Notre amie Karine, webmaster de l’excellente KDJ eurodance encyclopédie, a assisté au concert de Dj Bobo à Cologne (Allemagne). Elle nous a proposé son compte rendu que nous publions avec plaisir, qu’elle en soit ici remerciée.
DJ BoBo Tourspot Dancing Las Vegas
Afin d'admirer Cologne by night et d'économiser 2.80 € par personne, nous avons opté pour la marche à pied. En moins de 20 min, nous arrivons à la salle omnisport Lanxess Arena (nouveau nom du Köln Arena depuis 2008). Lanxess est un groupe chimique allemand. La marque est peu connue en France, cependant elle y possède une filiale dont le siège social est à Courbevoie. Mais je m'égare... DJ Bobo fait partie des premiers artistes ayant inauguré cette salle de concert, comme il se plaît à le rappeler à chaque fois qu'il s'y produit.
Dancing Las Vegas est le concert anniversaire des 20 ans de carrière de DJ Bobo. Rappelons que l'artiste, injustement méconnu en France qui n'a retenu de lui que "Chihuahua" (et encore...), reste, grâce à ses productions de qualité et ses shows à l'américaine, une valeur sûre en Suisse germanophone, Allemagne et Autriche. Il compte également de nombreux fans à l'international, notamment en Amérique du Sud. En ces temps de notoriété éphémère, il réussit l'exploit de continuer à plaire aux fans de la première heure tout en fédérant les plus jeunes. Avec ce concert-jubilé, il revient sur les moments les plus mémorables de sa carrière.
Le concert était initialement programmé le 8 juin 2012, mais a été décalé au 20 octobre pour cause de match de foot. Evidemment, les tickets achetés pour juin demeurent valables. La billetterie ne s'est pas vraiment préoccupée de savoir comment les fans étrangers qui avaient réservé leur voyage à l'avance allaient pouvoir s'en sortir. Le remboursement des places était cependant possible, à condition de s'acquitter de frais de dossier supplémentaires, y a pas de petit bénéfice.
C'est une des dernières dates de la tournée Dancing Las Vegas, initiée à l'Europa-Park de Rust fin 2012, et qui s'y terminera également cette année pour une spéciale halloween.
Le début du concert est prévu à 20 heures, ouverture des portes à 18h30. L'entrée se fait dans le calme, peu d'attente, certaines salles françaises feraient bien de s'en inspirer.
Et à l'extérieur et dans le hall d'accueil du Lanxess Arena, une association de lutte contre le cancer que DJ Bobo parraine a mis en place une manière originale de collecter des fonds, dans la thématique Las Vegas. Après avoir versé une contribution, les participants ont accès à une roue et un tirage de cartes. Le gagnant aura droit à un accès meet & greet lui permettant de rencontrer DJ Bobo après le concert.
Egalement installée dans le hall, la traditionnelle boutique, d'année en année moins bien fournie. Cette fois-ci, les effectifs ont été réduits : une seule vendeuse doit s'occuper de tout le monde. En rayon, les DVD (making of et concert de Berlin) et l'album actuels, quelques DVD des concerts des années passés, le T-shirt de la tournée (qui comporte encore la date du 8 juin pour le concert de Cologne), des chihuahuas en peluche, des lunettes à montures serties de LED clignotantes, des badges souvenir, des coussins, posters-drapeau et un livre retraçant la carrière de DJ Bobo. Tous peuvent être retrouvés sur la boutique en ligne officielle.
Le concert débute très à l'heure. Tandis que l'éclairage baisse progressivement, une voix off explique les consignes de sécurité, non sans humour... Pas de première partie, contrairement au concert de Berlin, qui avait permis de découvrir le groupe de beatbox Sonic Suite. L'explication de leur absence pourrait résider dans le fait qu'ils participaient à Taiwan à la World Vocal Competition 2 jours, compétition durant laquelle ils ont remporté de nombreux prix.
Le show débute, comme il se doit, avec Viva Las Vegas, sous une rafale d'applaudissements. Le rideau tombe, révélant une scène pharaonique (26m de large, 16m de profondeur) évoquant la magie de Las Vegas et ses contrastes d'ombres et de lumière. De chaque côté, deux immenses statues sexy et légèrement vêtues, l'une d'un ange, l'autre d'une diablesse, chacune tenant un élément de l'éclairage. Elle comporte deux plateformes reliées par 3 séries d'escaliers, soutenues par des statues dorées façon oscar. Parmi les éléments de décor les plus remarquables : une radio géante très vintage, et une cadillac rouge. Pas d'écran géant, juste un petit, de forme ovale, évoquant le mythique panneau d'accueil de Las Vegas.
