit Jean Paul Gaultier ! Vous allez connaître la véritable histoire de Jean Paul Gaultier. Nana est le premier ours transexuel de l’histoire !

Mémé Marie, la grand-mère de Jean Paul, apparaît en vidéo, sous les traits de Micheline Presle.



Corsets


Sur la scène, un homme tire un chariot avec deux danseuses en corsets roses pales, dessinés par Jean Paul, ainsi qu’un danseur à l’intérieur. Le trio multiplie les poses suggestives dans ce tableau chargé d’érotisme.
Béatrice de Demi-Mondaine, chanteuse blonde issue du rock underground, nous électrise en interprétant « Light my fire » de The Doors. Demi Mondaine, repérée dans The Voice, parle sur la fin du morceau et donne une astuce pour enfiler un corset : il faut boire un verre de vinaigre avant …et serrer très fort ! …Souffrir pour être belle et être belle pour faire souffrir !


Folies Bergère


1961. Le jeune Jean Paul regarde le cabaret « Ou la la » aux Folies Bergère depuis le poste de télévision de sa grand-mère. Sur le « J’ai deux amours » de Joséphine Baker, la danseuse Anna Cleveland, suivie du danseur Lazaro Cuervo Costa, incarnent la légendaire meneuse de revue et portent sa robe à bananes autour de la taille.

Des affiches des spectacles du Folies Bergère défilent derrière tandis que la troupe danse sur « Ta fête » de Stromae ; un beau tableau de groupe.


Le petit Jean Paul en classe


Le rideau est tiré et le spectacle se poursuit avec un petit film dans lequel le jeune Jean Paul Gaultier porte, déjà, ce qui deviendra son iconique marinière. En classe, l’enfant dessine une danseuse de revue en bas résilles et plumes. Sa prof Rosy (Rossy de Palma) le réprimande puisqu’il n’est pas attentif en cours. Il fait cependant l’admiration de sa classe et son directeur le soutient aussi. C’est la naissance de l’"enfant terrible de la mode".

Sa professeur se met alors à danser au son de « Small town boy » du groupe anglais Bronski Beat. Sur scène, derrière le rideau, Patric Kuo, qui incarne Jean Paul dans ce spectacle, se met à danser sur ce même titre des 80s. Ce morceau a été choisi également pour le film « 120 battements par minute » sur les militants LGBT d’Act Up. Ce danseur australien est superbe en débardeur marinière, joliment échancré pour laisser apercevoir un cœur tatoué.


Falbalas


En 1962, Jean Paul Gaultier a une révélation pour la couture. Il s’imagine à la place de l’acteur du film « Falbalas » de Jacques Becker, dans le rôle du couturier, comme on peut le voir dans les images diffusées au fond de la scène. Devant nous, les danseurs portent des écrans de télévision sur la tête.

Les unes des magazines Vogue, Marie Claire, Elle, Numéro… apparaissent dans le visuel projeté sur écran, tandis que nous écoutons « Cosmic strip » (de Serge Gainsbourg) et que la troupe revient sur « Les Playboys » de Jacques Dutronc. Les huit danseurs(ses), dont le beau Nacer Marsad, champion de France de rock-acrobatique et vice-champion du Monde en 2003, portent des tenues en noir et blanc, au style et formes 60s. Le tableau se poursuit au son du « Move on up » (1971) de Curtis Mayfield ; un numéro de danse collective assez exceptionnel et signé par Marion Motin, la chorégraphe des clips de Stromae et de Christine and the Queens.

Catherine et Liliane


Dans l’interlude suivant, Catherine et Liliane de Canal + sont au théâtre et y vont de leurs commentaires. Dans cette vidéo, Catherine sort ses lunettes Pierre Cardin, et avec Liliale, elles racontent leurs « rencontres » avec Jean Paul Gaultier au cours desquelles il aurait fait ses « expériences ».

Le grand amour


L’œuvre des artistes Pierre et Gilles, qui représente son grand amour avec Francis Menuge, resplendit sur l’écran géant. Dans la vidéo également, Catherine Ringer raconte la rencontre de Jean Paul et de son amoureux, incarné ici par Grégoire Malandain. Sur scène, les danseurs Patric Kuo et Gregoire Malandain incarnent le couple, sur « I want your love » de Chic, chanté en français par Catherine Ringer des Rita Mitsouko. Pour info, ce titre est interprété par Lady Gaga sur le nouvel album de Chic.

Deux autres couples de danseurs(ses) sont sur scène en tenues mémorables : le corset pour deux jeunes femmes et la marinière à deux places pour les jeunes Jean Paul et Francis. Catherine Ringer excelle sur cette version créée pour l’occasion, plus lente et avec de l’accordéon.


