Après la réédition de son album "The fame", c’est une seconde tournée mondiale qu’entame la nouvelle reine de la pop internationale. En effet, ses fans sont de plus en plus nombreux et réclament du Lady Gaga jusqu’à plus soif.
Il semblerait que nous aussi, car c’est à peine plus d’an après avoir vu son concert à l’Olympia que nous avons franchi les portes de Bercy ce vendredi 21 mai afin d’aller revoir sur scène celle qui fait sensation avec ses tenues à chacune de ses apparitions.
Il est vrai que la précédente fois le show avait été, certes intense, mais un peu court car avec seulement un album enregistré, Lady Gaga était seulement restée plus d’une heure sur la scène de la mythique salle du Boulevard des Capucines. Nous attendions donc cette fois, un show encore plus fou... et plus long !
La première partie était assurée par le groupe américain Semi Precious Weapons.
Résumé du concert de Lady Gaga
20h50. Les lumières de Bercy s’éteignent. Un quadrillage noir apparaît sur un rideau blanc qui fait office d’écran circulaire recouvrant la scène. La silhouette de la chanteuse apparaît sur une musique électro contenant des brides du "Finally" de CeCe Peniston. Puis, "I’m a free bitch baby" répète l’américaine.
Puis, c’est l’ombre de Lady Gaga qui apparaît sur l’écran éclairé en mauve. Durant ce Dance in the dark, la chanteuse restera immobile, ne changeant de position que pour un déhanché chorégraphié. La jeune femme se tient en haut d’un escalier dont les barreaux sont remplacés par de grosses seringues. Les spectateurs sont transportés dans l’obscurité des immeubles new-yorkais.
Les spectateurs attendent celle qui fait à chaque fois sensation avec ses looks extravagants. Lady Gaga porte une veste violette à larges épaulettes, une grosse paire de lunettes, de longues bottes tressées et arbore sa coiffure jaune vif découverte dans son clip Telephone.
Sa tenue et ce visuel urbain nous rappellent la prestation de Madonna sur MTV pour le lancement de son tube "Hung up". Les deux chanteuses sont souvent mises en compétition par les journalistes alors que les deux femmes s’apprécient. Elles ont d’ailleurs fait un sketch ensemble dans l’émission "Saturday Night Live" où elles se crêpaient le chignon.
A la fin de cette première chanson, ses danseurs sortent de la voiture disposée au centre de la scène. Celle-ci est enfumée car, selon l’histoire du show, c’est en se rendant au Monster Ball que leur convoi tombe en panne. Lady Gaga chante Glitter and grease en descendant de l’escalier afin de rejoindre ses amis près d’une voiture dont deux croix remplacent le pare brise.
Durant les quelques instants qui succèdent à la fin du titre, Lady Gaga reste seule et immobile sous les applaudissements des spectateurs. La grosse voiture se met à fumer sous des lumières jaunes-vertes qui nous rappellent les nuits new-yorkaises.
Puis, l’américaine retire sa veste, apparaissant ainsi dans son body en latex mauve, comme pour se mettre les mains dans le cambouis. Elle ouvre donc le capot du véhicule qui laisse place à un piano sur lequel elle joue, un pied sur le pare choc, la mélodie de son premier tube Just dance.
L’ensemble des néons (Sexy ugly, Liquor, Implants... et Hotel Hass qui devient Hot Ass) s’illumine lors de l’arrivée soudaine de sa troupe de danseurs euphoriques. Au milieu du titre, elle lance un "Bonsoir Paris !" Puis, la lady s’avance avec ses 4 danseuses comme pour aller à la rencontre de ses fans entassés dans la fosse de Bercy.
De retour au fond de la scène, elle monte de l’autre côté et chante Beautiful dirty rich. Puis, son danseur se rapproche d’elle et lui demande "What is the monster ball ?" Après avoir marqué une pause, elle répond "Monster ball will set you free... Tonight in Paris, mes petits monsters ! I wrote this song 5 years ago... This song is called Vanity. Sing it super fans !" lance t-elle avant d’entamer une chorégraphie et une mise en scène très cabaret.
