Le 8 décembre 2019 au Zénith de Paris, c’est à un concert exceptionnel que nous avons assisté. Thomas Anders et Sandra donnaient, chacun, leur tour de chant pour la première fois en France.
18h40, lorsque nous faisons notre entrée dans la salle du Zénith, DJ BPM a déjà commencé son mix spécial 80s. En provenance de Los Angeles (USA), ce dj mixe bien sûr des titres dansants des années 80, surtout des morceaux très club (un peu spé en ouverture!), et quelques hits eurodisco que nous reconnaissons tels que "Living on video" de Trans-X, "Touch in the night" de Silent Circle, puis "Sweet dreams" d’Eurythmics et "Venus" de Bananarama notamment.
Dans le public du Zénith, nous croisons quelques gays, venus vraisemblablement plus pour voir l’icône des années 80, Sandra, que pour Thomas Anders and Modern Talking Band.
C’est un jour que nous attendions car l’organisateur de ce concert a mis quatre ans pour parvenir à ce que Thomas Anders vienne se produire sur une scène en France.
Résumé du concert de Sandra au Zénith de Paris
19h30. La planète Terre apparaît dans le visuel et des danseurs déboulent sur une intro musicale jouée au synthé. La chanteuse pop allemande fait son entrée sur la scène parisienne sous les applaudissements. Sandra se présente au public français dans une veste cintrée rouge, au décolleté plongeant, et affutée à la taille par une large ceinture en V. Ses bras sortent par-dessous ses larges manches ouvertes.
Son concert débute avec Maria Magdalena, son plus grand succès international qui date de 1985 et qui est un hommage à Marlene Dietrich. Des images du clip sont diffusées derrière elle. Deux danseurs et deux danseuses l’accompagnent ; cette troupe de jeunes apporte du dynamisme.
Le titre suivant, Secret land, est mixé au tube Everlasting love ; reprise du morceau de Robert Knight (1967), également repris par les Worlds Apart en 1993.
Après un « Merci… Bonsoir… », dit en français, la chanteuse indique à son public qu’après les années de tubes, elle a désormais l’opportunité de dire merci avec ses concerts.
Sa voix apparaît plus grave lorsque le live est total, bien qu’encore couplé à des séquences enregistrées il y a quelques années, sur un autre hit qu’elle chante maintenant : Innocent love. Le medley se poursuit avec Around my heart et avec Hi! Hi! Hi!, au refrain entêtant.
«Merci beaucoup ! Quand vous avez l’amour à vos côtés, tout va bien… » dit-elle alors que son logo s’affiche sur l’écran et avant d’interpréter sa ballade sirupeuse One more night. Dans le visuel, apparaît une plage au coucher de soleil, puis un autre couple arrive sur scène sur Behind those walls, une autre ballade couplée avec la précédente.
Sandra a épousé le musicien Michael Cretu en 1988. Ils ont deux enfants ensemble mais ont divorcé en 2007. En 2010, l’artiste allemande a épousé le producteur Olaf Menges, dont elle s’est séparée en 2014.
Nous apprécions les gros synthés des années 80 sur le titre Heaven can’t wait, ainsi que les chœurs masculins qu’on entend sur beaucoup de ses morceaux. Dans sa tenue élégante rouge, très 80s dans la forme, Sandra est splendide et marrante lorsqu’elle fait de l' "Air Guitar" et multiplie les bras tendus vers la foule.
Sandra prononce un petit speech au cours duquel elle affirme que « dans chaque pays où je me produis, je dis qu’il est important de toujours se battre pour la liberté ». Applaudie, elle s’assied sur une chaise haute pour la prochaine ballade, Hiroshima. Le morceau est illustré par des images du clip. Les deux danseurs sont à ses côtés sur cette jolie chanson, et viennent poser leur main droite sur le coeur.
On entend à nouveau les boites à rythmes caractéristiques de la musique des années 80 sur Maybe tonight, bien que ce titre ne soit sorti qu’en 1992.
Sandra a été membre du groupe disco Arabesque de 1978 à 1984, avant de faire sa carrière en solo, aux côtés de Michael Cretu, musicien allemand qui lui a composé toutes ses chansons. Son mentor lui a également demandé de faire les voix pour son projet Enigma, entre 1990 et 2003, et notamment sur le tube Sadeness (1990). Elle y prononce des paroles en français, langue dont elle parle un peu malgré que son père soit d'origine française.