Le défilé de prêt-à-porter


Alors on se le fait ce défilé ? se lancent-t-ils. Le premier défilé de prêt-à-porter par Jean Paul Gaultier se déroule en 1976. C’est un beau tableau auquel nous assistons avec une vue à la fois sur les coulisses, où le jeune Jean Paul habille ses mannequins, et sur la scène où a été installé un long tapis. Les vêtements constituent un ensemble de pièces en cuir, en voile de mariée, en jeans, avec du strass, des tenues militaires, la fameuse marinière, du rose pâle, des coupes iroquoises… Le style Gaultier est là !

Le couturier demande à ce que chante Edwidge Belmore, disparue en 2015, la reine des punks et icône de la nuit parisienne des années Palace. Aux Folies Bergère, c’est Demi Mondaine qui reprend le « Walk on the wild side » de Lou Reed alors que le couturier fait défiler son mec parce qu’il manque un mannequin.

Avec sa coupe au carré et ses lunettes de soleil, nous reconnaissons tous qui est cette assistante en tailleur, incarnée ici par Anouk VIALE. Célèbre pour son pouvoir dans la mode, et pour sa froideur, Anna Wintour, appelle Karl Lagerfeld, grand couturier allemand décédé le 19 février 2019. Karl nous a quitté mais je ne veux pas qu’il soit mort… une icône ne meurt jamais !

Un retour sur ce premier défilé de Jean Paul Gaultier est fait à « Karlito » en visio Skype. Bien que cette scène soit caricaturale, celui qui a instauré le prêt à porter est drôle, lorsqu’il dit que le public est tellement laid que ça pourrait être beau !

Jean Paul se moque du milieu de la mode et des faux semblants, en faisant dire à Karl « Qu’est-ce qu’elle m’emmerde celle-là » après qu’il ait raccroché, et lorsqu’Anna Wintour se retrouve face à Jean Paul pour lui dire qu’il est un …génie !

Le succès de sa première collection (1976) n'est pas au rendez-vous. Après un échec financier cuisant, le jeune créateur devra attendre 1982 pour que sa marque prenne son essor, grâce à des financements italiens.


Les nuits londoniennes


La bande part faire la fête à Londres. Ce nouveau tableau débute après l’apparition du drapeau anglo-saxon sur écran. Dans les années 80, French just wanna have fun ! Nous rions en voyant Antoine de Caunes en Elisabeth II. Les kilts écossais sont aussi de sortie sur “Anarchy in the UK” des Sex Pistols.

C’est une fête bigarrée et sulfureuse à laquelle nous assistons. Sur « Relax » de Frankie Goes to Hollywood, les scènes sont explicites, d’inspiration SM avec notamment un homme qui marche en laisse. Il y a des bad girls aussi. La troupe de 16 membres donne à voir des scènes chaudes. On y retrouve l’inscription SEX et les dessins d’hommes virils par l’artiste Tom of Finland. Avec ses lumières rouges, dans l’obscurité, l’ambiance sexe est bien restituée.

Là-haut, une chanteuse reprend « Etienne » de Guesh Patti, et le tableau se prolonge sur le « I want your sex » de George Michael. Cela est peut-être un peu cru pour le grand public mais semble assez réaliste.

21h20. On nous annonce trente minutes d’entracte.



Les nuits du Palace


La suite va nous plonger dans une soirée costumée au Palace, la mythique boîte parisienne de la période disco. Des images floues, mais tournées pour ce Jean Paul Gaultier Fashion Freak Show, sont diffusées sur la façade du club. Entracte oblige, le « Knock on wood »d’ Amii Stewart résonne en sourdine. Puis, ceux sont « La vie en rose » de Grace Jones et le « Banana split » de Lio qui nous plongent peu à peu dans l’ambiance.

21h50, le 25 septembre 2018 : Tonie Marshall vient nous expliquer que la façade du Palace devait descendre mais ce n’est pas le cas ce soir en raison d’un problème technique.

Nous sommes en 1981, au Palace, et le « Last night a dj saved my life » d’Indeep résonne dans les enceintes.

La blonde Demi Mondaine joue le rôle de la physionomiste Edwige, à l’entrée du Palace, qui accueille Jean Paul Gaultier, parmi une foule bigarrée, de jeunes, de jet-setteurs, tous lookés… A l’entrée, Farida, Karl, Jacno, entre autres, se fraient un chemin et leur entrée est validée par Edwige… Les places sont chères. Le Tout-Paris est venu pour les 3 ans du Palace ; c’est la soirée de l’année.

