Rihanna est incontestablement la chanteuse la plus populaire actuellement, surtout depuis que Lady Gaga et Madonna sont en retrait de la scène médiatique après le très relatif succès de leurs derniers albums. Seules Beyonce et Britney Spears semblent lui résister. Mais, la barbadienne a sa stratégie à elle, qui consiste à occuper en permanence les médias pour rester dans la mémoire de son public.
Cela oblige l’américaine à se surpasser en enregistrant chaque année un nouvel album (un nouveau fin 2013 ?) et à enchaîner avec une nouvelle tournée mondiale. Rih-Rih était donc de passage à Paris dans le cadre de la promotion de son dernier album Unapologetic avec une tournée du même nom que son premier single.
En ce 8 juin 2013, nous nous rendons au Stade de France pour aller applaudir Rihanna, trois ans après l’avoir vu à Bercy ; c’était à l’occasion du "The last girl on earth tour".
Première partie du concert de Rihanna : GTA & David Guetta
19h10. Le Stade de France n’est pas encore plein lors de notre arrivée mais le duo GTA WeAreGTA mixe déjà derrière ses platines. Les deux jeunes de Miami enchaînent tous les genres, de la pop de Kesha au hip hop de House of Pain ("Jump around"). Leur prestation se termine à 19h30. C’était la première fois que nous entendions parler d’eux, peut-être pas la dernière.
19h45. L’écran géant affiche les lettres puis le nom complet de David Guetta annoncé depuis plusieurs mois comme l’invité de Rihanna au Stade de France. Le dj français est très acclamé par la foule, déjà bien compacte dans le stade. Il salue sa femme ainsi que son père, présents dans l’arène, et précise qu’il est de Paris, avant de se remémorer ses moments passés ici avec les Black Eyed Peas et lorsque la France a gagné le mondial en 1998.
Son set inclus bien sûr ses plus grands hits, dont le récent "Play hard", et d’autres bombes dancefloor comme "Song 2" sur lequel tout le monde sautille ; partout même là-haut dans les gradins ! Le public chante le refrain de "Memories", lève les bras en l’air ; les français participent vraiment.
Derrière lui défile toujours un simple visuel avec son nom en différentes polices de caractères. David Guetta mixe très électro. On reconnaît l’efficace "Rattle" et le remix de Bruno Mars ("Locked out of heaven").
Cool dans son t-shirt noir et avec son casque vert fluo sur les oreilles, David est très souriant, au milieu de ses deux retours géants. L’artiste français vient jusqu’au catwalk pour chauffer la foule à droite, à gauche et n'hésite pas à couper la musique pour parler. A chaque fois que je suis en studio avec Usher, Nicki Minaj ou Rihanna, je pense à la France… confie t-il à ses fans qui lui répondent en applaudissements fournis avant que la star nous passe l’excellent remix de "Turn me on" par un autre français, Michael Calfan.
Les réactions sont encore plus fortes sur l’excellent vocal de "Titanium" ; des cris qui nous rappellent ceux entendus à Ushuaïa Ibiza dont Guetta sera encore à l’affiche cet été 2013. Son prochain single, "Just one last time", marche aussi très bien ; tout comme l’un de ses premiers succès "The world is mine" dont il nous joue un nouveau remix ce soir.
Nous sommes aussi ravis d’entendre "Sexy chick" sur le "Quasar" d’Hard Rock Sofa, bootleg que nous avions découvert en avril 2012 lors du passage de David à Bercy ; avant que celui-ci ne l’écourte pour nous jouer le "Don't you worry child" de ses collègues suédois.
Après son tube "Without you" et avant un remix electro de "Play hard", David Guetta clôture son set en nous filmant avec son iPhone. Cette première partie était réussie et le public est prêt à applaudir sa chanteuse préférée.
20h55. Du rap US raisonne ensuite dans le Stade de France avant une autre session electro et la venue de la star que tout le monde attend : Rihanna !
Notre résumé du concert Diamonds World Tour au Stade de France
21h50. La star américaine démarre seulement maintenant son show, comme c’est souvent le cas ici où il semble préférable d’attendre la tombée de la nuit.