L’artiste, qui a désormais 57 ans, ramasse un bouquet de fleurs avant Stop for a minute, titre dont on adore le refrain énergique. Des pointillés apparaissent sur le clip aux images légèrement floutées.
«Merci beaucoup Paris !» Ses deux danseuses reviennent dans une tenue toute blanche, avec un petit côté mystique, et agrémentée de voiles blancs qu’elles agitent. Assise, la diva des années 80 interprète l’excellent Johnny wanna live, devant des images d’animaux sauvages en pleine nature et aux couleurs incandescentes. Il s’agit d’une ballade contre les violences animales.
20h13. Sandra sort de scène pendant à peine une minute. C’est une première partie particulière puisque la chanteuse a droit à un rappel ; après tout, Sandra n’est-elle pas tout aussi connue en France que Modern Talking ?
Sandra revient car elle ne peut bien sûr pas se permettre de faire l’impasse sur son autre gros tube : In the heat of the night. Le public parisien exulte et l’artiste allemande repart en saluant de la main, non sans avoir repris le bouquet offert par un fan.
Pour les gays, et plus généralement pour tous les fans des années 80 présents ce soir au Zénith de Paris, c’est un honneur d’avoir pu voir sur scène Sandra, pour un concert comme elle n’en fait quasiment que dans les pays de l'Est.
Maria Magdelena / Secret land / Everlasting love
Innocent love / Around my heart / Hi! Hi! Hi!
One more night / Behind those words
Heaven can’t wait
Hiroshima
Maybe tonight
Stop for a minute
Johnny wanna live
In the heat of the night
Entracte
Durant l’entracte, Melody TV nous offre un montage d’extraits de clips des années 80. Cette chaîne de télévision consacre son antenne au « Meilleur des années 60, 70, 80, 90 ». Le visuel de Nostalgie Generation 80 s’affiche également sur écran.
Le public est venu nombreux à cette soirée. Ce n’est pas clairsemé dans la salle malgré les grèves importantes dans les transports.
20h20. DJ BPM de Los Angeles est de retour aux platines. Il commence son second set avec "Billie Jean" de Michael Jackson, puis enchaîne avec Patty Ryan et son "You’re my love", ainsi que Joy avec “Touch by touch", des titres plus mainstream qu’en début de soirée, sans être Stars 80 pour autant. Il ne jouera d’ailleurs aucun tube des années 80 en français, déjà trop entendus par ailleurs. Le dj américain quitte ses platines à 20h40, le concert va pourvoir commencer…
Qui sont les Modern Talking ?
Le duo allemand de renommée internationale est composé de Dieter Bohlen et de Thomas Anders entre 1984 et 1987, et lors de leur comeback entre 1998 et 2003. Ils ont aligné les tubes dans les années 80. Le grand public se souvient essentiellement de "You're my heart, You're my soul" et "Brother Louie", peut-être même aussi un peu de "You can win if you want", "Cheri Cheri Lady" et "Atlantis is calling (S.O.S. for love)".
Leur pop synthétique, appelée aussi euro disco, a fait leur gloire et inspiré beaucoup d’artistes tels que Bad Boys Blue, Blue System (formé par Dieter Bohlen après que des tensions soient apparues entre Modern Talking), Silent Circle, Joy, C.C. Catch, Lian Ross, Patty Ryan, Fancy, Mark Ashley, Systems in Blue…
Résumé du concert de Thomas Anders au Zénith de Paris
20h40 passées. L’inscription "Thomas Anders - Gentleman of Music", qu’on va souvent voir durant la soirée, s’affiche en grand sur l’écran. Le public applaudi sur cette ouverture au son d’une horloge qui tourne alors que le nom de la star s’affiche dans plusieurs polices d’écriture. Quatre musiciens envoient du lourd en live : batterie, guitare, basse et synthétiseur sont au rendez-vous.
Thomas Anders entre sur la scène du Zénith de Paris après cette intro musicale sur You are not alone ; la démarche fière, assurée. Les paroles de ce titre de 1999 s’affichent sur écran. Les quatre musiciens, le Modern Talking band, font les chœurs et montent haut dans les aigus.
