Après 7 ans d’absence, le groupe pop irlandais a retrouvé la scène dans sa formation initiale (Dolores, Noel, Mike et Feargal). C’est au Zénith de Paris que nous avons assisté au concert des Cranberries du 22 mars 2010, alors que leur tournée française passe, depuis le début du mois, par plusieurs Zénith de province (Lille, Strasbourg, Nantes et Toulouse) et dans d’autres salles à Bordeaux, Marseille, Amneville et Lyon.
C’est un véritable succès pour le comeback du quatuor qui, au vu des réservations de leur premier concert dans la capitale, a rajouté une seconde date parisienne le 12 avril 2010 (reporté au 31 mai), toujours au Zénith.
Après cette première date parisienne, les Cranberries ont sillonnés les routes de France pour se produire à Rennes, Tours, Limoges, Pau, Nice, Rouen, Amiens et à Montpellier.
Comme pour chacun des concerts auxquels nous assistons, nous vous racontons ci-après le déroulé de cette soirée.
20 h. Les musiciens de la première partie s’installent sur la scène du Zénith. Il y a un clavier, un batteur et une fille en robe verte à la contrebasse. Ces musiciens accompagnent Richard Walters, un chanteur anglais qui livre une pop mélancolique tout en s’accompagnant à la guitare.
Le jeune homme a un indéniable talent avec sa voix douce et sa sensibilité à fleur de peau mais il ne parvient pas à nous faire oublier que nous sommes venus pour les Cranberries, que l’homme remercie d’ailleurs avant d’enchaîner sur une autre chanson.
Richard Walters change de guitare pour jouer quelques chansons intéressantes car plus pop alors que d’autres restent dans le registre de la mélancolie. Pour un titre, le batteur vient s’installer derrière le clavier, qui du coup joue du i-phone !
Puis, Richard raccorde sa guitare avant la prochaine chanson. Le groupe fait quelques bidouillages puis le chanteur s’installe derrière le clavier pour une dernière chanson. Le groupe fait parti de la scène indé anglaise. Il quitte la scène sous quelques applaudissements.
Les techniciens arrivent pour enlever les instruments du groupe de Richard Walters et installer les amplis pour les Cranberries. L’un d’entre eux va jusqu’à tester les guitares une à une.
Une demi heure plus tard, le rideau tombe et les lumières mauves de la scène virevoltent dans tous les sens. Nous découvrons l’opulent décor éclairé en rose. Les Cranberries arrivent sur scène les uns après les autres : Noel Hogan, Mike Hogan et Feargal Lawler ainsi que Denny DeMarchi, un clavier qui ne fait pas parti du groupe mais qui accompagnera les membres durant cette tournée mondiale.
Sur les premières notes de Analyse, extrait de leur quatrième album Wake up and smell the coffee, Dolores O’Riordan fait son entrée le bras en l’air, avant de lancer, sous les cris des spectateurs du Zénith, un "Bonsoir Paris ! ça va bien ? ça va ?".
Puis, au milieu du titre, elle interpelle à nouveau son public avec un "Come on mes amis", et de compter jusqu’à 4 avant le refrain comme pour réveiller le public qui n’est pas encore assez chaud ; la voix de la chanteuse étant sûrement un peu trop en dessous du son des instruments.
A la fin du titre, Dolores prend la parole en français : "Bonsoir Paris ! Ca va bien ? Nous sommes arrivés ce matin en avion. Demain, nous serons à Amsterdam mais ce soir nous sommes avec vous !" Puis, toujours en français dans le texte, l’irlandaise présente le titre suivant Animal instinct en précisant qu’elle l’a écrit en 1997 pour son fils Taylor qui a 12 ans maintenant.
Dolores est finalement très girly avec ses manches mauves qui égaient sa courte robe noire.
Cela ne correspond pas vraiment à l’image qu’elle donnait dans les années 90 où elle avait un look plus austère avec ses cheveux bruns très courts ou parfois teints en blond ou en rouge. Mais, l’année dernière déjà, nous avons découvert des images où Dolores prend une boule à facettes à la main ; signe d’un réel changement pour la jeune femme.
Dolores s’approche ensuite de Noël Hogan, le guitariste désormais barbu pour jouer un titre plus rock How. Ce morceau figure sur leur premier album Everybody else is doing it, so why can't we ? sorti en 1993. A la fin du titre, elle dit encore "Merci mes amis".