DJ Bobo, tout de blanc vêtu, est accompagné de ses deux choristes favorites : son épouse et costumière Nancy (en ange glamour, tout en blanc, avec une immense paire d'ailes dans le dos) et Claire Alexander (en diablesse, vêtue d'une perruque rouge, d'une robe ultra-courte de la même couleur, de petites cornes sur les épaules, et de porte jarretelles). Les chorégraphies sont assurées par quatre danseuses habillées d'un trikini blanc complété par une traîne étincelante (Mary Anne Scheffers, Tiziana Cocca, Misty Miller, Zita Karsai), et de quatre danseurs en blazer pailleté noir. Parmi eux, Curtis Burger, le fidèle compagnon depuis 20 ans, et Renick Bernadina coiffé de sa mythique crête. Egalement le suisse Guy Mäder et l'italien Massimo Di Muro.
Le show est rodé, les chorégraphies millimétrées, les costumes éblouissants : nous savons que nous allons passer un bon moment de pur entertainment.
L'éclairage devient plus intime, l'ambiance plus nostalgique. DJ Bobo s'assoit sur le poste de radio géant et entonne le premier couplet de I love my radio. Le poste radio s'avance doucement sur la scène, discrètement poussé par les danseurs. Ceux-ci passent ensuite au premier plan, exécutant une chorégraphie en jouant avec des cannes, façon Broadway.
Retour à un éclairage plus vif avec Everybody's gonna dance. Pyramides de lumière grandioses, multiples poursuites, du grand DJ Bobo. Il n'en faut pas plus au public pour se lever et battre des mains.
Pour Let the good times roll, DJ Bobo, perché sur la cadillac, s'est coiffé d'un chapeau de type borsalino. A ses côtés, un batteur, un claviériste et un guitariste, habillés à la Blues brothers (avec des lunettes noires dont les branches comportent des LED clignotantes, vendues à la boutique). Sur la 2e plate-forme, les choeurs sont assurés par 5 de ses danseurs.
Un écran se déplie. DJ Bobo explique qu'il a retrouvé dans son grenier une VHS... il fait une pause, lance un regard complice : "Pour les moins de 30 ans, je vais expliquer ce qu'est une VHS". Rires. Le ton est donné. Les plus hilaires sont probablement les spectateurs de notre génération... "VHS, ce n'est pas un produit dangereux... C'était le blu-ray de l'époque" (durant le concert de Berlin retransmis en direct sur le web, il avait expliqué aux plus jeunes ce qu'était un disque vinyle).
Après cette petite introduction, il nous invite à revenir sur les premières années de sa carrière. Sur l'écran défilent les images de son enfance : "Mon premier avion... ma première voiture... j'avais 5 ans". Réaction spontanée du public, un "ooooh" plein d'attendrissement, qui lui fait tellement plaisir qu'il nous demande de le refaire.
Puis, ce sont les désormais classique images de DJ Bobo breakdancer et champion du monde de deejaying, commentées avec humour. "Trois ans plus tard, je sortais mon premier hit". Et c'est le coup d'envoi pour Somebody dance with me, suivi des désormais classiques titres eurodance Take control, et Let the dream come true. DJ Bobo s'en donne à coeur joie, le public est conquis.
L'ambiance lumineuse s'adoucit, la scène se pare de tons roses et violets. L'équipe se retire en coulisses, laissant la place à un duo de danseurs (la danseuse est Zita Karsai) qui exécutent une chorégraphie sur What a feeling (chanté par une voix féminine) sous une cascade d'eau de 12 mètres. La chorégraphie se termine par un duo athlétique et sensuel sur la cadillac, qui a été pour l'occasion recouverte d'un revêtement imperméable.
Retour de l'équipe au grand complet sur les premières notes de Hero of the night. Rugissement de guitare électrique. Une multitude de projecteurs s'entrecroisent. Les danseurs ont revêtu des costumes imprimés de noir et de blanc, façon camouflage fantaisie, et agitent des drapeaux en rythme.
Le concert continue sous le signe de l'euro-reggae avec Around the world, enchaînée avec Respect yourself. DJ Bobo partage la salle en deux et demande au public d'agiter les bras en fonction de ses indications. Tous s'exécutent dans une bonne humeur communicative : tout le monde s'amuse, à commencer par DJ Bobo lui-même. La salle est transformée en un espace mouvant, le résultat est époustouflant.