Le quatuor est composé de Lars Ilmer à la guitare, de Nick Scharfschwerdt à la batterie, de Bernd Höfer aux claviers et de Jörg Picone à la basse.
L’artiste de la soirée s’adresse à son public en français autant que possible, sinon en anglais. «Bonsoir Paris ! Je suis très heureux d’être ici ce soir pour mon premier concert à Paris… »Mais, ceux ne sont pas des images de notre belle capitale que le visuel affiche, mais celles de Miami sur Lunatic lady, un titre dance également.
Smart dans son costume foncé à fines rayures, Thomas est élégant comme un chanteur de charme italien, en t-shirt et baskets blanches.
Le visuel nous montre des immeubles la nuit dans une mégalopole asiatique. C’est sur le tube You can win if you want que danse alors le public français.
Thomas nous annonce un medley de Modern Talking composé de chansons moins connues, piochées dans leurs premiers albums. Le tempo et les sonorités sont plus 80s sur Do you wanna (1985), Princess of the night (1986) et Heaven will know (1985).
L’artiste reçoit un bouquet de fleurs de la part de fans. En prenant appui sur son pied de micro, l’allemand indique à son public que sur Facebook, parmi les chansons préférées, il y a notamment le titre Soldier, qui sort du lot. Interprété devant une lyric vidéo, au style graffiti, ce morceau sonne plus variété, avec sa voix en avant sur une mélodie synthétique.
Il s’agit du troisième single de son premier album solo Different qui est sorti en 1989. La carrière solo de Thomas Anders a commencé avant Modern Talking, puisqu’il a sorti neuf singles entre 1980 et 1984, puis à partir de 1989.
Nous avons découvert récemment que Thomas Anders avait enregistré "Heißkalter engel" en 1983, une reprise en allemand du tube "Send me an angel".
Thomas passe aux années 70 en interprétant Love is in the air, titre au rythme baléaric enregistré en 2016. Il s’agit d’une reprise d’un morceau de John Paul Young (1977), qui a par la suite été enregistré par Tom Jones (1979). Il colle bien à son image, son univers, puisque Thomas vu comme le gendre idéal en Allemagne, pays dans lequel il est populaire. Derrière lui, le visuel présente une boule disco dorée, des spots dorés aussi ensuite, sur ce titre connu du public français, alors que les précédents l’étaient moins.
Thomas Anders s’assoit à côté de son guitariste pour une séquence acoustique. Il reprend tout d’abord la ballade de Modern Talking, Lady Lai, un peu dispensable selon nous, mais nous ne pouvons pas lui reprocher de bien chanter.
Il nous surprend ensuite avec une version acoustique de You’re my heart, you’re my soul, le méga tube de Modern Talking qui prend ici une couleur différente et qu’il conclut avec une fin toute personnelle «And especially tonight, à Paris, you stay in my heart…».
Les synthétiseurs et la batterie sont de retour pour le très dance, In 100 years, titre de 1987 remixé pour le best of du comeback en 1998.
Le chanteur allemand poursuit avec un titre plus puissant encore, c’est Win the race (2001) que les fans reprennent en cœur.
Thomas indique ensuite qu’il chante dans sa langue maternelle seulement depuis récemment. Il va justement nous interpréter Menschen, de son dernier album "Ewig mit dir" sorti en 2018. C’est son deuxième album en allemand, après "Pures leben" en 2017, car l’artiste n’enregistrait auparavant ses chansons qu’en anglais.
Il s’agit d’une reprise de The Killers et de leur titre "Human" que Thomas a adapté en allemand.
Thomas sort de scène un moment pour laisser jouer ses musiciens. On reconnait l’hymne dancefloor des Safri Duo avec Played-a-live joué à la batterie. L’artiste revient des coulisses pour la troisième partie de ce titre. Une chorale composée d’enfants apparaît dans le visuel.
Thomas présente ses musiciens, étrangement sans que ceux-ci ne jouent la moindre note.
Back to the 80s et aux tubes de Modern Talking, avec Atlantis is calling (SOS for love). Les fans connaissent bien le titre et tout le monde peut chanter en mode karaoké avec les paroles qui s’affichent sur l’écran.
Le visuel nous conduit ensuite dans un aéroport, pour le rapide Jet Airliner, un morceau des années 80 aussi. «Thomas ! Thomas !» crie le public. «Merci bien», l’artiste est visiblement content de l’accueil des français.