Dans un décor antique composé de colonnes, qui nous fait aussi penser à un échiquier, la musique de Phresh out the runway ouvre le spectacle. Ses danseurs sont immobiles, comme statufiés, lorsque Rihanna entre en tenue Givenchy. Dans ses bottes hautes, la star porte une cape noire brodée qu’elle retire très vite sur ce premier morceau. Autour du cou, elle a aussi revêtu une belle parure dorée.
Sa chevelure est désormais blonde, d’une longueur certaine. Elle prend un air cool en défilant devant sa troupe et passe vite à Birthday cake. Souriante et coquine, Rihanna se dandine dans son petit short visible sous un fin voilage. La jeune femme danse de façon suggestive sur ce morceau très sexe, en multipliant les mouvements de bassin.
Cette partie urbaine se poursuit avec l’entraînant Talk that talk, extrait de son album du même nom, que les fans reprennent en cœur. Rihanna pourrait poser son micro doré et laisser son public chanter... On n’en est pas loin ;-)
"Stade de France" dit-elle en français avant de nous nommer les "beautiful french" comme si elle est souhaitait se rattraper des propos tenus suite à l’incident survenue à la Gare du Nord avant le concert de Coldplay ici même.
"My first stadium ever" précise-t-elle à notre grand étonnement mais effectivement sa tournée a commencé dans des lieux plus petits, et ce même si elle va se rendre dans des stades plus grands très prochainement.
Rihanna enchaîne avec un autre morceau urbain Pour it up sur lequel se multiplient les "oooh ooh ohh" et les danses sans équivoque. Le playback est tout aussi évident sur Cockiness (Love it) pendant lequel elle s’avance avec ses danseuses sur le catwalk.
Le mix réalisé en studio sur Numb est ici conservé sur la bande qui accompagne la chanteuse. Celle-ci s’éclipse d’ailleurs avant la fin du morceau, laissant le clavier nous hypnotiser avec la mélodie qui clôture cette première partie du spectacle.
Le show reprend avec une nouvelle partie plus ragga. Le visage de Rihanna est enfumé dans les images que l'on visionne alors. Elle revient sur You da one dans une tunique noire à motifs blancs et porte de longues bottes blanches, mais ce qui nous marque le plus dans son look ce sont ses lunettes à la Lennon, très peace and love.
Cette fois en compagnie de ses 2 guitaristes, Rihanna reste sur le catwalk pour Man down, morceau très proche du précédent musicalement. Devant un visuel très simple en noir et blanc, sa voix fait des merveilles sur la musique chaloupée de No love allowed présent sur son dernier album.
Rihanna revient sur la scène principale pour son tube Rude boy sur une illustration aux motifs zébrés et avec des torses musclés en noir et blanc. Ses danseuses viennent l’entourée ensuite.
"Paris havin’ a good time ? I luv you say my name" avant de nous chanter What's my name ? justement. Le tempo est toujours aussi chaloupé mais Rihanna ne nous a toujours pas chanté ses grands tubes, préférant les enchaîner selon leur tempo.
Sur une mise en scène rouge, enflammée, voilà l’excellent Jump que nous aurions aimé voir sortir en single avec un beau clip. Rihanna a pour l’occasion revêtue sa combinaison moulante qui nous rappel les réalisations du peintre Mondrian.
Dans cette même tenue colorée (noir et blanc en haut, rouge et jaune pour la partie inférieure), l’américaine enchaîne avec Umbrella ; un tube, un vrai cette fois, mais dans une version totalement réorchestrée.
La chanteuse chaîne ensuite All of the lights à Rockstar 101 sur lesquels elle forme avec ses mains un triangle (Illuminati ?) et alors que des flammes s’échappent à ses côtés.
Retour à son dernier album, "Unapologetic", qu’elle a choisi de défendre avec près de dix titres ce soir. C’est sur l’intro de What now jouée au piano qu’elle s’adresse au public : "Paris anybody in love ? So complicated..." Là aussi les flammes fusent et notamment sur les envolées plus rock. Dans les images qui l’accompagnent, la chanteuse apparaît au volant d’une voiture de course.
Sur son duo Loveeeee song (Future est absent), Rihanna est entourée de trois blocs lumineux qui tournent autour d'elle. La jeune femme est sensuelle dans cette longue robe rouge qui met en valeur son collier argenté et son ventre découvert.
