Sixième édition déjà pour I love the 90s à l’Ethias Arena d’Hasselt (Belgique). Nous n’avons fait l’impasse que sur celle de 2011 en raison d’une affiche moins convaincante. En 2013, nous ne voulions absolument pas manquer Scooter, Captain Hollywood, Eiffel 65 et les Vengaboys, même si nous avions déjà vu ce dernier groupe.
21h20. La voix off annonce la liste des invités pendant que le dj joue des extraits de leurs plus gros tubes. Dj Ward prend la parole et balance The Tamperer. Il poursuit avec des tubes de dance tranquille comme Wes, Wandue Project, Ann Lee et les Nightcrawlers.
A 22 heures, le dj résident de cette soirée lance un petit "Carmina burana" avant de passer à deux tubes dance aux instrus imparables : "Get ready for this" et "Pump up the jam".
Pendant ce temps, les techniciens préparent le synthétiseur pour l’artiste qui viendra ensuite. La production fait en sorte d’éviter qu’un problème se produise après celui rencontré par Gigi d’Agostino l’année dernière. Les platines fonctionnant mal selon lui, l’artiste avait alors préféré écourter son set.
Ward poursuit avec Good Shape ("Take my love"), Fiocco, Maxx ("No more") et La Bouche ainsi que deux groupes, Ice MC et Double Vision, qui étaient là à Hasselt : en 2012 pour l’italien et en 2010 pour les espagnols.
Le dj belge passe ensuite du Magic Affair, groupe allemand qu’on aimerait vraiment voir sur cette scène qui est, comme le précise Ward modestement, "the biggest 90s party in the world" ! Puis, une série plus trancy arrive par la suite avec Storm et Darude. C’est aussi cà les 90s !
22h30. "Are you ready to move your body" ? demande la voix off sur un jingle avec le visuel de la soirée qui passe en "blue" pour annoncer la venue d’un groupe qui vient "direct from Italy". Ceux sont donc les Eiffel 65 qui se produisent en premier sur scène.
Ce trio italien composé de Jeffrey Jey, Maurizio Lobina et Gabry Ponte a sorti 3 albums mais seul "Europop" a eu du succès en France. Leur premier CD est porté par les singles "Blue (Da ba dee)", "Move your body" et "Too much of heaven".
Leur second LP "Contact" date de 2001 et contient les hits "One goal", "Back in time", "Lucky (In my life)" et "80's stars". Il a eu un moindre succès. Le trio s’est logiquement tourné vers son pays ensuite avec un disque en italien appelé Eiffel 65. Cet album comportait cependant un second CD avec les traductions anglaises.
Suite au départ de l’un d’entre eux (Gabry Ponte ayant une belle carrière solo), Maurizio et Jeffrey Jey ont formé le groupe "Bloom 06" et enregistré deux albums intitulés "Crash Test 01" et "Crash Test 02" sortis en 2006 et 2008. Les Eiffel 65 pourraient revenir bientôt avec un nouvel album mais rien n’est certain car Gabry Ponte tourne beaucoup en tant que dj. En solo, Jeffrey Jey a sorti les chansons "Out of your arms" et son nouveau single "The color inside her".
Sur la scène d’Hasselt, les Eiffel 65 commencent avec Move your body. Leur second single sorti en 1999. Le morceau est joué dans sa version classique avec la voix vocodée de Jeffrey Jey. L’artiste chante live et cela se ressent. Le second membre, Maurizio Lobina, reste derrière son synthétiseur.
Des images du clip où apparaît Zorotl, le personnage animé, sont projetées sur l’écran et alternent avec celles tournées en live. Le logo du groupe apparaît sur le t-shirt du chanteur et parfois sur l’écran.