Nous visionnons maintenant des images d’Ibiza, sur une mélodie gitane avec une danseuse de flamenco qui apparaît sur écran dans sa robe rouge, sur l’excellent titre dance No face no name no number. Thomas frappe des mains en rythme, si bien qu’on pourrait le confondre avec un hidalgo.
«Merci merci beaucoup ! J’ai aussi mon smartphone pour faire une vidéo. Un deux trois Madame Monsieur au Zénith de Paris !»
Retour dans les années 80s avec le très correct Geronimo’s Cadillac qui nous conduit en 1986.
Thomas switche encore d’une décennie à l’autre avec un autre excellent titre Sexy sexy lover qui nous fait retourner à la fin des années 90.
C’est ensuite sur Cheri Cheri lady que nous l’écoutons chanter. C’est un grand titre du duo allemand, illustré ce soir avec des images en 3D. L’accueil du public fait plaisir à voir également.
Thomas nous conseille de le suivre sur les réseaux sociaux, et ses comptes s’affichent avec sa photo en veste rouge.
Pendant son absence de scène, les fans crient pendant plusieurs minutes avant les rappels. La musique, lorsqu’elle reprend, a des tonalités indiennes, on entend aussi bien la guitare. La scène n’est pas éclairée avant le retour de la star.
Un vinyl Modern Talking tourne dans le visuel sur le méga hit You’re my heart, you’re my soul, joué dans une version assez lente initialement, puis de plus en plus rythmée. Le public exulte sur le plus grand succès des Modern Talking devenu un véritable hymne dancefloor dans les années 80.
Thomas Anders termine son concert parisien avec Brother Louie, duquel nous apprécions les synthés très puissants, ainsi que la belle ambiance qui règne ce soir dans le Zénith de Paris. Le public chante à tue-tête ces refrains enjoués.
«Merci bien !» dit-il en prenant un gros bouquet et nous saluant, tout en quittant la scène.
22h15. Les quatre musiciens du Modern Talking Band viennent saluer le public, ensemble, sans Thomas.
Setlist du concert Thomas Anders au Zénith de Paris
You are not alone
Lunatic lady
You can win if you want
Do you wanna / Princess of the night / Heaven will know
Soldier
Love is in the air
Lady Lai (Version acoustique)
You’re my heart, you're my soul (Version acoustique)
In 100 years
Win the race
Menschen (Reprise de The Killers)
Atlantis is calling (SOS for love)
Jet Airliner
No face no name no number
Geronimo’s Cadillac
Sexy sexy lover
Cheri Cheri lady
You’re my heart, you’re my soul
Brother Louie
Que du Modern Talking ou presque ! Cette setlist n’a pas déçue les fans du groupe phare des années 80. Nous avons adoré le son des synthés, pour un rendu dance, voire eurodance, et moins boites à rythmes 80s. Thomas Anders a aussi ce petit côté crooner / schlager que nous aimons bien. N’est-il pas le « Gentleman of Music » ?
Nous avons été comblés de l’entendre chanter "No face no name no number" et "Sexy sexy lover", titres moins connus mais très entrainants.
Le summum aurait été d’ajouter à cette setlist :
- "No more tears on the dancefloor" (son duo sorti avec Fahrenkrog en 2011), repris par le groupe anglais Steps en 2017,
- "Stay with me", sa chanson solo que nous préférons,
- "The night is still young", son duo avec Sandra justement,
Mais c’était vraiment top et n’en demandons pas trop !
Thomas Anders prépare un nouvel album pour 2020, celui-ci s’intitule "Einfach liebe".
Son dernier hit schlager en date est son duo avec Florian Silbereisen sur “Sie hat es wieder getan”.
Le chanteur figure aussi sur le nouvel album d’Alex Christensen & The Berlin Orchestra, « Classical 90s Dance 3 », pour une reprise 90 du « Wonderful dreams » de Melanie Thornton.
Ambiance d'avant-concert
18h40, lorsque nous faisons notre entrée dans la salle du Zénith, DJ BPM a déjà commencé son mix spécial 80s. En provenance de Los Angeles (USA), ce dj mixe bien sûr des titres dansants des années 80, surtout des morceaux très club (un peu spé en ouverture!), et quelques hits eurodisco que nous reconnaissons tels que "Living on video" de Trans-X, "Touch in the night" de Silent Circle, puis "Sweet dreams" d’Eurythmics et "Venus" de Bananarama notamment.
