Déjà plus de cinq ans que nous avons vu Mika en concert à Bercy. C’était en avril 2010 suite à la parution de son second disque "The boy who knew too much". Le premier s’intitulait "Life in cartoon motion" et il nous avait suffisamment convaincu pour nous rendre à l’Olympia en juin 2007 pour voir ce nouveau talent. Cette fois, c’est au Zénith de Paris que nous sommes allés écouter et applaudir le musicien né à Beyrouth.
Il s’agit d’une seconde date dans cette salle parisienne après celle du 19 septembre ; nous y sommes allés le 18 octobre 2015.
Mika nous a fait plaisir lors de ce concert à la réécoute de (tous) ses nombreux tubes. Le chanteur a aussi défendu son dernier album, qui est d’un bon niveau. La star a été très communicative entre les chansons, et ce, en français toujours. Coloré et festif, ce show a nécessité moins de moyens. Cela se voit du fait de l’absence de danseurs et d’écrans géants. Le décor est par ailleurs très simple avec sa caravane qui se transforme en boîte à jouets, et avec les néons Heaven et Paradise. Mais, son talent et son énergie ont suffis à nous faire passer un excellent moment.
20 heures. Les Citizens ! sont chargés d’assurer la première partie. Il s’agit d’un quintet londonien qui joue du pop rock avec des touches synthétiques et de belles envolées comme les Killers. C’est un bon groupe de scène avec un son. Le batteur assure les chœurs et les autres membres se prêtent à la chorégraphie de la tête sur les « Oh oh oh » d’un titre.
"Merci beaucoup Paris, Comment ça va ? Paris est une ville magnifique, sexy, intelligente et modeste" (rires). Elégant dans sa chemise blanche et avec ses mocassins brillants, le leader fait des efforts pour parler en français entre les chansons (dont leur hit "True romance"), ce qui est rarement le cas des groupes anglo-saxons.
Ils nous donnent rendez-vous dans la hall d’entrée pour signer des autographes à la fin. Ils assurent actuellement la promo de leur album "European soul", et reviendront à la Cigale le 8 décembre.
Il se dégage de cette première partie une belle énergie qu’on pourrait apprécier en festival, mais nous n’en sommes pas fans pour un concert de pop.
Résumé du concert de Mika au Zénith
21h05. Le Zénith est plongé dans le noir. Les musiciens se préparent alors que la voix (orientale) de Fairouz se fait entendre avec "Li Beirut". Dans cette séquence rétro, nous entendons également "Somewhere over the rainbow", du Tino Rossi (Le tango bleu), du Prince (Purple rain) et du Barbara (Le soleil noir) alors que brille au-dessus le néon Heaven.
Mika s’avance dans le noir, les mains dans le dos, et s’approche de la caravane pour un a cappella. Son ombre se reporte sur la caravane et bien que cela nous fait penser instinctivement à son poulain Kendji, la scène évoque bien l’enfance de Mika et sa vie nomade avec sa famille. Avec son chapeau, Mika prend part à une mise en scène très cinématographique sur ce No place in heaven.
La caravane s’ouvre et se transforme en un orgue d’église dont les sonorités retentissent. Mika prend la parole en s’adressant à l’au-delà : « Monsieur… Monseigneur… vous avez créé toutes personnes. Les français, les américains, les italiens… et même des anglais ! Il y a sur cette terre des gros, des minces… mais… j’ai une suggestion : mettez un peu plus de big boys and big girls, s’il vous plaît ! ».
Le spectacle s’anime ensuite avec Big girl (You are beautiful), extrait de son premier album au succès phénoménal. Les fans dans le public brandissent des ballons lumineux et portent depuis tout à l’heure des couronnes dorées.
Entouré de ses cinq musiciens, dont sa percussionniste, Mika enlève sa veste pour apparaître dans un costume avec des motifs, ceux-ci représentant une licorne blanche. "Monseigneur, pourquoi vous n’équilibrez pas ? Le public de Paris est d’accord avec ma théorie ? Juste un peu ?? Paris, je ne vous entends pas !"
La star veut alors mettre le feu avec son titre Good wife et ses couleurs latines ; le public réagit en balançant des bras. Belle ambiance !