Toujours accompagné de quelques danseuses, le duo poursuit avec Blue (Da ba dee) avec une longue intro électro. Le public chante ce morceau dès que les notes de l’introduction sont jouées au synthé. Ce tube reste un des classiques de la dance italienne qui comporte un bon nombre de morceaux pour qui enflamment les dancefloors du monde entier. Le duo remercie le public d’Hasselt et la production lance "The riddle", tube repris par un autre italien Gigi d’Agostino.
Les Vengaboys arrivent quelques temps plus tard sur la scène d’I love the 90s, soirée qui affiche complet avec 18 000 personnes. "Ethias Arena, are you ready to jump, up... and down ? Yeah ! Ethias Arena : Do you like to party ?... Please welcome the Vengaboys !"
Le quatuor fait son entrée par le dessous de la scène. Ils entonnent leur tube Boom boom boom boom pour commencer. Leurs tenues sont comme toujours bien travaillées et colorées. Celles des chanteuses sont particulièrement réussies. Kim porte une tenue écossaise avec un gros corset de cuir alors que Denise est très jolie dans sa courte robe à frou frou et aux rubans fluos.
Les Vengaboys enchaînent avec Up & Down, leur premier succès mondial. Le morceau est plutôt instrumental à la base mais ils l’agrémentent de chants de pom pom girl ici pour une meilleure ambiance. Les quatre acolytes néerlandais poursuivent avec We like to party à la cadence toujours aussi infernale. Ils auraient pu continuer à ce rythme avec plusieurs autres tubes mais hélas les prestations des artistes sont toujours aussi courtes dans cette soirée.
Après un single inédit en 2010, "Rocket to Uranus", les Vengaboys s’apprêteraient à en sortir un nouveau single "Nightlife of Ibiza". Nous havons hâte de le découvrir.
23 heures. Comme les stars, dj Ward a le droit à son jingle avec la voix off qui opère comme s’il s’agissait d’une bande annonce. Le dj balance ensuite un morceau de Cappella, duo italien qui n’est jamais réapparu sur scène depuis 15 ans, malgré son succès phénoménal.
Le son de Ward se durcit ensuite avec quand même des tubes dont les paroles s’affichent sur l’écran. Pour le "No limit" de 2 Unlimited, qui étaient là l’année dernière et à Anvers la semaine dernière, nous avons aussi droit à une petite vidéo qui représente une boule dans un flipper. Pour "Everybody on the floor" de Tokyo Ghetto Pussy, une troupe de danseuses débarque sur scène.
Vient ensuite un morceau de Captain Jack, groupe qui sera sûrement invité prochainement car ils tournent beaucoup au Benelux, avec un nouveau line up suite au décès de Franky Gee en 2005.
La soirée suit son cours ensuite avec du Prodigy ("No good"), Outhere Brothers ("Don't stop"), Gala ("Freed from desire") et du Culture Beat ("Mr Vain") bien mixé avec du Snap "Rhythm is a dancer" sur lequel Dj Ward s’éclate tantôt avec le rap de Turbo B sur "It’s like that" puis avec le vocal de Thea Austin.
23h50. Ward poursuit avec deux précédents invités d’I love the 90s : Astroline (2011) et 2 Fabiola (2008 et 2009) pendant que les techniciens viennent installer une batterie et un clavier. Dans le même genre musical, nous avons aussi le droit à Scoop avec l’excellent "Drop it".
C’est par un vol aérien que commence la vidéo de présentation de l’artiste suivant : Captain Hollywood. La chanteuse Shirin Harrison (ex-Von Gehlen) est la première à entrer en scène dans sa combinaison en cuir très moulante. La jolie blonde commence à chanter le tube Flying high (de 1995) qui est un gros succès ici à chaque fois qu’il est joué à I love the 90s. Normal donc que ce groupe soit présent sur scène ce soir.
Captain Hollywood assure les parties rappées dans sa longue veste en cuir. Trois danseurs agitent des drapeaux au nom de Captain Hollywood et assurent aussi quelques passages de rap. Ses musiciens sont aussi au nombre de trois. Il y a un guitariste, un clavier et un batteur. C’est dans le break de "Flying high" que nous les entendons le plus.