Sa troupe termine seule cette chanson alors que la star part se changer en coulisse. Lady Gaga revient, pour le titre The Fame, dans une longue robe rouge à voilures en jouant d’un instrument sûrement créé pour l’occasion. Cette sorte de harpe a, en tout cas, été conçue comme une véritable œuvre d’art.
Le morceau se termine sur un riff de guitare tandis que le rideau redescend pour permettre la projection d’un petit film en noir et blanc. Dans cette vidéo, où elle apparaît dans une tenue blanche, une jeune femme brune vêtue de noir l’accompagne. Cette dernière lui crache dessus un liquide verdâtre. Puis, les mains de Lady Gaga sont ensanglantées avant que nous ne voyions ses collaborateurs la métamorphoser pour une séance photo.
Un wagon de métro est ensuite présent sur la scène. Quelques brides de ses anciens titres sont diffusées. Les sirènes retentissent et nous apercevons toute la troupe de danseurs…et Lady Gaga dans une tenue de none. Mais, il s’agit d’une none version gaga : avec une robe à latex transparent et une grande coiffe blanche, qu’elle retire ensuite après être remontée dans le wagon, et avant d'effectuer la chorégraphie de ce Love Game.
Après de longs cris et applaudissements, Lady Gaga prend la parole durant 4 minutes pour communiquer avec son public. Elle crie "Je suis Lady Gaga !" ce qui provoque, bien entendu, de nombreux cris et applaudissements. Un fan lui lance alors une peluche. Elle demande "qu’est ce que c’est ?" avant de se reprendre. "Un chat ? Je déteste les chats ! J’adore seulement les pussys ! Je vous adore Pariiis !"
Miss Gaga remercie ses fans tout en éclairant son public avec une lampe torche, et poursuit "Tonight I want you to free yourself, tonight is the libération ! Somebody told me I wasn’t good enough, pretty enough... I told them to fuck off ! I wanna be a star... So tonight... To the stars ! Avec mes amis !".
Puis, elle reprend le cours du spectacle en anglais mais en incluant quelques mots en français "I don’t know what I’m going to do ! You see, I told my friends about the Monster Ball. I told them that the Monster ball will set them free". Nous traduisons la suite. Nous étions dans ma voiture, mais celle-ci est cassée alors nous avons pris le métro, mais, celui-ci nous a laissé dans un endroit étrange. Et, je ne sais vraiment pas où nous sommes... Pensez vous que je puisse demander à mes amis. Vous savez tout, mes amis gays !
Après avoir lancé "It’s for my french gay boys", elle exécute, toujours dans sa robe blanche, une belle chorégraphie sur Boys boys boys en compagnie de ses danseurs, torses nus et aux pantalons blancs et moulants. Derrière eux, le visuel montre des pistolets comme sortis des œuvres d’Andy Warhol. Elle quitte la scène afin de laisser ses boys pour une chorégraphie qui a ravis les jeunes filles mais surtout les nombreux fans gays qui constituent son public.
Alors que le morceau s’achève au son des guitares, les grilles sur lesquelles sont fixées tous les néons s’écartent. Seule une petite lumière bleue éclaire la scène. La guitare introduit le morceau suivant sur lequel la chanteuse fait son arrivée par un ascenseur qui la propulse sur la scène, son clavier guitare autour du coup. Elle est surélevée durant l’intro du titre qu’elle joue à l’aide de son instrument de forme triangulaire.
C’est dans une tenue noire qu’elle chante Money honey avec des lunettes qui lui masquent les yeux et le front. L’écran derrière elle affiche la chanteuse sous une pluie de paillettes.
La jeune femme de 24 ans fait quelques pas sur l’avancée centrale après avoir retiré sa veste et est désormais en petite tenue en cuir noir cloutée. Avant de retirer son masque noir, Lady Gaga précise "I’ll never forget when Beyonce called". Elle chante alors son dernier single et gros tube du moment Telephone entourée de sa troupe de danseurs. Bercy est très chaud ce soir surtout quand elle précise durant le titre "Je vous adore... Sautez avec moi !"