Un technicien vient lui installer un pied de micro et lui apporter une guitare blanche alors qu’elle présente Ordinary day, une chanson que "j’ai écrite pour ma deuxième jeune fille… J’ai 2 garçons et 2 filles !" En fait, elle a 3 enfants mais élève aussi le jeune fils qu’avait son mari avant de la rencontrer. Notons aussi qu’"Ordinary day" est le single du premier album solo de Dolores "Are you listening" sorti en 2007.
Puis, en français, elle déclare "J’adore Paris" avant de présenter la première chanson "que nous avons écrite quand nous étions jeunes, nous sommes vieux maintenant". Rires. Elle chante Linger avec un petit bouquet de jonquilles à la main offert par le public.
La sono est meilleure à partir de ce titre où nous pouvons désormais mieux apprécier l’excellente qualité de la voix de Dolores, qui l’entretien en buvant un verre d'eau entre chaque chanson.
Les Cranberries jouent ensuite Dreaming my dreams. Dolores chante cette ballade avec sa guitare blanche autour du coup. L’irlandaise, toujours dans sa robe à franges noires et aux motifs métalliques, invite son public à Chantez avec moi…
Dolores commence alors à présenter la chanson suivante en français avant de poursuivre en anglais. La brune dit qu’à chaque fois qu’elle chante cette composition, elle peut voir ses grands parents. Sur ce When you’re gone, un titre dynamique et à la fois très émouvant, la jeune femme est très à l’aise sur scène et exécute même quelques pas d’une marche un peu militaire.
La chanteuse s’avance vers le public en scandant des "Ooh ooh ooh, We’re gonna break that house down" avant de présenter la chanson suivante en anglais. Just my imagination a également été écrite en 1997 mais nous n’avons pas tout compris de cette présentation mis à part qu’elle a prononcé "gueule de bois" en français. En tout cas, ce soir Dolores ne l’a pas mais elle est plutôt en forme et aligne tous les tubes de Cranberries.
Elle s’approche ensuite du public et demande aux spectateurs des premiers rangs "comment dire en français insomnies ?" Elle s’assoit sur le rebord de la scène afin de communiquer avec son public et avant de chanter le très rock Switch off the moment. Il s’agit d’un autre morceau du second album de Dolores qui contient une belle mélodie à la U2.
Le groupe joue encore des sons plus rock ensuite avec le très remuant Desperate Andy. Un titre sur lequel Denny DeMarchi laissera momentanément son clavier pour une guitare. Ce morceau peut être qualifié d’enjoué malgré son titre.
Dolores quitte ensuite la scène sur la fin de la chanson alors que les musiciens jouent les dernières mesures du morceau. Puis, l’un changera de guitare alors que l’autre ré-accordera la sienne.
La chanteuse prononce certaines paroles des coulisses avant de revenir sur scène pour chanter Time is ticking out, second extrait de leur album Wake up and smell the coffee sorti en 2001.
Les Cranberries passent ensuite à I can’t be with you, autre titre de l’album No need to argue, leur CD le plus vendu à ce jour… et donc que les spectateurs connaissent bien. Dolores quitte la scène à la fin de la chanson alors que les musiciens continuent de jouer cette mélodie qui nous rappelle celles de U2, le plus grand groupe irlandais.
Après 3/4 d’heure de show, la chanteuse marque une petite pause tandis que les musiciens ne tardent pas d’entamer la longue intro du titre suivant sous un bel éclairage bleu tacheté.
Lorsqu’il reconnaît la mélodie, le public commence à fredonner l’air de Ode to my family tandis que Dolores apparaît sur scène pour chanter. Les spectateurs lèvent les bras en l’air en ce remémorant ces mélodies des 90s. Dolores se rapproche du public à la fin du morceau et déclare "You’re amazing... Thank u so much".
A nouveau, une guitare blanche lui ai amené avec un pied de micro. Dolores chante alors Free to decide que le public reprend en chœur avant que cette musicienne accomplie, en plus de composer tous ses chansons, n’exécute un solo de guitare.
C’est ensuite le tour du très rock Salvation d’être joué. Il s’agit du premier extrait de leur troisième album To the faithful departed de 1996. Le petit gimmick fait toujours autant d’effet et le titre parvient à énergiser le public qui reprend les chœurs. Quant à Dolores, elle fait quelques pas de danse et tournoie sur elle-même.