Mika s’installe derrière son piano droit et, lors de l’intro, nous raconte « Paris… c’est votre dernière nuit, alors on va prendre notre temps (lentement)… 2 heures du matin dans mon petit appartement, j’avais trop bu… ». L’artiste raconte comment derrière son piano, et alors qu’il était bourré, il a créé son tube Grace Kelly.
Le trentenaire nous interprète ici ce grand succès dans une version totalement déstructurée. Il change les paroles en scandant « fucking door » en faisant un doigt d’honneur. Les jeux d’enfants sortent de la caravane sur le côté, mais ceux-ci sont plus adultes qu’ils n’y paraissent. Il s’agit de pilules, d’alcool, du nucléaire, d’un éclair, du sang, yoga, un cœur brisé…
Mika porte une nouvelle veste pour Talk about you, un morceau enjoué comme l’étaient ses anciens tubes. Joueur, facétieux, Mika nous lance des avions en papier, tandis que deux doigts symbolisent le fun au-dessus de la caravane magique.
Mika veut instaurer une ambiance de film italien comme dans le scénario du clip, et nous explique « Pour les gens qui n’ont pas compris, je vais faire une démonstration ! » Le jeune homme enchaîne les mouvements de bassin lorsque les percussions rythment chaque boum de Boum boum boum. L’ambiance est survoltée dans le Zénith sur ce morceau très apprécié. Lui aussi a chaud puisqu’il retire sa veste tout à la fin, et avant la reprise.
Le chanteur nous transporte maintenant dans un café sur l’introduction de Good guys. L’histoire qu’il nous raconte se poursuit dans sa salle de bain. Un grand globe disco descend derrière Mika sur ce morceau.
Puis, Mika repasse au clavier pour de nouvelles facéties vocales sur le très réussit Origin of love. Il monte dessus son piano alors que nous apprécions la mélodie douce et revisitée avec des sonorités ‘tropical house’, à la Avener, Kygo…
Place maintenant à la seconde partie de ce spectacle avec un nouveau décor et plus particulièrement un grand portail transparent avec des dessins à l’égyptienne ; les cheminées crachent, un bateau coule, la gueule d’un requin est grande ouverte, on y voit aussi la place rouge de Moscou et une station de métro. Mika chante son hymne Relax, take it easy et porte maintenant un pantalon blanc et une veste bleue qui s’ouvre sur un t-shirt avec des paillettes.
Sur Promiseland, excellent titre de son dernier album, sa voix est très aigüe et l’énergie de ce titre est carrément rock. Mika passe ensuite à Staring at the sun en français, "Tant que j’ai le soleil", qui est d’ailleurs son dernier single.
Ses musiciens le rejoignent au centre de la scène près du piano droit, pour jouer des percussions. Mika nous raconte une situation dans laquelle il s’est retrouvé. Celle-ci se passe à bord d'un train qui s’arrête dans un coin perdu. Le silence est total et Mika se met à chanter une mélodie en complet décalage. Le morceau très rythmé c’est Lollipop qu’on redécouvre ici dans une version qui sonne charleston.
Mika chante ensuite a cappella, une réelle démonstration de son indéniable talent. Le jeune homme prend aussi visiblement beaucoup de plaisir sur scène. Mika salue son public et enchaîne avec l’excellent Underwater qui fait ici l’objet d’une interprétation sans faute.
Mika prend un smartphone dans le public et nous demande d’allumer les nôtres. Il s’éclaire le visage, veut voir les étoiles dans cette foule. Sur l’outro, il nous demande de "chanter de toute la force de votre gorge, sans penser aux autres à côté".
Il se met au piano et nous chante les premières mesures d’une comptine faite de trois notes pour nous montrer la simplicité du morceau suivant. Après une intro jouée à la guitare et avec des percussions latines, c’est avec Elle me dit que Mika nous ambiance tout en dansant sur le côté, près de la boîte à jouets qui fait son retour.
"Les étoiles n’aiment pas être seules… Moi, je vous dis de danser… Maintenant que j’ai 32 ans, il faut danser avec élégance ! Vous êtes dans un film des années 40… La vie est belle... J’ai mis 10 ans pour comprendre !"
Il use de sa voix reposante, et parvient à électriser les foules tel un gourou. Il est en transe et trouve le public "délicieux" à la vue de ces belles étoiles et de ses vagues.