La séquence ballades se poursuit avec plusieurs autres succès dans ce même registre. Il y a notamment Love the way you lie mais aussi Take a bow et Cold case love qui s’enchaînent si rapidement qu’on n’a même pas le temps de s’en apercevoir.
Sur Hate that I love you nous apercevons quand même son gros tatouage sous son petit bustier. Nous ne sommes pas distraits par la vidéo car elle a opté pour un show finalement intimiste, bien que dans un stade, ce qui fait qu’on écoute attentivement la chanteuse plutôt que d’être aveuglés par les effets visuels qui s’accumulent souvent dans ce genre de show.
Alors qu’elle regagne les coulisses, les écrans diffusent des images de nuages et de fumée colorée, un peu comme dans le clip de "Only girl".
Les spectateurs vont pouvoir se bouger maintenant car le spectacle entre dans sa partie dance. Cela commence avec We found love qui est son plus gros succès récent. Rihanna porte une veste scintillante et de grosses lunettes fluos sur ce titre. Les lasers quadrillent toute l’enceinte qui accueille plus de 50 000 personnes ce soir.
La foule se réveille justement et les danseuses nous font une chorégraphie bien technique dans leurs treillis. "Paris I love you" dit-elle avant d’enchaîner avec S&M sur lequel elle retire sa veste et semble véritablement épanouie.
Puis, c’est Only girl (in the world) qui transforme le Stade de France en discothèque géante. Les lumières sont sublimes ; on se croirait dans une grosse fête gay ou à Ibiza. Même le toit du stade est éclairé.
Ce tableau festif se poursuit avec ses tubes Don't stop the music et Where have you been. Souriante, Rihanna est avec ses danseuses sur le catwalk pendant ce hit joué ici en version electro. Paris merci beaucoup I love you !
Il est 23h15. Les musiciens achèvent l’outro de ce titre composé par l’anglais Calvin Harris. Le Stade de France est ensuite plongé dans l’obscurité quelques minutes alors que les spectateurs réclament leur star en criant.
Rihanna prend place derrière son pied de micro pour Stay, jolie ballade qui est actuellement beaucoup jouée sur les radios mondiales. Son duettiste Mikky Ekko n’est pas là mais la chanteuse est là en chair et en os pour quelques minutes encore.
Dans son pantalon brillant et argenté, une tenue qui nous rappelle celles des shows de Dalida, la star conclue le spectacle avec Diamonds, très belle chanson composée par la talentueuse Sia qui a aussi travaillé avec David Guetta.
Les lumières des écrans de téléphones illuminent le stade et ce refrain est repris en coeur par le public alors que la jeune femme s’élève sur un plateau situé sur à l’extrémité de la passerelle.
Au final, les musiciens reprennent la mélodie après que Rihanna ai confessé à son public parisien que c’était une expérience comme jamais elle n’en avait vécu. Love u paris thank U so much ! L’américaine est radieuse et gentille lorsque, sur le catwalk, elle ramasse une feuille donnée par un fan.
Il est 23h30 lorsqu’elle nous dit au revoir. Alors que tout le monde s’apprête à sortir du stade, de beaux feux d’artifices explosent dans les gradins vides sur chaque côté de la scène. Le public repart avec des étoiles plein les yeux.
Photos du showde Rihanna "Diamonds World Tour" au Stade de France de Rihanna
Notre avis sur le concert Diamonds World Tour au Stade de France de Rihanna
Nous avons finalement été épargnés par la pluie que nous craignions pourtant mais qui n’a pas fait son apparition sur toute la région parisienne.
Au cours de cette heure et quarante minutes de shows, nous ressortons convaincus que Rihanna reste au top. Elle a enchaîné ses chansons, souvent deux par deux ; dont une majorité d’entre elles proviennent de son dernier album, dont l’exploitation en radio et télévision a été insuffisante. Seulement deux clips ont été réalisés à ce jour. Le prochain single devrait être "Right now" que David Guetta lui a composé. Alors que les radios françaises le jouent déjà, Rihanna ne l’a pas inclue dans ce spectacle ; "Nobody’s business", son duo avec Chris Brown non plus d’ailleurs !