Elle présente ensuite le merveilleux Ridiculous thoughts sur une mise en scène happy avec des lumières multicolores. L’intro est planante avec les fans qui fredonnent la mélodie avant que la petite femme interprète superbement ce petit chef d’œuvre.
Son micro à pied est réinstallé. Lors d’un court break qui nous donnera juste le temps de souffler, le groupe se prépare avant de jouer leur plus gros tube à ce jour. Il s’agit bien sûr du magnifique Zombie que le public reconnaît dès les premières mesures.
Avec sa guitare blanche, Dolores joue face au batteur, Feargal, le riff bien connu. La mise en scène est constituée d’un éclairage rouge qui vire au multicolor sur les "in your head" repris en chœur par le public. Elle lance un Merci Paris avant que l’intégralité du groupe ne quitte la scène.
Bien chauffé, le public applaudi et cri pendant qu’une distribution de ballons aux couleurs irlandaises s’organise dans la fosse. Il s’agit d’une bonne initiative des fans.
3 minutes plus tard, les musiciens reprennent place pour jouer une douce mélodie, alors que la scène est éclairée avec des lumières roses. Dolores revient dans une nouvelle et longue robe noire pour chanter Shattered avec son joli timbre de voix.
Elle a pris dans sa main les 3 ballons que lui ont tendus les fans. En français, elle remercie son public à la fin du morceau en disant "C’est une très bonne surprise, les ballons ! J’aime ça Merci".
Dolores évoque ensuite la Saint Patrick en présentant le morceau suivant You & me dont le clip avait été tourné live à Paris (Bercy) avec des images de la capitale. Comme le précédent titre interprété, il s’agit d’un autre extrait de leur album Bury the Hatchet de 1999.
Dolores O'Riordan chante ensuite The journey une chanson qui contient aussi de belles envolées. Il s’agit du single de son dernier album solo No baggage sorti l’année dernière. La chanteuse, qui serait parmi les 10 plus riches femmes irlandaises, dit merci pour le cadeau. Elle reprend les ballons dans ses mains et confirme que les Cranberries seront de retour dans cette même salle le 12 avril.
Le final de ce spectacle se fera sur Dreams, une chanson tirée de leur premier album. Dolores aime les surprises et nous en fera aussi une en jetant un verre d’eau sur les spectateurs de la fosse. C’est ça le concert rock’n’roll !
Dolores est la première à sortir de scène après s’être approchée sur le devant de la scène. Elle salue le public en s’inclinant. Alors que le reste du groupe quitte la scène à 22h30, le batteur vient vers le public pour lancer le disque de protection de la batterie sur lequel il a joué ce soir.
Les Cranberries nous ont offert un bon spectacle contenant la quasi-totalité de leurs tubes. Dolores était très en forme et très proche du public. Les autres membres du groupe nous ont montré qu’ils étaient toujours de bons musiciens. Toutefois, ils sont vraiment trop restés en retrait par rapport à la chanteuse. Nous n’avons pas vraiment senti de complicité entre le quatuor. Mais, la qualité du spectacle proposé était au rendez vous, c’est l’essentiel.
D’ailleurs, nous pourrons réécouté ce live car le public a eu la possibilité d’acheter le CD live à 20 € à la sortie du concert. Les fans se sont donc tous dirigés vers le stand et sont repartis avec un triple CD. Les 2 premiers disques ont été gravés durant le concert. Le 3ème est un CD vierge qui contient les rappels à télécharger sur un site internet.
C’est une bonne initiative d’avoir un live complet contrairement à d’autres enregistrements publics amputés de quelques morceaux en raison du manque de temps pour tout produire avant que les spectateurs viennent chercher leur CD.
Pour l’instant, leur retour dans les bacs des disquaires et sur les plateformes de téléchargement n’a pas été annoncé. Cependant, comme la majorité de leurs fans, nous aimerions entendre de nouvelles compositions. Peut être bientôt…
Mise à jour
La chanteuse souffrant de la gorge, les Cranberries ont reporté plusieurs concerts dont celui du 12 avril au Zénith de Paris. Ils ont été reprogrammés pour le 31 mai à Paris, le 1er juin à Tours, le 3 à Montpellier, le 4 à Pau, le 6 à Limoges, le 7 à Rennes, le 11 à Rouen, le 12 à Amiens et le 18 juin à Nice.