Son guitariste s’approche de lui et c’est avec Happy ending qu’il poursuit son show. Sa voix est bien mise en avant, nous sommes sous le charme de son vibrato. Dans la fosse, ses fans brandissent des feuilles avec l’inscription MERCI. Il nous fait chanter avec lui et termine ce morceau encore une fois a cappella.
Mika enfile sa veste à la boutonnière dorée, à la Michael Jackson, avant de passer directement à We are golden. Il sort de son chapeau noir, aux petits cœurs rouges sur le côté, une couronne de roi qui nous rappelle Freddie Mercury. Le morceau est d’ailleurs ici proposé dans une version plus rock’n’roll. La popstar termine à genoux sur l’outro.
L’émouvante Last party s’avère dansante au final et avec une reprise a cappella comme pour les précédents. "Merci Paris" nous dit-il en nous saluant.
Le Zénith de Paris est plongé dans le noir quelques instants, avant que ne retentissent les sonorités d’une guitare. Mika revient de derrière le portail avec un musicien. C’est avec Love today qu’il nous enchante ensuite. « Il est presque l’heure de dormir » nous dit-il. Non !! lui répond le public qui en veut encore.
Mika enfile sa veste bleue très colorée et reprenant les motifs de la boîte à jouets. Il porte aussi maintenant un t-shirt blanc avec un joli rainbow et des chaussures à paillettes. "Paris, je vous demande une dernière chose. 1, 2, 3… vous dites ce que vous voulez !" Pendant le break, Mika se couche sous le gros globe disco mondial.
A 22h55, dans une séquence au ralenti, Mika vient refermer la caravane puis retourne au centre de la scène pour saluer son public avec ses musiciens. Ainsi se termine le live de Mika au Zénith...
Pour les fêtes de fin d’année, Mika réédite son album "No place in heaven" avec des titres inédits incluant un live enregistré avec l'Orchestre symphonique de Montréal sur un deuxième CD.
Par ailleurs, Mika a doublé l'un des personnages du nouveau film d'animation "Le prophète". Le dessin-animé est à découvrir dans les salles obscures à partir du 2 décembre. Le chanteur est aussi attendu dans le film "Zoolander 2" de Ben Stiller en 2016, aux côtés de Justin Bieber.
Enfin, Mika a signé avec TF1 pour une 3ème saison (3 à 5) dans le jury du télé-crochet The Voice aux côtés de Florent Pagny, Garou et Zazie. Les téléspectateurs pourront le retrouver chaque samedi à partir de janvier 2016.
Il s’agit d’une seconde date dans cette salle parisienne après celle du 19 septembre ; nous y sommes allés le 18 octobre 2015.
Mika nous a fait plaisir lors de ce concert à la réécoute de (tous) ses nombreux tubes. Le chanteur a aussi défendu son dernier album, qui est d’un bon niveau. La star a été très communicative entre les chansons, et ce, en français toujours. Coloré et festif, ce show a nécessité moins de moyens. Cela se voit du fait de l’absence de danseurs et d’écrans géants. Le décor est par ailleurs très simple avec sa caravane qui se transforme en boîte à jouets, et avec les néons Heaven et Paradise. Mais, son talent et son énergie ont suffis à nous faire passer un excellent moment.
Première partie de Mika au Zénith : Citizens !
20 heures. Les Citizens ! sont chargés d’assurer la première partie. Il s’agit d’un quintet londonien qui joue du pop rock avec des touches synthétiques et de belles envolées comme les Killers. C’est un bon groupe de scène avec un son. Le batteur assure les chœurs et les autres membres se prêtent à la chorégraphie de la tête sur les « Oh oh oh » d’un titre.
"Merci beaucoup Paris, Comment ça va ? Paris est une ville magnifique, sexy, intelligente et modeste" (rires). Elégant dans sa chemise blanche et avec ses mocassins brillants, le leader fait des efforts pour parler en français entre les chansons (dont leur hit "True romance"), ce qui est rarement le cas des groupes anglo-saxons.
Ils nous donnent rendez-vous dans la hall d’entrée pour signer des autographes à la fin. Ils assurent actuellement la promo de leur album "European soul", et reviendront à la Cigale le 8 décembre.
Il se dégage de cette première partie une belle énergie qu’on pourrait apprécier en festival, mais nous n’en sommes pas fans pour un concert de pop.