Nous avons redécouvert cette talentueuse artiste dans un show qui ressemblait plus à un concert que ses précédentes tournées où les vidéos étaient omniprésentes. Les trois écrans principaux ainsi que les 2 latéraux et celui amovible, ont surtout servis à ceux qui étaient vraiment loin de la scène ; et dans un stade, cela en fait beaucoup ;-(
Cela oblige l’américaine à se surpasser en enregistrant chaque année un nouvel album (un nouveau fin 2013 ?) et à enchaîner avec une nouvelle tournée mondiale. Rih-Rih était donc de passage à Paris dans le cadre de la promotion de son dernier album Unapologetic avec une tournée du même nom que son premier single.
En ce 8 juin 2013, nous nous rendons au Stade de France pour aller applaudir Rihanna, trois ans après l’avoir vu à Bercy ; c’était à l’occasion du "The last girl on earth tour".
Première partie du concert de Rihanna : GTA & David Guetta
19h10. Le Stade de France n’est pas encore plein lors de notre arrivée mais le duo GTA WeAreGTA mixe déjà derrière ses platines. Les deux jeunes de Miami enchaînent tous les genres, de la pop de Kesha au hip hop de House of Pain ("Jump around"). Leur prestation se termine à 19h30. C’était la première fois que nous entendions parler d’eux, peut-être pas la dernière.
19h45. L’écran géant affiche les lettres puis le nom complet de David Guetta annoncé depuis plusieurs mois comme l’invité de Rihanna au Stade de France. Le dj français est très acclamé par la foule, déjà bien compacte dans le stade. Il salue sa femme ainsi que son père, présents dans l’arène, et précise qu’il est de Paris, avant de se remémorer ses moments passés ici avec les Black Eyed Peas et lorsque la France a gagné le mondial en 1998.
Son set inclus bien sûr ses plus grands hits, dont le récent "Play hard", et d’autres bombes dancefloor comme "Song 2" sur lequel tout le monde sautille ; partout même là-haut dans les gradins ! Le public chante le refrain de "Memories", lève les bras en l’air ; les français participent vraiment.
Derrière lui défile toujours un simple visuel avec son nom en différentes polices de caractères. David Guetta mixe très électro. On reconnaît l’efficace "Rattle" et le remix de Bruno Mars ("Locked out of heaven").
Cool dans son t-shirt noir et avec son casque vert fluo sur les oreilles, David est très souriant, au milieu de ses deux retours géants. L’artiste français vient jusqu’au catwalk pour chauffer la foule à droite, à gauche et n'hésite pas à couper la musique pour parler. A chaque fois que je suis en studio avec Usher, Nicki Minaj ou Rihanna, je pense à la France… confie t-il à ses fans qui lui répondent en applaudissements fournis avant que la star nous passe l’excellent remix de "Turn me on" par un autre français, Michael Calfan.
Les réactions sont encore plus fortes sur l’excellent vocal de "Titanium" ; des cris qui nous rappellent ceux entendus à Ushuaïa Ibiza dont Guetta sera encore à l’affiche cet été 2013. Son prochain single, "Just one last time", marche aussi très bien ; tout comme l’un de ses premiers succès "The world is mine" dont il nous joue un nouveau remix ce soir.
Nous sommes aussi ravis d’entendre "Sexy chick" sur le "Quasar" d’Hard Rock Sofa, bootleg que nous avions découvert en avril 2012 lors du passage de David à Bercy ; avant que celui-ci ne l’écourte pour nous jouer le "Don't you worry child" de ses collègues suédois.
Après son tube "Without you" et avant un remix electro de "Play hard", David Guetta clôture son set en nous filmant avec son iPhone. Cette première partie était réussie et le public est prêt à applaudir sa chanteuse préférée.
20h55. Du rap US raisonne ensuite dans le Stade de France avant une autre session electro et la venue de la star que tout le monde attend : Rihanna !