Ils feront ensuite les festivals français de :
- St Malo des bois (le 12/07),
- Carcassonne (le 2/08),
- Lorient (Festival Interceltique le 6/08),
- Colmar (Foire au Vins le 8/08).
Les Cranberries auront donc donné une vingtaine de 20 dates dans le cadre de leur tournée française 2010.
Les concerts d'Amérique Latine ont aussi été reprogrammés de fin septembre à début octobre 2010.
C’est un véritable succès pour le comeback du quatuor qui, au vu des réservations de leur premier concert dans la capitale, a rajouté une seconde date parisienne le 12 avril 2010 (reporté au 31 mai), toujours au Zénith.
Après cette première date parisienne, les Cranberries ont sillonnés les routes de France pour se produire à Rennes, Tours, Limoges, Pau, Nice, Rouen, Amiens et à Montpellier.
Comme pour chacun des concerts auxquels nous assistons, nous vous racontons ci-après le déroulé de cette soirée.
Le jeune homme a un indéniable talent avec sa voix douce et sa sensibilité à fleur de peau mais il ne parvient pas à nous faire oublier que nous sommes venus pour les Cranberries, que l’homme remercie d’ailleurs avant d’enchaîner sur une autre chanson.
Richard Walters change de guitare pour jouer quelques chansons intéressantes car plus pop alors que d’autres restent dans le registre de la mélancolie. Pour un titre, le batteur vient s’installer derrière le clavier, qui du coup joue du i-phone !
Puis, Richard raccorde sa guitare avant la prochaine chanson. Le groupe fait quelques bidouillages puis le chanteur s’installe derrière le clavier pour une dernière chanson. Le groupe fait parti de la scène indé anglaise. Il quitte la scène sous quelques applaudissements.
Les techniciens arrivent pour enlever les instruments du groupe de Richard Walters et installer les amplis pour les Cranberries. L’un d’entre eux va jusqu’à tester les guitares une à une.
Sur les premières notes de Analyse, extrait de leur quatrième album Wake up and smell the coffee, Dolores O’Riordan fait son entrée le bras en l’air, avant de lancer, sous les cris des spectateurs du Zénith, un "Bonsoir Paris ! ça va bien ? ça va ?".
A la fin du titre, Dolores prend la parole en français : "Bonsoir Paris ! Ca va bien ? Nous sommes arrivés ce matin en avion. Demain, nous serons à Amsterdam mais ce soir nous sommes avec vous !" Puis, toujours en français dans le texte, l’irlandaise présente le titre suivant Animal instinct en précisant qu’elle l’a écrit en 1997 pour son fils Taylor qui a 12 ans maintenant.
Dolores est finalement très girly avec ses manches mauves qui égaient sa courte robe noire.
Dolores s’approche ensuite de Noël Hogan, le guitariste désormais barbu pour jouer un titre plus rock How. Ce morceau figure sur leur premier album Everybody else is doing it, so why can't we ? sorti en 1993. A la fin du titre, elle dit encore "Merci mes amis".
Puis, en français, elle déclare "J’adore Paris" avant de présenter la première chanson "que nous avons écrite quand nous étions jeunes, nous sommes vieux maintenant". Rires. Elle chante Linger avec un petit bouquet de jonquilles à la main offert par le public.
Les Cranberries jouent ensuite Dreaming my dreams. Dolores chante cette ballade avec sa guitare blanche autour du coup. L’irlandaise, toujours dans sa robe à franges noires et aux motifs métalliques, invite son public à Chantez avec moi…
Dolores commence alors à présenter la chanson suivante en français avant de poursuivre en anglais. La brune dit qu’à chaque fois qu’elle chante cette composition, elle peut voir ses grands parents. Sur ce When you’re gone, un titre dynamique et à la fois très émouvant, la jeune femme est très à l’aise sur scène et exécute même quelques pas d’une marche un peu militaire.
Le groupe joue encore des sons plus rock ensuite avec le très remuant Desperate Andy. Un titre sur lequel Denny DeMarchi laissera momentanément son clavier pour une guitare. Ce morceau peut être qualifié d’enjoué malgré son titre.
Les Cranberries passent ensuite à I can’t be with you, autre titre de l’album No need to argue, leur CD le plus vendu à ce jour… et donc que les spectateurs connaissent bien. Dolores quitte la scène à la fin de la chanson alors que les musiciens continuent de jouer cette mélodie qui nous rappelle celles de U2, le plus grand groupe irlandais.