Dans le public du Zénith, nous croisons quelques gays, venus vraisemblablement plus pour voir l’icône des années 80, Sandra, que pour Thomas Anders and Modern Talking Band.
C’est un jour que nous attendions car l’organisateur de ce concert a mis quatre ans pour parvenir à ce que Thomas Anders vienne se produire sur une scène en France.
Résumé du concert de Sandra au Zénith de Paris
19h30. La planète Terre apparaît dans le visuel et des danseurs déboulent sur une intro musicale jouée au synthé. La chanteuse pop allemande fait son entrée sur la scène parisienne sous les applaudissements. Sandra se présente au public français dans une veste cintrée rouge, au décolleté plongeant, et affutée à la taille par une large ceinture en V. Ses bras sortent par-dessous ses larges manches ouvertes.
Son concert débute avec Maria Magdalena, son plus grand succès international qui date de 1985 et qui est un hommage à Marlene Dietrich. Des images du clip sont diffusées derrière elle. Deux danseurs et deux danseuses l’accompagnent ; cette troupe de jeunes apporte du dynamisme.
Le titre suivant, Secret land, est mixé au tube Everlasting love ; reprise du morceau de Robert Knight (1967), également repris par les Worlds Apart en 1993.
Après un « Merci… Bonsoir… », dit en français, la chanteuse indique à son public qu’après les années de tubes, elle a désormais l’opportunité de dire merci avec ses concerts.
Sa voix apparaît plus grave lorsque le live est total, bien qu’encore couplé à des séquences enregistrées il y a quelques années, sur un autre hit qu’elle chante maintenant : Innocent love. Le medley se poursuit avec Around my heart et avec Hi! Hi! Hi!, au refrain entêtant.
«Merci beaucoup ! Quand vous avez l’amour à vos côtés, tout va bien… » dit-elle alors que son logo s’affiche sur l’écran et avant d’interpréter sa ballade sirupeuse One more night. Dans le visuel, apparaît une plage au coucher de soleil, puis un autre couple arrive sur scène sur Behind those walls, une autre ballade couplée avec la précédente.
Sandra a épousé le musicien Michael Cretu en 1988. Ils ont deux enfants ensemble mais ont divorcé en 2007. En 2010, l’artiste allemande a épousé le producteur Olaf Menges, dont elle s’est séparée en 2014.
Nous apprécions les gros synthés des années 80 sur le titre Heaven can’t wait, ainsi que les chœurs masculins qu’on entend sur beaucoup de ses morceaux. Dans sa tenue élégante rouge, très 80s dans la forme, Sandra est splendide et marrante lorsqu’elle fait de l' "Air Guitar" et multiplie les bras tendus vers la foule.
Sandra prononce un petit speech au cours duquel elle affirme que « dans chaque pays où je me produis, je dis qu’il est important de toujours se battre pour la liberté ». Applaudie, elle s’assied sur une chaise haute pour la prochaine ballade, Hiroshima. Le morceau est illustré par des images du clip. Les deux danseurs sont à ses côtés sur cette jolie chanson, et viennent poser leur main droite sur le coeur.
On entend à nouveau les boites à rythmes caractéristiques de la musique des années 80 sur Maybe tonight, bien que ce titre ne soit sorti qu’en 1992.
Sandra a été membre du groupe disco Arabesque de 1978 à 1984, avant de faire sa carrière en solo, aux côtés de Michael Cretu, musicien allemand qui lui a composé toutes ses chansons. Son mentor lui a également demandé de faire les voix pour son projet Enigma, entre 1990 et 2003, et notamment sur le tube Sadeness (1990). Elle y prononce des paroles en français, langue dont elle parle un peu malgré que son père soit d'origine française.
L’artiste, qui a désormais 57 ans, ramasse un bouquet de fleurs avant Stop for a minute, titre dont on adore le refrain énergique. Des pointillés apparaissent sur le clip aux images légèrement floutées.
«Merci beaucoup Paris !» Ses deux danseuses reviennent dans une tenue toute blanche, avec un petit côté mystique, et agrémentée de voiles blancs qu’elles agitent. Assise, la diva des années 80 interprète l’excellent Johnny wanna live, devant des images d’animaux sauvages en pleine nature et aux couleurs incandescentes. Il s’agit d’une ballade contre les violences animales.