La chanteuse profite des nombreux applaudissements pour s’installer derrière son piano disposé au centre de la scène. Elle montre à ses fans les 5 trophées qu’elle vient de recevoir aux World Music Awards à Cannes. Sur les premières notes de Brown eyes, elle remercie le public de ses récompenses disposées fièrement sur son piano. Elle est accompagnée d’un violon et de trois guitares.
Sa prestation commence plutôt sobrement mais la chanteuse ne peut s’empêcher de poser son pied droit sur le piano avant de monter à pieds joints sur sa chaise et de descendre sa tête jusqu’aux touches. Mais, cela restera sobre à côté de la statuette qu’elle met dans son entre-jambes avant d’évoquer les "big dick". Puis, elle reprend ce morceau et ses contorsions pour s’asseoir sur le piano, les pieds sur les touches.
Sous les applaudissements et à l’évocation de "French fuck", elle précise qu’elle va maintenant faire un cover. Lady Gaga reprend alors le tube Stand my me que le public connaît bien. Elle termine cette chanson debout sur son tabouret en prenant la célèbre pause de Grace Jones immortalisée par Jean-Paul Goude.
Toujours en dessous noirs, Lady Gaga poursuit son spectacle avec Speechless. Les larmes l’envahissent sur cette chanson lorsque le public reprend en chœur les paroles. Elle laisse le public chanter le refrain alors que la lumière éclaire le public entassé dans Bercy. Il semblerait que ce soit ainsi à chacun de ces shows...et donc pas vraiment une réaction spontanée (peu importe !). La pop star marque même un temps de pause durant le titre car les spectateurs présents à Bercy ne cessent de l’applaudir.
Debout sur sa chaise (la tête en bas !), elle déclare "I will give you... I will do anything for you... I have wrote such a good new album... but I have to wait !" qui déclenche les cris des fans en délire et impatients d'écouter ses dernières compositions. Puis, l’américaine reprend le morceau (très "étiré" dans ce Monster Ball Tour) comme si de rien n’était.
"Je suis mourré mon corps (coeur) est cassé" lance-t-elle à l'assistance avant que le rideau central ne l'encercle sur cette avancée de scène. Sur une musique techno, la chanteuse est comme aspirée par un tourbillon dans le petit film alors diffusé sur l'écran circulaire.
Lorsque celui-ci se retire en hauteur, la chanteuse refait son apparition, d'abord entourée de sa troupe puis seule lorsqu’un ascenseur la surélève. Dans sa robe blanche, Lady Gaga interprète So happy I could die. Cette scène est féérique, à l'image de sa robe qui la transforme en jolie libellule.
Puis, elle rejoint la scène principale où ont été installés deux énormes arbres sans feuille. La chanteuse est transportée dans Central Park durant cette partie du spectacle intitulée "Forest". Un nouveau visuel est projeté. On y voit un montage d’images où Lady Gaga se contorsionne sur une musique électronique.
La mise en scène de ce passage est alors plus sombre avec un éclairage vert. Après que des notes de synthétiseur aient été jouées pendant quelques minutes. Lady Gaga marque son retour dans une robe de plumes blanches qui la camoufle totalement durant Monster. Ce titre donne son nom à la tournée mondiale et à la réédition de l’album. L'écran diffuse aussi un visuel représentant des branches en fond de scène, comme pour accentuer ce côté inquiétant de cette errance nocturne.
Elle revient dans un corset en cuir noir avant de s’écrouler sur scène. Elle s’étale un liquide rouge sur le haut du torse pour simuler une morsure. Elle crie alors "Do you want me to die ?" avant de s'exclamer avec un "Scream for me Paris !". Puis, "Mon coeur cassé" et des surprenants "Hate money, Je déteste money ! I prefer a giant dose of bullshit anyday... " déclare t-elle avant que n'intervienne une guitare acoustique.
Sa troupe revient sur scène, sur les premières notes de Teeth, un morceau de la réédition de son album. Un clip intéressant mais non officiel (?) a été réalisé par Sergio Ceron pour cette chanson. Il est visible sur YouTube et met en scène deux gays dans une scène SM vampirique.