Ce petit monde danse sur « Le freak » de Chic. On voit le sosie de Grace Jones (avec disc sur tête) sur « I need a man”, celui d’Amanda Lear sur « Fashion Pack Studio 54”, celui des Rita Mitsouko sur « Marcia Baila”. Le jeune Gaultier danse en marinière pailletée. Demi Mondaine chante « Nightclubbing », de Grace Jones, en manteau de fourrure blanche.


Francis disparaît


Francis va pas hôpital. On comprend que la fête a mal tournée su le « I’ve got you under my skin » repris en français par Catherine Ringer. Cette nouvelle version est lente, quasiment a cappella mais avec de l’accordéon. Ce tango est poignant surtout avec le solo de danse de Francis, hypnotisant.

Francis Menuge a été son compagnon durant seize ans avant de décéder des suites du sida, en septembre 1990.

Jean Paul est maintenant seul dans la double marinière, tandis que Francis est emporté dans les airs par un foulard rouge. Dans cette mise en scène, on reconnait la touche apportée par Marion Motin à ce spectacle, et cela nous fait penser à son travail pour Christine & the Queens et à un certain clip de Madonna.


Protect yourself


L’écran diffuse des images du préservatif géant déroulé par Act-Up en 1993 sur l’obélisque de la Concorde. La troupe porte des t-shirts colorés, aux noms d’associations LGBT de lutte contre le Sida (Sidaction, Ensemble contre le Sida, Aides, Artcat…) et contre l’homophobie, pour cette séquence Pride. Dans les Folies Bergère, retentie le festif « Express yourself » de Madonna (par Demi Mondaine). La chanteuse américaine était présente lors de la première officielle (30/09 ou 1/10).

Des confettis tombent sur le public durant cette séquence au message bien plus fort. « Protect yourself » est écrit sur un drapeau rainbow.

Jean Paul porte un t-shirt Artcat, l’Association pour la Recherche et la Communication pour l'Accès aux Traitements contre le Sida. La troupe initie une distribution de préservatifs Skyn offerts par la marque Manix.

Line Renaud apparaît en vidéo pour déclarer “Une vie sans Sida on y arrivera. Yes we can” ! … avant de déclarer « Now we Can-Can ». Elle se mue alors en meneuse de revue des 50s et fait des pirouettes sur un rainbow flag LGBT dans la suite de cette vidéo.

La folie des années 90


Anouk Viale, tête d’ours sous le bras, prend la parole avec une pointe d’humour, et fait venir une personne du public. C’est au tour de Caroline ce soir de venir danser et défiler.

Cristina Cordula (M6) intervient : Ma chérie, la catastrophe !
Le single sorti par Jean Paul Gaultier dans les années 90, “How to do that”, résonne dans la salle, puis « Supermodel » de RuPaul.

Aux mannequins qui défilent en talons, sur « Vogue » de Madonna, Cristina Cordula demande de l’attitude et de la séduction. Un duel Sappeurs / Vogueurs s’instaure. On sourit en entendant « Sapé comme jamais » de Maître Gims, mais on sait que Jean Paul a toujours aimé ce qui est populaire ; l’Eurovision notamment.

C’est un beau tableau là encore, et avec une quinzaine d’artistes-danseurs sur scène.
Sur le titre « 100 % VIP » de Philippe Catherine, les invités prennent place. On voit s’installer au premier rang, Yvette Leglaire, Pierre et Gilles avec leur chien, Cristina Cordula….

Mademoiselle Catherine Deneuve


Mademoiselle Catherine Deneuve a le plaisir de commenter ce défilé, en vidéo, et y va de ses commentaires.
Smoking no smoking / La jupe pour tous / Sois pro et tait toi / Sous les jupes des garçons / Elle a mis le paquet / Man I feel like a woman / Y a du monde au balcon / Rien à me mettre / Les vraies valeurs / La bombass couture / Ce soir je choppe / Le plus beau jour.

Chaque membre de la troupe du Fashion Freak Show défile en tenue Jean Paul Gaultier.

Après l’instrumental de "This is a man’s man’s world", la blonde Demi-Mondaine chante ; adaptation de la version de la chanteuse Joss Stone reprise pour la publicité "Coco Mademoiselle".

Dans la pénombre, la chanteuse est face à une autre femme, ronde et pulpeuse, sensuelle aux seins nus.



Plastic couture


Le tableau suivant commence au son du « Sweet dreams » du rockeur américain Marylin Manson. Scandales ! Les unes des magazines mettent à l’honneur les tabous. Nabila et Conchita Wurst font les gros titres de la presse à scandales qui va jusqu’à titrer « Jean Paul Gaultier change de sexe » et « Nana devient Mouskouri ».