C’est More and more, un tube de 1992, sur lequel il se produit ensuite après avoir retiré sa longue veste. Sa femme Shirin et toute sa troupe l’accompagnent à nouveau sur la scène de l’Ethias Arena. Au final, la mélodie est jouée totalement live dans une version rock où la guitare et la batterie sont très présentes.
Captain Hollywood est aussi un bon danseur dans un style puissant, très mécanique vu sa carrure. L’allemand a d’ailleurs créé des chorégraphies pour plusieurs artistes (DJ Bobo, Kim Wilde, Latoya Jackson, Dante Thomas, Overground…), et produit plusieurs d’entre eux (O-Town, 3rd Wish, CC Catch…).
La soirée reprend avec la musique d’I love the 90s et les danseuses reviennent pour lancer de gros ballons Lotto, le loto belge.
00h15. Dans la vidéo d’introduction nous voyons un chat sur Twitter entre la production du show et le dj Sash. Ils font semblant de ne pas s’être compris sur son horaire de passage. Ce n’est qu’une blague et le dj allemand retrouve le public d’I love the 90s pour la seconde fois après son premier passage ici en 2008.
Sash a sorti son nouvel album "Life is a beach" en 2012. Son nouveau single s’intitule "The secret 2013" et c’est une nouvelle version d’un de ses anciens morceaux, chanté par Sarah Brightman. Mais, le dj ne nous en fera pas profiter car la prestation de Sash se limitera à ses tubes Ecuador, Mysterious times et Encore une fois, alors que nous nous attendions à un dj set de sa part.
00h30. La salle est plongée dans le noir quelques instants et une nouvelle vidéo est projetée. On y retrouve la mascotte de la soirée pour une petite séquence drôle. Dj Ward nous offre quelques fireworks et lance "I like to move it", le tube de Reel 2 Real que nous avons pu voir en vrai 8 jours plus tôt au concert de 2 Unlimited.
Les techniciens viennent installer deux synthétiseurs et prennent la précaution de vérifier que ceux-ci fonctionnent bien. Des ventilateurs sont aussi installés juste devant la scène. Pendant ce temps, Dj Ward chauffe la foule en jouant des sons proches du hardcore et notamment du Bonzaï avec le légendaire "Channel one" de Thunderball.
1h. Après un petit jeu que nous propose la voix off sur grand écran, Scooter est annoncé sur scène. Un homme parle avec une voix inquiétante sur une musique qu’on dirait sortie d’un film de science fiction. Rick J. Jordan et Michael Simon s’installent derrière les claviers et envoient des sons de synthés très puissants.
H.P. Baxxter arrive quelques secondes plus tard par le fond de la scène, un micro à fil à la main. Le trio allemand débute sa prestation avec Harder faster Scooter (1999). De l’énergie à revendre !
Le rythme s’accélère et c’est la petite voix de souris qui raisonne avec Ramp! (The logical song), une reprise qu’ils ont enregistrés en 2001 d’une chanson de Surpertramp sortie en 1979. Pas exactement 90s tout ça, mais les Scooter sont dans la place !
H.P. Baxxter sautille dans son t-shirt noir de hard rockeur. Ce n’est pas du Dior mais il nous chante J'adore hardcore, leur tube de 2009, faisant ainsi un autre écart avec le concept de la soirée. Les fans reprennent en cœur cette mélodie imparable.
"Alright belgium pussy ! I want you to scream ! Scream… Yeah…" et tout le public chante One (Always hardcore) qui date de 2004. Le son est bien sur très péchu et tout le monde crie "Yeah… Always Hardcore" ! La musique s’arrête et les fans continuent de scander les paroles. Pari réussi pour les Scooter dont la carrière dure depuis déjà 20 ans !