L'ambiance monte encore en intensité avec les superbes Amazing life et le désormais classique Freedom. Plus qu'un hit, c'est un véritable hymne, repris en choeur par la salle entière. L'affiche géante qui semblait composer le fond de la scène se révèle être un rideau, qui s'escamote brusquement pour révéler une 3e plateforme.
Puis l'atmosphère passe en mode ballade intimiste. DJ Bobo, assis sur les marches, nous interprète Love never dies, tandis que derrière lui, un duo de patineurs artistiques (de la troupe Holiday on Ice) effectue des figures sur la 3e plateforme (on peut saluer les efforts et les moyens techniques déployés pour mettre en place cette mini-patinoire).
DJ Bobo se lève, descend les marches et annonce l'arrivée de la mythique star des 80s Sandra. Elle est vêtue d'une robe de princesse semblable à celle qu'elle portait durant le shooting de son dernier vidéoclip sur la scène du Torwar de Varsovie le mois dernier. Ensemble, ils interprètent Secrets of love. Souriante, elle évolue avec grâce sur scène.
Puis DJ Bobo nous laisse en compagnie de Sandra, qui chante son actuel single Infinite kiss, suivi du grand classique Maria Magdalena. Et c'est tout. Nous aurions bien aimé quelques chansons de plus... Le lendemain, nous apprendrons que c'était sa première apparition live en Allemagne depuis 15 ans !
Puis, retour de DJ Bobo, qui a revêtu un costume étincelant aux reflets dorés, et entonne les premières notes de You drive me crazy. Perché sur la 1e plate-forme, il fait un vrai d'un duo avec une de ses danseuses, qui commence innocemment sa chorégraphie vêtue d'un imperméable blanc... pour dévoiler un ensemble rouge très court dès le premier refrain. Elle est rejointe par deux de ses consoeurs au deuxième refrain, pour une chorégraphie endiablée.
Pour Vampires are alive, la scène se pare de reflets bleus. DJ Bobo est rejoint par le reste de son équipe pour interpréter le titre avec lequel il a représenté la Suisse à l'Eurovision en 2007. Des colonnes de flammes fusent au rythme de la mélodie.
Nancy est aux côtés de DJ Bobo pour entonner La vida es, dans une ambiance aux tonalités violettes. La chanson se conclut avec un solo d'une ballerine évoluant avec élégance sur la 3e plate-forme de la scène.
Avec un sourire malicieux, DJ Bobo demande à son public de sortir les appareils photos et téléphones portables équipés d'un flash. Il fait semblant de se recoiffer, compte à rebours, prend la pose, accompagné de ses 3 musiciens, tandis que la salle entière le mitrailler. Il nous demande ensuite au public de poster la photo sur leurs Facebook.
DJ Bobo demande s'il y a quelqu'un parmi les spectateurs qui fête son anniversaire, et l'invite à venir le rejoindre sur scène. Les uns après les autres, les heureux élus arrivent. "Tant que ça ? Je vais finir par demander les cartes d'identité", plaisante DJ Bobo. 13 personnes ont la chance de se voire chanter "Happy birthday" par les 7500 spectateurs. DJ Bobo, toujours aussi malicieux, explique ensuite à ses invités qu'il existe également une tradition chez lui, c'est de chanter à tout le public. Il leur demande de répéter après lui le fameux "Ooh baby" de Everybody...
Le spectacle reprend ensuite avec Everybody, les 13 natifs du 20 octobre sont toujours sur scène et participent, ravis, à la chorégraphie. Tandis que DJ Bobo présente les membres de son équipe, la transition se fait avec It's my life. Là encore, le public reprend avec enthousiasme le célèbre "Oh oh oh", tandis que Renick improvise un rap aussi échevelé que sa coiffure. Les néons des marches clignotent de différentes couleurs, elles tournent carrément à l'arc-en-ciel pour la chanson suivante, l'incontournable Chihuahua. Le public accompagne en levant les bras sur chaque "Chihuahua" du refrain.
"Köln, stand up for the rules, and Pray !". C'est l'apothéose. Pas de concert de DJ Bobo sans effet pyrotechniques. Et là encore, ils sont spectaculaires : des brasiers sont allumés sur chaque plate-forme, des gerbes de flammes colorées fusent à chaque refrain.