Sur la scène de Bercy, elle entame une chorégraphie avec sa troupe alignée à ses côtés. Le visuel, projeté derrière, montre un gros plan d'une gueule de chien, comme pour symboliser une agression canine.
Elle termine sur l’avancée centrale pour faire face à une grande statue argentée aux ailes vertes. Celle-ci figure alors au fond de la scène comme pour simuler une apparition divine sous des notes de violon. Lady Gaga semble être en bonne voie de trouver le chemin de son Monster Ball.
"Chantez avec moi !" crie-t-elle à son public français sur Alejandro, son dernier single dont la (longue) vidéo venait d'être tournée par Steven Klein. Puis, elle se baigne dans la fontaine de jouvence de cet "Alejandro" avant que l'un de ses danseurs black ne la porte dans ses bras jusqu’à l'avancée centrale.
Après une petite chorégraphie en duo, elle repart avec son danseur sur la scène principale. Elle le laisse alors que les lumières s’éteignent mais celui-ci est vite rejoint par un autre danseur qui l’embrasse goulûment dans une obscurité relative.
Le rideau redescend pour la projection d'un film en noir et blanc dans lequel nous pouvons voir des cagoules et tout un attirail SM. La chanteuse commente elle-même ce film en voix off. Dans ce texte, elle dit à propos de ses fans "They are the kings. They are the queens. They write the history of the kingdom...". La chanteuse serait comme prisonnière de ce royaume. Ce texte mystérieux ferait aussi allusion à sa tante décédée en 1974.
Bercy est plongé dans le noir alors que retentissent les "Na-na na-na" de Poker face. Le public hystérique découvre alors la chanteuse dans une combinaison noire moulante avec des paillettes et des chaînes. Elle est entourée de sa troupe de danseurs qui portent des blousons en jeans déchirés et des pantacourts noirs. Ensemble, ils font une belle chorégraphie sur l’avant scène, tandis qu’à l’arrière, l’écran diffuse les images live.
En introduction du prochain titre, une séquence en noir et blanc est diffusée. On y voit Lady Gaga sur un objet qui s’avance au ciel comme une fusée sur le morceau d’electro minimal "Girls" de Style of Eye. Il se termine par un gros plan de la chanteuse qui fume une cigarette.
Bercy est plongée dans le noir jusqu’à l’arrivée de Lady Gaga dans une nouvelle robe verte. Elle est toute fébrile avec ses 2 danseuses et son danseur car ils ne semblent pas savoir où ils se trouvent. Dans cette atmosphère de peur, ses trois complices finissent par l’abandonner juste avant que celle-ci ne se retrouve nez à nez avec une créature géante aux dents luminescentes.
Face aux tentacules de ce monstre, Lady Gaga chante Paparazzi. Mais, alors que tout le monde pense qu’elle a été engloutie par la bête, la nouvelle princesse de la pop est réintroduite sur scène par un ascenseur central, et c’est là que nous la découvrons dans une nouvelle tenue aux seins coniques crachant des étincelles. "Let’s go to the monster ball ! Au revoir mes amis... à bientôt !" lance la nouvelle diva à ses admirateurs qui se comptent désormais par millions dans le monde entier.
Avant que le final ne débute avec l'hymne Bad romance, les fans sortent des centaines de ballons rouges et blancs, reprenant ainsi les couleurs de ce merveilleux clip. Ca y est, Lady Gaga est arrivée au Monster Ball ! La chanteuse est installée dans des cercles rouges qui tournoient autour d’elle, pour former une bulle luminescente au centre de la scène.
Tout Bercy reprend en chœur les paroles de ce gros tube de Lady Gaga qui porte une tenue argentée aux épaulettes pointues. C’est l’occasion pour elle de livrer une dernière belle chorégraphie aux côtés de sa troupe. Habillée en blanc, celle-ci reste figée autour de la diva lorsque la musique s’arrête sous les applaudissements euphoriques de ses nombreux fans français présents à Bercy. Les artistes quittent alors la scène tandis que les musiciens reprennent cette mélodie.
Juste après ces deux dates parisiennes (21 et 22 mai), Lady Gaga était à Strasbourg le 25 mai. La chanteuse américaine reviendra en France les 22 et 23 octobre à Bercy et le 2 décembre à la Halle Tony Garnier (Lyon).