Notre résumé du concert Diamonds World Tour au Stade de France
Dans un décor antique composé de colonnes, qui nous fait aussi penser à un échiquier, la musique de Phresh out the runway ouvre le spectacle. Ses danseurs sont immobiles, comme statufiés, lorsque Rihanna entre en tenue Givenchy. Dans ses bottes hautes, la star porte une cape noire brodée qu’elle retire très vite sur ce premier morceau. Autour du cou, elle a aussi revêtu une belle parure dorée.
Sa chevelure est désormais blonde, d’une longueur certaine. Elle prend un air cool en défilant devant sa troupe et passe vite à Birthday cake. Souriante et coquine, Rihanna se dandine dans son petit short visible sous un fin voilage. La jeune femme danse de façon suggestive sur ce morceau très sexe, en multipliant les mouvements de bassin.
Cette partie urbaine se poursuit avec l’entraînant Talk that talk, extrait de son album du même nom, que les fans reprennent en cœur. Rihanna pourrait poser son micro doré et laisser son public chanter... On n’en est pas loin ;-)
"Stade de France" dit-elle en français avant de nous nommer les "beautiful french" comme si elle est souhaitait se rattraper des propos tenus suite à l’incident survenue à la Gare du Nord avant le concert de Coldplay ici même.
"My first stadium ever" précise-t-elle à notre grand étonnement mais effectivement sa tournée a commencé dans des lieux plus petits, et ce même si elle va se rendre dans des stades plus grands très prochainement.
Rihanna enchaîne avec un autre morceau urbain Pour it up sur lequel se multiplient les "oooh ooh ohh" et les danses sans équivoque. Le playback est tout aussi évident sur Cockiness (Love it) pendant lequel elle s’avance avec ses danseuses sur le catwalk.
Le mix réalisé en studio sur Numb est ici conservé sur la bande qui accompagne la chanteuse. Celle-ci s’éclipse d’ailleurs avant la fin du morceau, laissant le clavier nous hypnotiser avec la mélodie qui clôture cette première partie du spectacle.
Le show reprend avec une nouvelle partie plus ragga. Le visage de Rihanna est enfumé dans les images que l'on visionne alors. Elle revient sur You da one dans une tunique noire à motifs blancs et porte de longues bottes blanches, mais ce qui nous marque le plus dans son look ce sont ses lunettes à la Lennon, très peace and love.
Cette fois en compagnie de ses 2 guitaristes, Rihanna reste sur le catwalk pour Man down, morceau très proche du précédent musicalement. Devant un visuel très simple en noir et blanc, sa voix fait des merveilles sur la musique chaloupée de No love allowed présent sur son dernier album.
Rihanna revient sur la scène principale pour son tube Rude boy sur une illustration aux motifs zébrés et avec des torses musclés en noir et blanc. Ses danseuses viennent l’entourée ensuite.
"Paris havin’ a good time ? I luv you say my name" avant de nous chanter What's my name ? justement. Le tempo est toujours aussi chaloupé mais Rihanna ne nous a toujours pas chanté ses grands tubes, préférant les enchaîner selon leur tempo.
Dans cette même tenue colorée (noir et blanc en haut, rouge et jaune pour la partie inférieure), l’américaine enchaîne avec Umbrella ; un tube, un vrai cette fois, mais dans une version totalement réorchestrée.
La chanteuse chaîne ensuite All of the lights à Rockstar 101 sur lesquels elle forme avec ses mains un triangle (Illuminati ?) et alors que des flammes s’échappent à ses côtés.
Retour à son dernier album, "Unapologetic", qu’elle a choisi de défendre avec près de dix titres ce soir. C’est sur l’intro de What now jouée au piano qu’elle s’adresse au public : "Paris anybody in love ? So complicated..." Là aussi les flammes fusent et notamment sur les envolées plus rock. Dans les images qui l’accompagnent, la chanteuse apparaît au volant d’une voiture de course.
Sur son duo Loveeeee song (Future est absent), Rihanna est entourée de trois blocs lumineux qui tournent autour d'elle. La jeune femme est sensuelle dans cette longue robe rouge qui met en valeur son collier argenté et son ventre découvert.
La séquence ballades se poursuit avec plusieurs autres succès dans ce même registre. Il y a notamment Love the way you lie mais aussi Take a bow et Cold case love qui s’enchaînent si rapidement qu’on n’a même pas le temps de s’en apercevoir.