Petit a cappella ensuite pour H.P. qui se prend pour un toaster. Le MC continue avec les paroles d’How much is the fish, l’un de leur plus gros son dans ces soirées 90s. Les poissons rouges défilent vite dans le visuel sur écran, tandis que le public lève des bras en l’air et s’éclate pendant ce succès de 1998.
S’approchant de ses complices Rick J. Jordan et Michael Simon qui envoient du lourd avec un mix d’Endless summer et de Move your ass, H.P. Baxxter improvise quelques paroles avant de poursuivre avec leur premier succès Hyper hyper (1994), joué dans une version remixée.
Le rythme s’accélère encore avec le retour de Move your ass, autre gros succès des 90s. Durant une petite accalmie une voix off parle… avant le retour des claviers et des BPM qui déchaînent leurs danseurs sur scène mais surtout la foule amassée dans un Ethias Arena qui affiche complet.
H.P. Baxxter remercie enfin son pubic et plus généralement tous les spectateurs de cette soirée.
Nous étions vraiment contents de voir Scooter dans ce condensé de leurs succès. Pendant cette demi-heure, le trio a transmis toute l’énergie qu’il pouvait à un public friand de ces sons hardcore et à la fois grand public. Il a toutefois manqué leur tube intitulé "Fire", qui envoi graaave, et qui aurait eu tout à fait sa place ici ! Le public belge est convié à revoir les Scooter le 11 octobre 2013 pour leur propre concert.
1h30. C’est la séquence RIP de cette édition 2013 d’I love the 90s avec un court hommage à Mo-Do qui était venu à I love the 90s en 2010 et qui est décédé en février 2013. Autre artiste a être célébré, c’est Da Boy Tommy également venu ici (en 2009) et également décédé en février 2013, dans un accident de voiture. C’est son titre "Candyman" qui est joué avec un certain succès ici auprès des amateurs de jumpstyle.
Dj Ward reprend les platines et enchaîne avec D-Devils ("The 6th gates"), avant de calmer un peu le tempo avec X-Session (On and on) et de continuer avec les sons plus festifs de Kim Kay ("Li la li"), Rednex (beau visuel sur "Cotton Eye Joe"), l’hommage à Mo-Do avec "Eins zwei polizei", Pinocchio et Dj visage ("Formula").
La soirée se poursuit avec toujours autant de musique et des images de spectateurs heureux de s’apercevoir sur le grand écran.
A 2 heures, c’est un guitariste qui arrive pour nous jouer live le "Are you gonna go my way" de Lenny Kravitz, "Song 2" de Blur et le "No limit" de 2 Unlimited.
Nous nous écartons de la scène pour rejoindre le stand de Captain Hollywood où la star de l’eurodance se prête au jeu des photos avec ses fans et à la séquence des dédicaces sur sa compilation "20 years greatest hits".
A 2h20, nous quittons la soirée sans avoir vu le Paul Elstak que nous avions déjà pu écouter à une We love the 90s à Eindhoven (Pays Bas) en 2010.
Cette I love the 90s était bien réussie et nous espérons pouvoir venir l’année prochaine pour écouter – nos propositions - Aqua, Technotronic, Double You, MC Sar, CB Milton, Cappella ou Masterboy.
A 22 heures, le dj résident de cette soirée lance un petit "Carmina burana" avant de passer à deux tubes dance aux instrus imparables : "Get ready for this" et "Pump up the jam".
Pendant ce temps, les techniciens préparent le synthétiseur pour l’artiste qui viendra ensuite. La production fait en sorte d’éviter qu’un problème se produise après celui rencontré par Gigi d’Agostino l’année dernière. Les platines fonctionnant mal selon lui, l’artiste avait alors préféré écourter son set.
Ward poursuit avec Good Shape ("Take my love"), Fiocco, Maxx ("No more") et La Bouche ainsi que deux groupes, Ice MC et Double Vision, qui étaient là à Hasselt : en 2012 pour l’italien et en 2010 pour les espagnols.