Il semblerait que nous aussi, car c’est à peine plus d’an après avoir vu son concert à l’Olympia que nous avons franchi les portes de Bercy ce vendredi 21 mai afin d’aller revoir sur scène celle qui fait sensation avec ses tenues à chacune de ses apparitions.
La première partie était assurée par le groupe américain Semi Precious Weapons.
Résumé du concert de Lady Gaga
20h50. Les lumières de Bercy s’éteignent. Un quadrillage noir apparaît sur un rideau blanc qui fait office d’écran circulaire recouvrant la scène. La silhouette de la chanteuse apparaît sur une musique électro contenant des brides du "Finally" de CeCe Peniston. Puis, "I’m a free bitch baby" répète l’américaine.
Puis, c’est l’ombre de Lady Gaga qui apparaît sur l’écran éclairé en mauve. Durant ce Dance in the dark, la chanteuse restera immobile, ne changeant de position que pour un déhanché chorégraphié. La jeune femme se tient en haut d’un escalier dont les barreaux sont remplacés par de grosses seringues. Les spectateurs sont transportés dans l’obscurité des immeubles new-yorkais.
Les spectateurs attendent celle qui fait à chaque fois sensation avec ses looks extravagants. Lady Gaga porte une veste violette à larges épaulettes, une grosse paire de lunettes, de longues bottes tressées et arbore sa coiffure jaune vif découverte dans son clip Telephone.
Sa tenue et ce visuel urbain nous rappellent la prestation de Madonna sur MTV pour le lancement de son tube "Hung up". Les deux chanteuses sont souvent mises en compétition par les journalistes alors que les deux femmes s’apprécient. Elles ont d’ailleurs fait un sketch ensemble dans l’émission "Saturday Night Live" où elles se crêpaient le chignon.
A la fin de cette première chanson, ses danseurs sortent de la voiture disposée au centre de la scène. Celle-ci est enfumée car, selon l’histoire du show, c’est en se rendant au Monster Ball que leur convoi tombe en panne. Lady Gaga chante Glitter and grease en descendant de l’escalier afin de rejoindre ses amis près d’une voiture dont deux croix remplacent le pare brise.
Durant les quelques instants qui succèdent à la fin du titre, Lady Gaga reste seule et immobile sous les applaudissements des spectateurs. La grosse voiture se met à fumer sous des lumières jaunes-vertes qui nous rappellent les nuits new-yorkaises.
Puis, l’américaine retire sa veste, apparaissant ainsi dans son body en latex mauve, comme pour se mettre les mains dans le cambouis. Elle ouvre donc le capot du véhicule qui laisse place à un piano sur lequel elle joue, un pied sur le pare choc, la mélodie de son premier tube Just dance.
L’ensemble des néons (Sexy ugly, Liquor, Implants... et Hotel Hass qui devient Hot Ass) s’illumine lors de l’arrivée soudaine de sa troupe de danseurs euphoriques. Au milieu du titre, elle lance un "Bonsoir Paris !" Puis, la lady s’avance avec ses 4 danseuses comme pour aller à la rencontre de ses fans entassés dans la fosse de Bercy.
De retour au fond de la scène, elle monte de l’autre côté et chante Beautiful dirty rich. Puis, son danseur se rapproche d’elle et lui demande "What is the monster ball ?" Après avoir marqué une pause, elle répond "Monster ball will set you free... Tonight in Paris, mes petits monsters ! I wrote this song 5 years ago... This song is called Vanity. Sing it super fans !" lance t-elle avant d’entamer une chorégraphie et une mise en scène très cabaret.
Sa troupe termine seule cette chanson alors que la star part se changer en coulisse. Lady Gaga revient, pour le titre The Fame, dans une longue robe rouge à voilures en jouant d’un instrument sûrement créé pour l’occasion. Cette sorte de harpe a, en tout cas, été conçue comme une véritable œuvre d’art.