DJ Bobo et son équipe se retirent en coulisses sous les applaudissements du public. C'est le moment des rappels, le traditionnel "zugabe". Le public n'attendra pas longtemps... toute l'équipe revient bientôt, sur Love is all around. Là encore, le public est mis à contribution : DJ Bobo leur demande d'agiter les bras, de gauche à droite, de droite à gauche, de plus en plus vite.
Puis, c'est le moment du traditionnel "Hello to the world". Filmé par Curtis, DJ Bobo remercie le public, et enregistre un message à l'intention de ses fans du monde entier, qui sera posté dès le lendemain sur sa chaîne Youtube officielle. En showman accompli, il joue avec le public, qui suit avec enthousiasme.
C'est l'heure du final : sur l'air de There's a party, les danseuses, toutes de plumes et de strass vêtues, descendent une dernière fois les escaliers. L'ange Nancy a retrouvé ses ailes et les danseurs ont enfilé un blazer blanc. DJ Bobo enchaîne sur une ultime interprétation de Viva Las Vegas, tandis qu'une pluie de petits papiers dégringole...
Comme toujours, le show s'est déroulé en une seule partie, et se termine aux alentours de 22h30. On n'a pas vu le temps passer... le public quitte tranquillement la salle, tandis qu'un écran diffuse le clip humoristique réalisé par l'équipe de DJ Bobo sur la chanson Gotta go.
Dancing Las Vegas est le concert anniversaire des 20 ans de carrière de DJ Bobo. Rappelons que l'artiste, injustement méconnu en France qui n'a retenu de lui que "Chihuahua" (et encore...), reste, grâce à ses productions de qualité et ses shows à l'américaine, une valeur sûre en Suisse germanophone, Allemagne et Autriche. Il compte également de nombreux fans à l'international, notamment en Amérique du Sud. En ces temps de notoriété éphémère, il réussit l'exploit de continuer à plaire aux fans de la première heure tout en fédérant les plus jeunes. Avec ce concert-jubilé, il revient sur les moments les plus mémorables de sa carrière.
Le concert était initialement programmé le 8 juin 2012, mais a été décalé au 20 octobre pour cause de match de foot. Evidemment, les tickets achetés pour juin demeurent valables. La billetterie ne s'est pas vraiment préoccupée de savoir comment les fans étrangers qui avaient réservé leur voyage à l'avance allaient pouvoir s'en sortir. Le remboursement des places était cependant possible, à condition de s'acquitter de frais de dossier supplémentaires, y a pas de petit bénéfice.
C'est une des dernières dates de la tournée Dancing Las Vegas, initiée à l'Europa-Park de Rust fin 2012, et qui s'y terminera également cette année pour une spéciale halloween.
Le début du concert est prévu à 20 heures, ouverture des portes à 18h30. L'entrée se fait dans le calme, peu d'attente, certaines salles françaises feraient bien de s'en inspirer.
Et à l'extérieur et dans le hall d'accueil du Lanxess Arena, une association de lutte contre le cancer que DJ Bobo parraine a mis en place une manière originale de collecter des fonds, dans la thématique Las Vegas. Après avoir versé une contribution, les participants ont accès à une roue et un tirage de cartes. Le gagnant aura droit à un accès meet & greet lui permettant de rencontrer DJ Bobo après le concert.
Egalement installée dans le hall, la traditionnelle boutique, d'année en année moins bien fournie. Cette fois-ci, les effectifs ont été réduits : une seule vendeuse doit s'occuper de tout le monde. En rayon, les DVD (making of et concert de Berlin) et l'album actuels, quelques DVD des concerts des années passés, le T-shirt de la tournée (qui comporte encore la date du 8 juin pour le concert de Cologne), des chihuahuas en peluche, des lunettes à montures serties de LED clignotantes, des badges souvenir, des coussins, posters-drapeau et un livre retraçant la carrière de DJ Bobo. Tous peuvent être retrouvés sur la boutique en ligne officielle.
Le concert débute très à l'heure. Tandis que l'éclairage baisse progressivement, une voix off explique les consignes de sécurité, non sans humour... Pas de première partie, contrairement au concert de Berlin, qui avait permis de découvrir le groupe de beatbox Sonic Suite. L'explication de leur absence pourrait résider dans le fait qu'ils participaient à Taiwan à la World Vocal Competition 2 jours, compétition durant laquelle ils ont remporté de nombreux prix.