Lorsqu’il reconnaît la mélodie, le public commence à fredonner l’air de Ode to my family tandis que Dolores apparaît sur scène pour chanter. Les spectateurs lèvent les bras en l’air en ce remémorant ces mélodies des 90s. Dolores se rapproche du public à la fin du morceau et déclare "You’re amazing... Thank u so much".
C’est ensuite le tour du très rock Salvation d’être joué. Il s’agit du premier extrait de leur troisième album To the faithful departed de 1996. Le petit gimmick fait toujours autant d’effet et le titre parvient à énergiser le public qui reprend les chœurs. Quant à Dolores, elle fait quelques pas de danse et tournoie sur elle-même.
Elle présente ensuite le merveilleux Ridiculous thoughts sur une mise en scène happy avec des lumières multicolores. L’intro est planante avec les fans qui fredonnent la mélodie avant que la petite femme interprète superbement ce petit chef d’œuvre.
Son micro à pied est réinstallé. Lors d’un court break qui nous donnera juste le temps de souffler, le groupe se prépare avant de jouer leur plus gros tube à ce jour. Il s’agit bien sûr du magnifique Zombie que le public reconnaît dès les premières mesures.
Bien chauffé, le public applaudi et cri pendant qu’une distribution de ballons aux couleurs irlandaises s’organise dans la fosse. Il s’agit d’une bonne initiative des fans.
3 minutes plus tard, les musiciens reprennent place pour jouer une douce mélodie, alors que la scène est éclairée avec des lumières roses. Dolores revient dans une nouvelle et longue robe noire pour chanter Shattered avec son joli timbre de voix.
Dolores évoque ensuite la Saint Patrick en présentant le morceau suivant You & me dont le clip avait été tourné live à Paris (Bercy) avec des images de la capitale. Comme le précédent titre interprété, il s’agit d’un autre extrait de leur album Bury the Hatchet de 1999.
Dolores O'Riordan chante ensuite The journey une chanson qui contient aussi de belles envolées. Il s’agit du single de son dernier album solo No baggage sorti l’année dernière. La chanteuse, qui serait parmi les 10 plus riches femmes irlandaises, dit merci pour le cadeau. Elle reprend les ballons dans ses mains et confirme que les Cranberries seront de retour dans cette même salle le 12 avril.
Dolores est la première à sortir de scène après s’être approchée sur le devant de la scène. Elle salue le public en s’inclinant. Alors que le reste du groupe quitte la scène à 22h30, le batteur vient vers le public pour lancer le disque de protection de la batterie sur lequel il a joué ce soir.
Les Cranberries nous ont offert un bon spectacle contenant la quasi-totalité de leurs tubes. Dolores était très en forme et très proche du public. Les autres membres du groupe nous ont montré qu’ils étaient toujours de bons musiciens. Toutefois, ils sont vraiment trop restés en retrait par rapport à la chanteuse. Nous n’avons pas vraiment senti de complicité entre le quatuor. Mais, la qualité du spectacle proposé était au rendez vous, c’est l’essentiel.
C’est une bonne initiative d’avoir un live complet contrairement à d’autres enregistrements publics amputés de quelques morceaux en raison du manque de temps pour tout produire avant que les spectateurs viennent chercher leur CD.
Pour l’instant, leur retour dans les bacs des disquaires et sur les plateformes de téléchargement n’a pas été annoncé. Cependant, comme la majorité de leurs fans, nous aimerions entendre de nouvelles compositions. Peut être bientôt…
Mise à jour
La chanteuse souffrant de la gorge, les Cranberries ont reporté plusieurs concerts dont celui du 12 avril au Zénith de Paris. Ils ont été reprogrammés pour le 31 mai à Paris, le 1er juin à Tours, le 3 à Montpellier, le 4 à Pau, le 6 à Limoges, le 7 à Rennes, le 11 à Rouen, le 12 à Amiens et le 18 juin à Nice.
Ils feront ensuite les festivals français de :
- St Malo des bois (le 12/07),
- Carcassonne (le 2/08),
- Lorient (Festival Interceltique le 6/08),
- Colmar (Foire au Vins le 8/08).
Les Cranberries auront donc donné une vingtaine de 20 dates dans le cadre de leur tournée française 2010.
Les concerts d'Amérique Latine ont aussi été reprogrammés de fin septembre à début octobre 2010.
www.cranberries.com
Site français sur les Cranberries
Site du Zénith
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