Le morceau se termine sur un riff de guitare tandis que le rideau redescend pour permettre la projection d’un petit film en noir et blanc. Dans cette vidéo, où elle apparaît dans une tenue blanche, une jeune femme brune vêtue de noir l’accompagne. Cette dernière lui crache dessus un liquide verdâtre. Puis, les mains de Lady Gaga sont ensanglantées avant que nous ne voyions ses collaborateurs la métamorphoser pour une séance photo.
Un wagon de métro est ensuite présent sur la scène. Quelques brides de ses anciens titres sont diffusées. Les sirènes retentissent et nous apercevons toute la troupe de danseurs…et Lady Gaga dans une tenue de none. Mais, il s’agit d’une none version gaga : avec une robe à latex transparent et une grande coiffe blanche, qu’elle retire ensuite après être remontée dans le wagon, et avant d'effectuer la chorégraphie de ce Love Game.
Après de longs cris et applaudissements, Lady Gaga prend la parole durant 4 minutes pour communiquer avec son public. Elle crie "Je suis Lady Gaga !" ce qui provoque, bien entendu, de nombreux cris et applaudissements. Un fan lui lance alors une peluche. Elle demande "qu’est ce que c’est ?" avant de se reprendre. "Un chat ? Je déteste les chats ! J’adore seulement les pussys ! Je vous adore Pariiis !"
Miss Gaga remercie ses fans tout en éclairant son public avec une lampe torche, et poursuit "Tonight I want you to free yourself, tonight is the libération ! Somebody told me I wasn’t good enough, pretty enough... I told them to fuck off ! I wanna be a star... So tonight... To the stars ! Avec mes amis !".
Puis, elle reprend le cours du spectacle en anglais mais en incluant quelques mots en français "I don’t know what I’m going to do ! You see, I told my friends about the Monster Ball. I told them that the Monster ball will set them free". Nous traduisons la suite. Nous étions dans ma voiture, mais celle-ci est cassée alors nous avons pris le métro, mais, celui-ci nous a laissé dans un endroit étrange. Et, je ne sais vraiment pas où nous sommes... Pensez vous que je puisse demander à mes amis. Vous savez tout, mes amis gays !
Après avoir lancé "It’s for my french gay boys", elle exécute, toujours dans sa robe blanche, une belle chorégraphie sur Boys boys boys en compagnie de ses danseurs, torses nus et aux pantalons blancs et moulants. Derrière eux, le visuel montre des pistolets comme sortis des œuvres d’Andy Warhol. Elle quitte la scène afin de laisser ses boys pour une chorégraphie qui a ravis les jeunes filles mais surtout les nombreux fans gays qui constituent son public.
Alors que le morceau s’achève au son des guitares, les grilles sur lesquelles sont fixées tous les néons s’écartent. Seule une petite lumière bleue éclaire la scène. La guitare introduit le morceau suivant sur lequel la chanteuse fait son arrivée par un ascenseur qui la propulse sur la scène, son clavier guitare autour du coup. Elle est surélevée durant l’intro du titre qu’elle joue à l’aide de son instrument de forme triangulaire.
C’est dans une tenue noire qu’elle chante Money honey avec des lunettes qui lui masquent les yeux et le front. L’écran derrière elle affiche la chanteuse sous une pluie de paillettes.
La jeune femme de 24 ans fait quelques pas sur l’avancée centrale après avoir retiré sa veste et est désormais en petite tenue en cuir noir cloutée. Avant de retirer son masque noir, Lady Gaga précise "I’ll never forget when Beyonce called". Elle chante alors son dernier single et gros tube du moment Telephone entourée de sa troupe de danseurs. Bercy est très chaud ce soir surtout quand elle précise durant le titre "Je vous adore... Sautez avec moi !"
La chanteuse profite des nombreux applaudissements pour s’installer derrière son piano disposé au centre de la scène. Elle montre à ses fans les 5 trophées qu’elle vient de recevoir aux World Music Awards à Cannes. Sur les premières notes de Brown eyes, elle remercie le public de ses récompenses disposées fièrement sur son piano. Elle est accompagnée d’un violon et de trois guitares.