Le show débute, comme il se doit, avec Viva Las Vegas, sous une rafale d'applaudissements. Le rideau tombe, révélant une scène pharaonique (26m de large, 16m de profondeur) évoquant la magie de Las Vegas et ses contrastes d'ombres et de lumière. De chaque côté, deux immenses statues sexy et légèrement vêtues, l'une d'un ange, l'autre d'une diablesse, chacune tenant un élément de l'éclairage. Elle comporte deux plateformes reliées par 3 séries d'escaliers, soutenues par des statues dorées façon oscar. Parmi les éléments de décor les plus remarquables : une radio géante très vintage, et une cadillac rouge. Pas d'écran géant, juste un petit, de forme ovale, évoquant le mythique panneau d'accueil de Las Vegas.
Le show est rodé, les chorégraphies millimétrées, les costumes éblouissants : nous savons que nous allons passer un bon moment de pur entertainment.
Retour à un éclairage plus vif avec Everybody's gonna dance. Pyramides de lumière grandioses, multiples poursuites, du grand DJ Bobo. Il n'en faut pas plus au public pour se lever et battre des mains.
Pour Let the good times roll, DJ Bobo, perché sur la cadillac, s'est coiffé d'un chapeau de type borsalino. A ses côtés, un batteur, un claviériste et un guitariste, habillés à la Blues brothers (avec des lunettes noires dont les branches comportent des LED clignotantes, vendues à la boutique). Sur la 2e plate-forme, les choeurs sont assurés par 5 de ses danseurs.
Un écran se déplie. DJ Bobo explique qu'il a retrouvé dans son grenier une VHS... il fait une pause, lance un regard complice : "Pour les moins de 30 ans, je vais expliquer ce qu'est une VHS". Rires. Le ton est donné. Les plus hilaires sont probablement les spectateurs de notre génération... "VHS, ce n'est pas un produit dangereux... C'était le blu-ray de l'époque" (durant le concert de Berlin retransmis en direct sur le web, il avait expliqué aux plus jeunes ce qu'était un disque vinyle).
Après cette petite introduction, il nous invite à revenir sur les premières années de sa carrière. Sur l'écran défilent les images de son enfance : "Mon premier avion... ma première voiture... j'avais 5 ans". Réaction spontanée du public, un "ooooh" plein d'attendrissement, qui lui fait tellement plaisir qu'il nous demande de le refaire.
Puis, ce sont les désormais classique images de DJ Bobo breakdancer et champion du monde de deejaying, commentées avec humour. "Trois ans plus tard, je sortais mon premier hit". Et c'est le coup d'envoi pour Somebody dance with me, suivi des désormais classiques titres eurodance Take control, et Let the dream come true. DJ Bobo s'en donne à coeur joie, le public est conquis.
L'ambiance lumineuse s'adoucit, la scène se pare de tons roses et violets. L'équipe se retire en coulisses, laissant la place à un duo de danseurs (la danseuse est Zita Karsai) qui exécutent une chorégraphie sur What a feeling (chanté par une voix féminine) sous une cascade d'eau de 12 mètres. La chorégraphie se termine par un duo athlétique et sensuel sur la cadillac, qui a été pour l'occasion recouverte d'un revêtement imperméable.
Retour de l'équipe au grand complet sur les premières notes de Hero of the night. Rugissement de guitare électrique. Une multitude de projecteurs s'entrecroisent. Les danseurs ont revêtu des costumes imprimés de noir et de blanc, façon camouflage fantaisie, et agitent des drapeaux en rythme.
L'ambiance monte encore en intensité avec les superbes Amazing life et le désormais classique Freedom. Plus qu'un hit, c'est un véritable hymne, repris en choeur par la salle entière. L'affiche géante qui semblait composer le fond de la scène se révèle être un rideau, qui s'escamote brusquement pour révéler une 3e plateforme.
Puis l'atmosphère passe en mode ballade intimiste. DJ Bobo, assis sur les marches, nous interprète Love never dies, tandis que derrière lui, un duo de patineurs artistiques (de la troupe Holiday on Ice) effectue des figures sur la 3e plateforme (on peut saluer les efforts et les moyens techniques déployés pour mettre en place cette mini-patinoire).
DJ Bobo se lève, descend les marches et annonce l'arrivée de la mythique star des 80s Sandra. Elle est vêtue d'une robe de princesse semblable à celle qu'elle portait durant le shooting de son dernier vidéoclip sur la scène du Torwar de Varsovie le mois dernier. Ensemble, ils interprètent Secrets of love. Souriante, elle évolue avec grâce sur scène.
Puis DJ Bobo nous laisse en compagnie de Sandra, qui chante son actuel single Infinite kiss, suivi du grand classique Maria Magdalena. Et c'est tout. Nous aurions bien aimé quelques chansons de plus... Le lendemain, nous apprendrons que c'était sa première apparition live en Allemagne depuis 15 ans !