20h13. Sandra sort de scène pendant à peine une minute. C’est une première partie particulière puisque la chanteuse a droit à un rappel ; après tout, Sandra n’est-elle pas tout aussi connue en France que Modern Talking ?
Sandra revient car elle ne peut bien sûr pas se permettre de faire l’impasse sur son autre gros tube : In the heat of the night. Le public parisien exulte et l’artiste allemande repart en saluant de la main, non sans avoir repris le bouquet offert par un fan.
Pour les gays, et plus généralement pour tous les fans des années 80 présents ce soir au Zénith de Paris, c’est un honneur d’avoir pu voir sur scène Sandra, pour un concert comme elle n’en fait quasiment que dans les pays de l'Est.
Setlist de Sandra au Zénith de Paris
Maria Magdelena / Secret land / Everlasting love
Innocent love / Around my heart / Hi! Hi! Hi!
One more night / Behind those words
Heaven can’t wait
Hiroshima
Maybe tonight
Stop for a minute
Johnny wanna live
In the heat of the night
Entracte
Durant l’entracte, Melody TV nous offre un montage d’extraits de clips des années 80. Cette chaîne de télévision consacre son antenne au « Meilleur des années 60, 70, 80, 90 ». Le visuel de Nostalgie Generation 80 s’affiche également sur écran.
Le public est venu nombreux à cette soirée. Ce n’est pas clairsemé dans la salle malgré les grèves importantes dans les transports.
20h20. DJ BPM de Los Angeles est de retour aux platines. Il commence son second set avec "Billie Jean" de Michael Jackson, puis enchaîne avec Patty Ryan et son "You’re my love", ainsi que Joy avec “Touch by touch", des titres plus mainstream qu’en début de soirée, sans être Stars 80 pour autant. Il ne jouera d’ailleurs aucun tube des années 80 en français, déjà trop entendus par ailleurs. Le dj américain quitte ses platines à 20h40, le concert va pourvoir commencer…
Qui sont les Modern Talking ?
Le duo allemand de renommée internationale est composé de Dieter Bohlen et de Thomas Anders entre 1984 et 1987, et lors de leur comeback entre 1998 et 2003. Ils ont aligné les tubes dans les années 80. Le grand public se souvient essentiellement de "You're my heart, You're my soul" et "Brother Louie", peut-être même aussi un peu de "You can win if you want", "Cheri Cheri Lady" et "Atlantis is calling (S.O.S. for love)".
Leur pop synthétique, appelée aussi euro disco, a fait leur gloire et inspiré beaucoup d’artistes tels que Bad Boys Blue, Blue System (formé par Dieter Bohlen après que des tensions soient apparues entre Modern Talking), Silent Circle, Joy, C.C. Catch, Lian Ross, Patty Ryan, Fancy, Mark Ashley, Systems in Blue…
Résumé du concert de Thomas Anders au Zénith de Paris
20h40 passées. L’inscription "Thomas Anders - Gentleman of Music", qu’on va souvent voir durant la soirée, s’affiche en grand sur l’écran. Le public applaudi sur cette ouverture au son d’une horloge qui tourne alors que le nom de la star s’affiche dans plusieurs polices d’écriture. Quatre musiciens envoient du lourd en live : batterie, guitare, basse et synthétiseur sont au rendez-vous.
Thomas Anders entre sur la scène du Zénith de Paris après cette intro musicale sur You are not alone ; la démarche fière, assurée. Les paroles de ce titre de 1999 s’affichent sur écran. Les quatre musiciens, le Modern Talking band, font les chœurs et montent haut dans les aigus.
Le quatuor est composé de Lars Ilmer à la guitare, de Nick Scharfschwerdt à la batterie, de Bernd Höfer aux claviers et de Jörg Picone à la basse.
L’artiste de la soirée s’adresse à son public en français autant que possible, sinon en anglais. «Bonsoir Paris ! Je suis très heureux d’être ici ce soir pour mon premier concert à Paris… »Mais, ceux ne sont pas des images de notre belle capitale que le visuel affiche, mais celles de Miami sur Lunatic lady, un titre dance également.
Smart dans son costume foncé à fines rayures, Thomas est élégant comme un chanteur de charme italien, en t-shirt et baskets blanches.