Le dj belge passe ensuite du Magic Affair, groupe allemand qu’on aimerait vraiment voir sur cette scène qui est, comme le précise Ward modestement, "the biggest 90s party in the world" ! Puis, une série plus trancy arrive par la suite avec Storm et Darude. C’est aussi cà les 90s !
22h30. "Are you ready to move your body" ? demande la voix off sur un jingle avec le visuel de la soirée qui passe en "blue" pour annoncer la venue d’un groupe qui vient "direct from Italy". Ceux sont donc les Eiffel 65 qui se produisent en premier sur scène.
Ce trio italien composé de Jeffrey Jey, Maurizio Lobina et Gabry Ponte a sorti 3 albums mais seul "Europop" a eu du succès en France. Leur premier CD est porté par les singles "Blue (Da ba dee)", "Move your body" et "Too much of heaven".
Suite au départ de l’un d’entre eux (Gabry Ponte ayant une belle carrière solo), Maurizio et Jeffrey Jey ont formé le groupe "Bloom 06" et enregistré deux albums intitulés "Crash Test 01" et "Crash Test 02" sortis en 2006 et 2008. Les Eiffel 65 pourraient revenir bientôt avec un nouvel album mais rien n’est certain car Gabry Ponte tourne beaucoup en tant que dj. En solo, Jeffrey Jey a sorti les chansons "Out of your arms" et son nouveau single "The color inside her".
Des images du clip où apparaît Zorotl, le personnage animé, sont projetées sur l’écran et alternent avec celles tournées en live. Le logo du groupe apparaît sur le t-shirt du chanteur et parfois sur l’écran.
Toujours accompagné de quelques danseuses, le duo poursuit avec Blue (Da ba dee) avec une longue intro électro. Le public chante ce morceau dès que les notes de l’introduction sont jouées au synthé. Ce tube reste un des classiques de la dance italienne qui comporte un bon nombre de morceaux pour qui enflamment les dancefloors du monde entier. Le duo remercie le public d’Hasselt et la production lance "The riddle", tube repris par un autre italien Gigi d’Agostino.
Les Vengaboys arrivent quelques temps plus tard sur la scène d’I love the 90s, soirée qui affiche complet avec 18 000 personnes. "Ethias Arena, are you ready to jump, up... and down ? Yeah ! Ethias Arena : Do you like to party ?... Please welcome the Vengaboys !"
Les Vengaboys enchaînent avec Up & Down, leur premier succès mondial. Le morceau est plutôt instrumental à la base mais ils l’agrémentent de chants de pom pom girl ici pour une meilleure ambiance. Les quatre acolytes néerlandais poursuivent avec We like to party à la cadence toujours aussi infernale. Ils auraient pu continuer à ce rythme avec plusieurs autres tubes mais hélas les prestations des artistes sont toujours aussi courtes dans cette soirée.
Après un single inédit en 2010, "Rocket to Uranus", les Vengaboys s’apprêteraient à en sortir un nouveau single "Nightlife of Ibiza". Nous havons hâte de le découvrir.
23 heures. Comme les stars, dj Ward a le droit à son jingle avec la voix off qui opère comme s’il s’agissait d’une bande annonce. Le dj balance ensuite un morceau de Cappella, duo italien qui n’est jamais réapparu sur scène depuis 15 ans, malgré son succès phénoménal.
Le son de Ward se durcit ensuite avec quand même des tubes dont les paroles s’affichent sur l’écran. Pour le "No limit" de 2 Unlimited, qui étaient là l’année dernière et à Anvers la semaine dernière, nous avons aussi droit à une petite vidéo qui représente une boule dans un flipper. Pour "Everybody on the floor" de Tokyo Ghetto Pussy, une troupe de danseuses débarque sur scène.
Vient ensuite un morceau de Captain Jack, groupe qui sera sûrement invité prochainement car ils tournent beaucoup au Benelux, avec un nouveau line up suite au décès de Franky Gee en 2005.