Sa prestation commence plutôt sobrement mais la chanteuse ne peut s’empêcher de poser son pied droit sur le piano avant de monter à pieds joints sur sa chaise et de descendre sa tête jusqu’aux touches. Mais, cela restera sobre à côté de la statuette qu’elle met dans son entre-jambes avant d’évoquer les "big dick". Puis, elle reprend ce morceau et ses contorsions pour s’asseoir sur le piano, les pieds sur les touches.
Sous les applaudissements et à l’évocation de "French fuck", elle précise qu’elle va maintenant faire un cover. Lady Gaga reprend alors le tube Stand my me que le public connaît bien. Elle termine cette chanson debout sur son tabouret en prenant la célèbre pause de Grace Jones immortalisée par Jean-Paul Goude.
Toujours en dessous noirs, Lady Gaga poursuit son spectacle avec Speechless. Les larmes l’envahissent sur cette chanson lorsque le public reprend en chœur les paroles. Elle laisse le public chanter le refrain alors que la lumière éclaire le public entassé dans Bercy. Il semblerait que ce soit ainsi à chacun de ces shows...et donc pas vraiment une réaction spontanée (peu importe !). La pop star marque même un temps de pause durant le titre car les spectateurs présents à Bercy ne cessent de l’applaudir.
Debout sur sa chaise (la tête en bas !), elle déclare "I will give you... I will do anything for you... I have wrote such a good new album... but I have to wait !" qui déclenche les cris des fans en délire et impatients d'écouter ses dernières compositions. Puis, l’américaine reprend le morceau (très "étiré" dans ce Monster Ball Tour) comme si de rien n’était.
"Je suis mourré mon corps (coeur) est cassé" lance-t-elle à l'assistance avant que le rideau central ne l'encercle sur cette avancée de scène. Sur une musique techno, la chanteuse est comme aspirée par un tourbillon dans le petit film alors diffusé sur l'écran circulaire.
Lorsque celui-ci se retire en hauteur, la chanteuse refait son apparition, d'abord entourée de sa troupe puis seule lorsqu’un ascenseur la surélève. Dans sa robe blanche, Lady Gaga interprète So happy I could die. Cette scène est féérique, à l'image de sa robe qui la transforme en jolie libellule.
Puis, elle rejoint la scène principale où ont été installés deux énormes arbres sans feuille. La chanteuse est transportée dans Central Park durant cette partie du spectacle intitulée "Forest". Un nouveau visuel est projeté. On y voit un montage d’images où Lady Gaga se contorsionne sur une musique électronique.
La mise en scène de ce passage est alors plus sombre avec un éclairage vert. Après que des notes de synthétiseur aient été jouées pendant quelques minutes. Lady Gaga marque son retour dans une robe de plumes blanches qui la camoufle totalement durant Monster. Ce titre donne son nom à la tournée mondiale et à la réédition de l’album. L'écran diffuse aussi un visuel représentant des branches en fond de scène, comme pour accentuer ce côté inquiétant de cette errance nocturne.
Elle revient dans un corset en cuir noir avant de s’écrouler sur scène. Elle s’étale un liquide rouge sur le haut du torse pour simuler une morsure. Elle crie alors "Do you want me to die ?" avant de s'exclamer avec un "Scream for me Paris !". Puis, "Mon coeur cassé" et des surprenants "Hate money, Je déteste money ! I prefer a giant dose of bullshit anyday... " déclare t-elle avant que n'intervienne une guitare acoustique.
Sa troupe revient sur scène, sur les premières notes de Teeth, un morceau de la réédition de son album. Un clip intéressant mais non officiel (?) a été réalisé par Sergio Ceron pour cette chanson. Il est visible sur YouTube et met en scène deux gays dans une scène SM vampirique.
Sur la scène de Bercy, elle entame une chorégraphie avec sa troupe alignée à ses côtés. Le visuel, projeté derrière, montre un gros plan d'une gueule de chien, comme pour symboliser une agression canine.
Elle termine sur l’avancée centrale pour faire face à une grande statue argentée aux ailes vertes. Celle-ci figure alors au fond de la scène comme pour simuler une apparition divine sous des notes de violon. Lady Gaga semble être en bonne voie de trouver le chemin de son Monster Ball.