Le visuel nous montre des immeubles la nuit dans une mégalopole asiatique. C’est sur le tube You can win if you want que danse alors le public français.
Thomas nous annonce un medley de Modern Talking composé de chansons moins connues, piochées dans leurs premiers albums. Le tempo et les sonorités sont plus 80s sur Do you wanna (1985), Princess of the night (1986) et Heaven will know (1985).
L’artiste reçoit un bouquet de fleurs de la part de fans. En prenant appui sur son pied de micro, l’allemand indique à son public que sur Facebook, parmi les chansons préférées, il y a notamment le titre Soldier, qui sort du lot. Interprété devant une lyric vidéo, au style graffiti, ce morceau sonne plus variété, avec sa voix en avant sur une mélodie synthétique.
Il s’agit du troisième single de son premier album solo Different qui est sorti en 1989. La carrière solo de Thomas Anders a commencé avant Modern Talking, puisqu’il a sorti neuf singles entre 1980 et 1984, puis à partir de 1989.
Nous avons découvert récemment que Thomas Anders avait enregistré "Heißkalter engel" en 1983, une reprise en allemand du tube "Send me an angel".
Thomas passe aux années 70 en interprétant Love is in the air, titre au rythme baléaric enregistré en 2016. Il s’agit d’une reprise d’un morceau de John Paul Young (1977), qui a par la suite été enregistré par Tom Jones (1979). Il colle bien à son image, son univers, puisque Thomas vu comme le gendre idéal en Allemagne, pays dans lequel il est populaire. Derrière lui, le visuel présente une boule disco dorée, des spots dorés aussi ensuite, sur ce titre connu du public français, alors que les précédents l’étaient moins.
Thomas Anders s’assoit à côté de son guitariste pour une séquence acoustique. Il reprend tout d’abord la ballade de Modern Talking, Lady Lai, un peu dispensable selon nous, mais nous ne pouvons pas lui reprocher de bien chanter.
Il nous surprend ensuite avec une version acoustique de You’re my heart, you’re my soul, le méga tube de Modern Talking qui prend ici une couleur différente et qu’il conclut avec une fin toute personnelle «And especially tonight, à Paris, you stay in my heart…».
Les synthétiseurs et la batterie sont de retour pour le très dance, In 100 years, titre de 1987 remixé pour le best of du comeback en 1998.
Le chanteur allemand poursuit avec un titre plus puissant encore, c’est Win the race (2001) que les fans reprennent en cœur.
Thomas indique ensuite qu’il chante dans sa langue maternelle seulement depuis récemment. Il va justement nous interpréter Menschen, de son dernier album "Ewig mit dir" sorti en 2018. C’est son deuxième album en allemand, après "Pures leben" en 2017, car l’artiste n’enregistrait auparavant ses chansons qu’en anglais.
Il s’agit d’une reprise de The Killers et de leur titre "Human" que Thomas a adapté en allemand.
Thomas sort de scène un moment pour laisser jouer ses musiciens. On reconnait l’hymne dancefloor des Safri Duo avec Played-a-live joué à la batterie. L’artiste revient des coulisses pour la troisième partie de ce titre. Une chorale composée d’enfants apparaît dans le visuel.
Thomas présente ses musiciens, étrangement sans que ceux-ci ne jouent la moindre note.
Back to the 80s et aux tubes de Modern Talking, avec Atlantis is calling (SOS for love). Les fans connaissent bien le titre et tout le monde peut chanter en mode karaoké avec les paroles qui s’affichent sur l’écran.
Le visuel nous conduit ensuite dans un aéroport, pour le rapide Jet Airliner, un morceau des années 80 aussi. «Thomas ! Thomas !» crie le public. «Merci bien», l’artiste est visiblement content de l’accueil des français.
Nous visionnons maintenant des images d’Ibiza, sur une mélodie gitane avec une danseuse de flamenco qui apparaît sur écran dans sa robe rouge, sur l’excellent titre dance No face no name no number. Thomas frappe des mains en rythme, si bien qu’on pourrait le confondre avec un hidalgo.
«Merci merci beaucoup ! J’ai aussi mon smartphone pour faire une vidéo. Un deux trois Madame Monsieur au Zénith de Paris !»