La soirée suit son cours ensuite avec du Prodigy ("No good"), Outhere Brothers ("Don't stop"), Gala ("Freed from desire") et du Culture Beat ("Mr Vain") bien mixé avec du Snap "Rhythm is a dancer" sur lequel Dj Ward s’éclate tantôt avec le rap de Turbo B sur "It’s like that" puis avec le vocal de Thea Austin.
23h50. Ward poursuit avec deux précédents invités d’I love the 90s : Astroline (2011) et 2 Fabiola (2008 et 2009) pendant que les techniciens viennent installer une batterie et un clavier. Dans le même genre musical, nous avons aussi le droit à Scoop avec l’excellent "Drop it".
C’est par un vol aérien que commence la vidéo de présentation de l’artiste suivant : Captain Hollywood. La chanteuse Shirin Harrison (ex-Von Gehlen) est la première à entrer en scène dans sa combinaison en cuir très moulante. La jolie blonde commence à chanter le tube Flying high (de 1995) qui est un gros succès ici à chaque fois qu’il est joué à I love the 90s. Normal donc que ce groupe soit présent sur scène ce soir.
C’est More and more, un tube de 1992, sur lequel il se produit ensuite après avoir retiré sa longue veste. Sa femme Shirin et toute sa troupe l’accompagnent à nouveau sur la scène de l’Ethias Arena. Au final, la mélodie est jouée totalement live dans une version rock où la guitare et la batterie sont très présentes.
Captain Hollywood est aussi un bon danseur dans un style puissant, très mécanique vu sa carrure. L’allemand a d’ailleurs créé des chorégraphies pour plusieurs artistes (DJ Bobo, Kim Wilde, Latoya Jackson, Dante Thomas, Overground…), et produit plusieurs d’entre eux (O-Town, 3rd Wish, CC Catch…).
La soirée reprend avec la musique d’I love the 90s et les danseuses reviennent pour lancer de gros ballons Lotto, le loto belge.
00h15. Dans la vidéo d’introduction nous voyons un chat sur Twitter entre la production du show et le dj Sash. Ils font semblant de ne pas s’être compris sur son horaire de passage. Ce n’est qu’une blague et le dj allemand retrouve le public d’I love the 90s pour la seconde fois après son premier passage ici en 2008.
Sash a sorti son nouvel album "Life is a beach" en 2012. Son nouveau single s’intitule "The secret 2013" et c’est une nouvelle version d’un de ses anciens morceaux, chanté par Sarah Brightman. Mais, le dj ne nous en fera pas profiter car la prestation de Sash se limitera à ses tubes Ecuador, Mysterious times et Encore une fois, alors que nous nous attendions à un dj set de sa part.
00h30. La salle est plongée dans le noir quelques instants et une nouvelle vidéo est projetée. On y retrouve la mascotte de la soirée pour une petite séquence drôle. Dj Ward nous offre quelques fireworks et lance "I like to move it", le tube de Reel 2 Real que nous avons pu voir en vrai 8 jours plus tôt au concert de 2 Unlimited.
Les techniciens viennent installer deux synthétiseurs et prennent la précaution de vérifier que ceux-ci fonctionnent bien. Des ventilateurs sont aussi installés juste devant la scène. Pendant ce temps, Dj Ward chauffe la foule en jouant des sons proches du hardcore et notamment du Bonzaï avec le légendaire "Channel one" de Thunderball.
1h. Après un petit jeu que nous propose la voix off sur grand écran, Scooter est annoncé sur scène. Un homme parle avec une voix inquiétante sur une musique qu’on dirait sortie d’un film de science fiction. Rick J. Jordan et Michael Simon s’installent derrière les claviers et envoient des sons de synthés très puissants.
H.P. Baxxter arrive quelques secondes plus tard par le fond de la scène, un micro à fil à la main. Le trio allemand débute sa prestation avec Harder faster Scooter (1999). De l’énergie à revendre !