Puis, retour de DJ Bobo, qui a revêtu un costume étincelant aux reflets dorés, et entonne les premières notes de You drive me crazy. Perché sur la 1e plate-forme, il fait un vrai d'un duo avec une de ses danseuses, qui commence innocemment sa chorégraphie vêtue d'un imperméable blanc... pour dévoiler un ensemble rouge très court dès le premier refrain. Elle est rejointe par deux de ses consoeurs au deuxième refrain, pour une chorégraphie endiablée.
Pour Vampires are alive, la scène se pare de reflets bleus. DJ Bobo est rejoint par le reste de son équipe pour interpréter le titre avec lequel il a représenté la Suisse à l'Eurovision en 2007. Des colonnes de flammes fusent au rythme de la mélodie.
Nancy est aux côtés de DJ Bobo pour entonner La vida es, dans une ambiance aux tonalités violettes. La chanson se conclut avec un solo d'une ballerine évoluant avec élégance sur la 3e plate-forme de la scène.
Avec un sourire malicieux, DJ Bobo demande à son public de sortir les appareils photos et téléphones portables équipés d'un flash. Il fait semblant de se recoiffer, compte à rebours, prend la pose, accompagné de ses 3 musiciens, tandis que la salle entière le mitrailler. Il nous demande ensuite au public de poster la photo sur leurs Facebook.
DJ Bobo demande s'il y a quelqu'un parmi les spectateurs qui fête son anniversaire, et l'invite à venir le rejoindre sur scène. Les uns après les autres, les heureux élus arrivent. "Tant que ça ? Je vais finir par demander les cartes d'identité", plaisante DJ Bobo. 13 personnes ont la chance de se voire chanter "Happy birthday" par les 7500 spectateurs. DJ Bobo, toujours aussi malicieux, explique ensuite à ses invités qu'il existe également une tradition chez lui, c'est de chanter à tout le public. Il leur demande de répéter après lui le fameux "Ooh baby" de Everybody...
Le spectacle reprend ensuite avec Everybody, les 13 natifs du 20 octobre sont toujours sur scène et participent, ravis, à la chorégraphie. Tandis que DJ Bobo présente les membres de son équipe, la transition se fait avec It's my life. Là encore, le public reprend avec enthousiasme le célèbre "Oh oh oh", tandis que Renick improvise un rap aussi échevelé que sa coiffure. Les néons des marches clignotent de différentes couleurs, elles tournent carrément à l'arc-en-ciel pour la chanson suivante, l'incontournable Chihuahua. Le public accompagne en levant les bras sur chaque "Chihuahua" du refrain.
"Köln, stand up for the rules, and Pray !". C'est l'apothéose. Pas de concert de DJ Bobo sans effet pyrotechniques. Et là encore, ils sont spectaculaires : des brasiers sont allumés sur chaque plate-forme, des gerbes de flammes colorées fusent à chaque refrain.
DJ Bobo et son équipe se retirent en coulisses sous les applaudissements du public. C'est le moment des rappels, le traditionnel "zugabe". Le public n'attendra pas longtemps... toute l'équipe revient bientôt, sur Love is all around. Là encore, le public est mis à contribution : DJ Bobo leur demande d'agiter les bras, de gauche à droite, de droite à gauche, de plus en plus vite.
Puis, c'est le moment du traditionnel "Hello to the world". Filmé par Curtis, DJ Bobo remercie le public, et enregistre un message à l'intention de ses fans du monde entier, qui sera posté dès le lendemain sur sa chaîne Youtube officielle. En showman accompli, il joue avec le public, qui suit avec enthousiasme.
C'est l'heure du final : sur l'air de There's a party, les danseuses, toutes de plumes et de strass vêtues, descendent une dernière fois les escaliers. L'ange Nancy a retrouvé ses ailes et les danseurs ont enfilé un blazer blanc. DJ Bobo enchaîne sur une ultime interprétation de Viva Las Vegas, tandis qu'une pluie de petits papiers dégringole...
Comme toujours, le show s'est déroulé en une seule partie, et se termine aux alentours de 22h30. On n'a pas vu le temps passer... le public quitte tranquillement la salle, tandis qu'un écran diffuse le clip humoristique réalisé par l'équipe de DJ Bobo sur la chanson Gotta go.
Karine d'www.eurokdj.com
Photos : eurokdj.com - djbobo.ch
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