Retour dans les années 80s avec le très correct Geronimo’s Cadillac qui nous conduit en 1986.
Thomas switche encore d’une décennie à l’autre avec un autre excellent titre Sexy sexy lover qui nous fait retourner à la fin des années 90.
C’est ensuite sur Cheri Cheri lady que nous l’écoutons chanter. C’est un grand titre du duo allemand, illustré ce soir avec des images en 3D. L’accueil du public fait plaisir à voir également.
Thomas nous conseille de le suivre sur les réseaux sociaux, et ses comptes s’affichent avec sa photo en veste rouge.
Pendant son absence de scène, les fans crient pendant plusieurs minutes avant les rappels. La musique, lorsqu’elle reprend, a des tonalités indiennes, on entend aussi bien la guitare. La scène n’est pas éclairée avant le retour de la star.
Un vinyl Modern Talking tourne dans le visuel sur le méga hit You’re my heart, you’re my soul, joué dans une version assez lente initialement, puis de plus en plus rythmée. Le public exulte sur le plus grand succès des Modern Talking devenu un véritable hymne dancefloor dans les années 80.
Thomas Anders termine son concert parisien avec Brother Louie, duquel nous apprécions les synthés très puissants, ainsi que la belle ambiance qui règne ce soir dans le Zénith de Paris. Le public chante à tue-tête ces refrains enjoués.
«Merci bien !» dit-il en prenant un gros bouquet et nous saluant, tout en quittant la scène.
22h15. Les quatre musiciens du Modern Talking Band viennent saluer le public, ensemble, sans Thomas.
Setlist du concert Thomas Anders au Zénith de Paris
You are not alone
Lunatic lady
You can win if you want
Do you wanna / Princess of the night / Heaven will know
Soldier
Love is in the air
Lady Lai (Version acoustique)
You’re my heart, you're my soul (Version acoustique)
In 100 years
Win the race
Menschen (Reprise de The Killers)
Atlantis is calling (SOS for love)
Jet Airliner
No face no name no number
Geronimo’s Cadillac
Sexy sexy lover
Cheri Cheri lady
You’re my heart, you’re my soul
Brother Louie
Que du Modern Talking ou presque ! Cette setlist n’a pas déçue les fans du groupe phare des années 80. Nous avons adoré le son des synthés, pour un rendu dance, voire eurodance, et moins boites à rythmes 80s. Thomas Anders a aussi ce petit côté crooner / schlager que nous aimons bien. N’est-il pas le « Gentleman of Music » ?
Nous avons été comblés de l’entendre chanter "No face no name no number" et "Sexy sexy lover", titres moins connus mais très entrainants.
Le summum aurait été d’ajouter à cette setlist :
- "No more tears on the dancefloor" (son duo sorti avec Fahrenkrog en 2011), repris par le groupe anglais Steps en 2017,
- "Stay with me", sa chanson solo que nous préférons,
- "The night is still young", son duo avec Sandra justement,
Mais c’était vraiment top et n’en demandons pas trop !
Thomas Anders prépare un nouvel album pour 2020, celui-ci s’intitule "Einfach liebe".
Son dernier hit schlager en date est son duo avec Florian Silbereisen sur “Sie hat es wieder getan”.
Le chanteur figure aussi sur le nouvel album d’Alex Christensen & The Berlin Orchestra, « Classical 90s Dance 3 », pour une reprise 90 du « Wonderful dreams » de Melanie Thornton.
Vidéo du concert de Sandra et Thomas Anders
Nos photos du concert de Sandra
Nos photos du concert de Thomas Anders
Site officiel de Back to the 90s
Site officiel de Culture 90
Site officiel de We are the 90s
Site officiel de We love the 90s
Site du Zénith
Vos réactions / commentaires
D'autres sujets qui peuvent vous intéresser
Janet Jackson - Together Again (Paris - 2024)
NEVERMORE, le concert de Mylène Farmer au Stade de France (Paris - 2024)
Dj Bobo Evolut30n Tour 2024 à Varsovie
Cornelia Jakobs enflamme le Café de la Danse !
Eurovision in Concert 2024 à Amsterdam
Les shows 90s en 2024
GO_A, groupe ukrainien, en concert à la Maroquinerie à Paris
Loreen en concert à l'Alhambra
Renaissance : A film by Beyoncé
Die 90er live on stage 2023