Sur Hate that I love you nous apercevons quand même son gros tatouage sous son petit bustier. Nous ne sommes pas distraits par la vidéo car elle a opté pour un show finalement intimiste, bien que dans un stade, ce qui fait qu’on écoute attentivement la chanteuse plutôt que d’être aveuglés par les effets visuels qui s’accumulent souvent dans ce genre de show.
Alors qu’elle regagne les coulisses, les écrans diffusent des images de nuages et de fumée colorée, un peu comme dans le clip de "Only girl".
Les spectateurs vont pouvoir se bouger maintenant car le spectacle entre dans sa partie dance. Cela commence avec We found love qui est son plus gros succès récent. Rihanna porte une veste scintillante et de grosses lunettes fluos sur ce titre. Les lasers quadrillent toute l’enceinte qui accueille plus de 50 000 personnes ce soir.
La foule se réveille justement et les danseuses nous font une chorégraphie bien technique dans leurs treillis. "Paris I love you" dit-elle avant d’enchaîner avec S&M sur lequel elle retire sa veste et semble véritablement épanouie.
Puis, c’est Only girl (in the world) qui transforme le Stade de France en discothèque géante. Les lumières sont sublimes ; on se croirait dans une grosse fête gay ou à Ibiza. Même le toit du stade est éclairé.
Ce tableau festif se poursuit avec ses tubes Don't stop the music et Where have you been. Souriante, Rihanna est avec ses danseuses sur le catwalk pendant ce hit joué ici en version electro. Paris merci beaucoup I love you !
Il est 23h15. Les musiciens achèvent l’outro de ce titre composé par l’anglais Calvin Harris. Le Stade de France est ensuite plongé dans l’obscurité quelques minutes alors que les spectateurs réclament leur star en criant.
Rihanna prend place derrière son pied de micro pour Stay, jolie ballade qui est actuellement beaucoup jouée sur les radios mondiales. Son duettiste Mikky Ekko n’est pas là mais la chanteuse est là en chair et en os pour quelques minutes encore.
Dans son pantalon brillant et argenté, une tenue qui nous rappelle celles des shows de Dalida, la star conclue le spectacle avec Diamonds, très belle chanson composée par la talentueuse Sia qui a aussi travaillé avec David Guetta.
Les lumières des écrans de téléphones illuminent le stade et ce refrain est repris en coeur par le public alors que la jeune femme s’élève sur un plateau situé sur à l’extrémité de la passerelle.
Au final, les musiciens reprennent la mélodie après que Rihanna ai confessé à son public parisien que c’était une expérience comme jamais elle n’en avait vécu. Love u paris thank U so much ! L’américaine est radieuse et gentille lorsque, sur le catwalk, elle ramasse une feuille donnée par un fan.
Il est 23h30 lorsqu’elle nous dit au revoir. Alors que tout le monde s’apprête à sortir du stade, de beaux feux d’artifices explosent dans les gradins vides sur chaque côté de la scène. Le public repart avec des étoiles plein les yeux.
Photos du showde Rihanna "Diamonds World Tour" au Stade de France de Rihanna
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Nous avons finalement été épargnés par la pluie que nous craignions pourtant mais qui n’a pas fait son apparition sur toute la région parisienne.
Au cours de cette heure et quarante minutes de shows, nous ressortons convaincus que Rihanna reste au top. Elle a enchaîné ses chansons, souvent deux par deux ; dont une majorité d’entre elles proviennent de son dernier album, dont l’exploitation en radio et télévision a été insuffisante. Seulement deux clips ont été réalisés à ce jour. Le prochain single devrait être "Right now" que David Guetta lui a composé. Alors que les radios françaises le jouent déjà, Rihanna ne l’a pas inclue dans ce spectacle ; "Nobody’s business", son duo avec Chris Brown non plus d’ailleurs !
Nous avons redécouvert cette talentueuse artiste dans un show qui ressemblait plus à un concert que ses précédentes tournées où les vidéos étaient omniprésentes. Les trois écrans principaux ainsi que les 2 latéraux et celui amovible, ont surtout servis à ceux qui étaient vraiment loin de la scène ; et dans un stade, cela en fait beaucoup ;-(
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