H.P. Baxxter sautille dans son t-shirt noir de hard rockeur. Ce n’est pas du Dior mais il nous chante J'adore hardcore, leur tube de 2009, faisant ainsi un autre écart avec le concept de la soirée. Les fans reprennent en cœur cette mélodie imparable.
"Alright belgium pussy ! I want you to scream ! Scream… Yeah…" et tout le public chante One (Always hardcore) qui date de 2004. Le son est bien sur très péchu et tout le monde crie "Yeah… Always Hardcore" ! La musique s’arrête et les fans continuent de scander les paroles. Pari réussi pour les Scooter dont la carrière dure depuis déjà 20 ans !
S’approchant de ses complices Rick J. Jordan et Michael Simon qui envoient du lourd avec un mix d’Endless summer et de Move your ass, H.P. Baxxter improvise quelques paroles avant de poursuivre avec leur premier succès Hyper hyper (1994), joué dans une version remixée.
Le rythme s’accélère encore avec le retour de Move your ass, autre gros succès des 90s. Durant une petite accalmie une voix off parle… avant le retour des claviers et des BPM qui déchaînent leurs danseurs sur scène mais surtout la foule amassée dans un Ethias Arena qui affiche complet.
H.P. Baxxter remercie enfin son pubic et plus généralement tous les spectateurs de cette soirée.
Nous étions vraiment contents de voir Scooter dans ce condensé de leurs succès. Pendant cette demi-heure, le trio a transmis toute l’énergie qu’il pouvait à un public friand de ces sons hardcore et à la fois grand public. Il a toutefois manqué leur tube intitulé "Fire", qui envoi graaave, et qui aurait eu tout à fait sa place ici ! Le public belge est convié à revoir les Scooter le 11 octobre 2013 pour leur propre concert.
1h30. C’est la séquence RIP de cette édition 2013 d’I love the 90s avec un court hommage à Mo-Do qui était venu à I love the 90s en 2010 et qui est décédé en février 2013. Autre artiste a être célébré, c’est Da Boy Tommy également venu ici (en 2009) et également décédé en février 2013, dans un accident de voiture. C’est son titre "Candyman" qui est joué avec un certain succès ici auprès des amateurs de jumpstyle.
Dj Ward reprend les platines et enchaîne avec D-Devils ("The 6th gates"), avant de calmer un peu le tempo avec X-Session (On and on) et de continuer avec les sons plus festifs de Kim Kay ("Li la li"), Rednex (beau visuel sur "Cotton Eye Joe"), l’hommage à Mo-Do avec "Eins zwei polizei", Pinocchio et Dj visage ("Formula").
La soirée se poursuit avec toujours autant de musique et des images de spectateurs heureux de s’apercevoir sur le grand écran.
A 2 heures, c’est un guitariste qui arrive pour nous jouer live le "Are you gonna go my way" de Lenny Kravitz, "Song 2" de Blur et le "No limit" de 2 Unlimited.
Nous nous écartons de la scène pour rejoindre le stand de Captain Hollywood où la star de l’eurodance se prête au jeu des photos avec ses fans et à la séquence des dédicaces sur sa compilation "20 years greatest hits".
A 2h20, nous quittons la soirée sans avoir vu le Paul Elstak que nous avions déjà pu écouter à une We love the 90s à Eindhoven (Pays Bas) en 2010.
Cette I love the 90s était bien réussie et nous espérons pouvoir venir l’année prochaine pour écouter – nos propositions - Aqua, Technotronic, Double You, MC Sar, CB Milton, Cappella ou Masterboy.
Site officiel d'I love the 90s
Site officiel de Back to the 90s
Site officiel de Culture 90
Site officiel de We are the 90s
Site officiel de We love the 90s
Site officiel des Vengaboys
Site officiel de Sash!2
Site officiel de 2 Unlimited
Site français sur 2 Unlimited
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