"Chantez avec moi !" crie-t-elle à son public français sur Alejandro, son dernier single dont la (longue) vidéo venait d'être tournée par Steven Klein. Puis, elle se baigne dans la fontaine de jouvence de cet "Alejandro" avant que l'un de ses danseurs black ne la porte dans ses bras jusqu’à l'avancée centrale.
Après une petite chorégraphie en duo, elle repart avec son danseur sur la scène principale. Elle le laisse alors que les lumières s’éteignent mais celui-ci est vite rejoint par un autre danseur qui l’embrasse goulûment dans une obscurité relative.
Le rideau redescend pour la projection d'un film en noir et blanc dans lequel nous pouvons voir des cagoules et tout un attirail SM. La chanteuse commente elle-même ce film en voix off. Dans ce texte, elle dit à propos de ses fans "They are the kings. They are the queens. They write the history of the kingdom...". La chanteuse serait comme prisonnière de ce royaume. Ce texte mystérieux ferait aussi allusion à sa tante décédée en 1974.
Bercy est plongé dans le noir alors que retentissent les "Na-na na-na" de Poker face. Le public hystérique découvre alors la chanteuse dans une combinaison noire moulante avec des paillettes et des chaînes. Elle est entourée de sa troupe de danseurs qui portent des blousons en jeans déchirés et des pantacourts noirs. Ensemble, ils font une belle chorégraphie sur l’avant scène, tandis qu’à l’arrière, l’écran diffuse les images live.
En introduction du prochain titre, une séquence en noir et blanc est diffusée. On y voit Lady Gaga sur un objet qui s’avance au ciel comme une fusée sur le morceau d’electro minimal "Girls" de Style of Eye. Il se termine par un gros plan de la chanteuse qui fume une cigarette.
Bercy est plongée dans le noir jusqu’à l’arrivée de Lady Gaga dans une nouvelle robe verte. Elle est toute fébrile avec ses 2 danseuses et son danseur car ils ne semblent pas savoir où ils se trouvent. Dans cette atmosphère de peur, ses trois complices finissent par l’abandonner juste avant que celle-ci ne se retrouve nez à nez avec une créature géante aux dents luminescentes.
Face aux tentacules de ce monstre, Lady Gaga chante Paparazzi. Mais, alors que tout le monde pense qu’elle a été engloutie par la bête, la nouvelle princesse de la pop est réintroduite sur scène par un ascenseur central, et c’est là que nous la découvrons dans une nouvelle tenue aux seins coniques crachant des étincelles. "Let’s go to the monster ball ! Au revoir mes amis... à bientôt !" lance la nouvelle diva à ses admirateurs qui se comptent désormais par millions dans le monde entier.
Avant que le final ne débute avec l'hymne Bad romance, les fans sortent des centaines de ballons rouges et blancs, reprenant ainsi les couleurs de ce merveilleux clip. Ca y est, Lady Gaga est arrivée au Monster Ball ! La chanteuse est installée dans des cercles rouges qui tournoient autour d’elle, pour former une bulle luminescente au centre de la scène.
Tout Bercy reprend en chœur les paroles de ce gros tube de Lady Gaga qui porte une tenue argentée aux épaulettes pointues. C’est l’occasion pour elle de livrer une dernière belle chorégraphie aux côtés de sa troupe. Habillée en blanc, celle-ci reste figée autour de la diva lorsque la musique s’arrête sous les applaudissements euphoriques de ses nombreux fans français présents à Bercy. Les artistes quittent alors la scène tandis que les musiciens reprennent cette mélodie.
Juste après ces deux dates parisiennes (21 et 22 mai), Lady Gaga était à Strasbourg le 25 mai. La chanteuse américaine reviendra en France les 22 et 23 octobre à Bercy et le 2 décembre à la Halle Tony Garnier (Lyon).
www.ladygaga.com
www.ladygaga-source.com
Site officiel français de Lady Gaga
Twitter officiel de Lady Gaga
LadyGaga - Source
Gagavision.net
Site de l'Accor Hotel Arena
Site officiel de Beyoncé Knowles
Twitter de Beyonce
Facebook de Beyonce
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