C’est le commerce de la chirurgie plastique. Nous sommes au supermarché et la voix off nous propose d’acheter des bras au 5ème Etage, d’augmenter le « volume de votre virilité » au 1er étage. On rit en voyant des images d’Igor et Grichka Bogdanoff. La dizaine de créatures aux tenues futuristes, qui défile devant nous, peut faire peur avec ces bouches en cul de poule, ces fesses volumineuses, ce gode miché qui fait partie intégrante du vêtement…

C’est la partie la plus freak de ce Fashion Freak Show. Nous écoutons à nouveau « Sweet dreams », mais cette fois dans sa version originale par le duo anglais Eurythmics. Avec sa voix synthétique, le « plastic couturier » lance « Devenez ce que vous voulez… Le vêtement c’est vous ! ».

Les beautés


Jean Paul Gaultier intervient en images pour parler de la beauté, des beautés… de ce qui est beau ou ne l’est pas selon chacun. Il rappelle que son "rêve à 9 ans était de faire rêver". "La mode n’est pas un objet de consommation seulement. La mode est tout sauf superficielle. Elle est le reflet de la société et il l’utilise pour faire évoluer les mentalités".

On revoit des images de ses précédents défilés avec plein de stars. Sur la scène des Follies Bergère, devant nos yeux, s’en suit un défilé dans l’escalier blanc sur la chanson « Tout le monde » réenregistrée par Zazie qui cite les prénoms de Boy George, Mylène Farmer, Dita von Teese, Florence Foresti, Marion Cotillard, Beth Ditto, Carla Bruni, Sylvie Vartan, Rossy de Palma, Madonna, Nana Mouskouri, Yvette Horner, Rita Mitsouko, Josiane Balasko, Valérie Lemercier, Marion Cotillard, Arielle Dombasle…

France 2 a consacré récemment une émission à Jean Paul Gaultier et à son Fashion Freak Show. Des extraits du spectacle ont été diffusés et des chanteurs sont venus interpréter leurs succès.

Tableau de clôture


La salle applaudie alors que nous sommes plongés dans le noir. Un nouveau tableau s’en suit sur « Le freak » de Chic, que Jean Paul aime visiblement beaucoup. Les danseurs(es) sont assis(es) sur les marches, dénudés… ou avec des collants, couleur chaire, et aux motifs de tatouages. On dirait une publicité pour un de ses parfums. Chacun des membres de la troupe a droit à son moment solo, de danse, alors que le reste du groupe s’immobilise.

Jean Paul Gaultier est là ce soir (et cet après-midi) aux Folies Bergère et monte sur scène pour saluer son public. Quant aux guests, ils apparaissent dans des vignettes sur le mur d’images.


La troupe d'artistes






L'équipe conceptrice du show


puce Créateur du show, auteur, metteur en scène et créateur des costumes : Jean-Paul Gaultier
puce Co Metteur en scène : Tonie Marshall
puce Chorégraphe : Marion Motin
puce Producteur et Directeur musical : Nile Rodgers
puce Assistant mise en scène : Eric Supply
puce Scénographe : Eric Soyer
puce Livret : Raphaël Cioffi
puce Vidéaste : Renaud Rubiano
puce Créateur lumières : Dimitri Vassiliu


Les Folies Bergères revisitées par Jean-Paul Gaultier


Quand on arrive aux Folies Bergères, on se sent déjà ailleurs, dans un monde féérique. Si on y rajoute quelques créations de Jean-Paul Gaultier, le lieu n'en est que plus resplendissant.


Les guests qui ont participé au Freak Show


L’américaine Dita von Teese, l’effeuilleuse burlesque, a participé à 7 représentations de ce show du 22 au 27 janvier 2019. La belle Iris Mittenaere, Miss France 2016 et Miss Univers 2016, a elle aussi participé à 7 représentations du 12 au 17 février 2019. En Mars, c'est la charismatique actrice Rossy de Palma qui intègre la troupe.


Les guests venus voir Freak Show


Madonna est venue voir le spectacle fin septembre 2018. Céline Dion aussi l’a vu fin janvier 2019.


Galleries photos du show


Merci à TS3 pour les photos


Après


Après Dita Von Teese et Rossy de Palma, c'est Catherine Ringer qui a participé en tant que guest à plusieurs représentations.

La revue parisienne s’est arrêtée le 16 juin 2019 aux Folies Bergère.

La troupe s'est produite à :
- Londres du 23 juillet au 2 août 2019,
- Spolète (Italie) du 4 au 6 juillet 2019,
- Saint-Pétersbourg du 31 janvier au 2 février 2020,
- Moscou du 6 au 24 février 2020.
Publié le 27/03/2019

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