Résumé du concert de Mika au Zénith
21h05. Le Zénith est plongé dans le noir. Les musiciens se préparent alors que la voix (orientale) de Fairouz se fait entendre avec "Li Beirut". Dans cette séquence rétro, nous entendons également "Somewhere over the rainbow", du Tino Rossi (Le tango bleu), du Prince (Purple rain) et du Barbara (Le soleil noir) alors que brille au-dessus le néon Heaven.
Mika s’avance dans le noir, les mains dans le dos, et s’approche de la caravane pour un a cappella. Son ombre se reporte sur la caravane et bien que cela nous fait penser instinctivement à son poulain Kendji, la scène évoque bien l’enfance de Mika et sa vie nomade avec sa famille. Avec son chapeau, Mika prend part à une mise en scène très cinématographique sur ce No place in heaven.
La caravane s’ouvre et se transforme en un orgue d’église dont les sonorités retentissent. Mika prend la parole en s’adressant à l’au-delà : « Monsieur… Monseigneur… vous avez créé toutes personnes. Les français, les américains, les italiens… et même des anglais ! Il y a sur cette terre des gros, des minces… mais… j’ai une suggestion : mettez un peu plus de big boys and big girls, s’il vous plaît ! ».
Le spectacle s’anime ensuite avec Big girl (You are beautiful), extrait de son premier album au succès phénoménal. Les fans dans le public brandissent des ballons lumineux et portent depuis tout à l’heure des couronnes dorées.
Entouré de ses cinq musiciens, dont sa percussionniste, Mika enlève sa veste pour apparaître dans un costume avec des motifs, ceux-ci représentant une licorne blanche. "Monseigneur, pourquoi vous n’équilibrez pas ? Le public de Paris est d’accord avec ma théorie ? Juste un peu ?? Paris, je ne vous entends pas !"
La star veut alors mettre le feu avec son titre Good wife et ses couleurs latines ; le public réagit en balançant des bras. Belle ambiance !
Mika s’installe derrière son piano droit et, lors de l’intro, nous raconte « Paris… c’est votre dernière nuit, alors on va prendre notre temps (lentement)… 2 heures du matin dans mon petit appartement, j’avais trop bu… ». L’artiste raconte comment derrière son piano, et alors qu’il était bourré, il a créé son tube Grace Kelly.
Le trentenaire nous interprète ici ce grand succès dans une version totalement déstructurée. Il change les paroles en scandant « fucking door » en faisant un doigt d’honneur. Les jeux d’enfants sortent de la caravane sur le côté, mais ceux-ci sont plus adultes qu’ils n’y paraissent. Il s’agit de pilules, d’alcool, du nucléaire, d’un éclair, du sang, yoga, un cœur brisé…
Mika porte une nouvelle veste pour Talk about you, un morceau enjoué comme l’étaient ses anciens tubes. Joueur, facétieux, Mika nous lance des avions en papier, tandis que deux doigts symbolisent le fun au-dessus de la caravane magique.
Mika veut instaurer une ambiance de film italien comme dans le scénario du clip, et nous explique « Pour les gens qui n’ont pas compris, je vais faire une démonstration ! » Le jeune homme enchaîne les mouvements de bassin lorsque les percussions rythment chaque boum de Boum boum boum. L’ambiance est survoltée dans le Zénith sur ce morceau très apprécié. Lui aussi a chaud puisqu’il retire sa veste tout à la fin, et avant la reprise.
Le chanteur nous transporte maintenant dans un café sur l’introduction de Good guys. L’histoire qu’il nous raconte se poursuit dans sa salle de bain. Un grand globe disco descend derrière Mika sur ce morceau.
Puis, Mika repasse au clavier pour de nouvelles facéties vocales sur le très réussit Origin of love. Il monte dessus son piano alors que nous apprécions la mélodie douce et revisitée avec des sonorités ‘tropical house’, à la Avener, Kygo…
Place maintenant à la seconde partie de ce spectacle avec un nouveau décor et plus particulièrement un grand portail transparent avec des dessins à l’égyptienne ; les cheminées crachent, un bateau coule, la gueule d’un requin est grande ouverte, on y voit aussi la place rouge de Moscou et une station de métro. Mika chante son hymne Relax, take it easy et porte maintenant un pantalon blanc et une veste bleue qui s’ouvre sur un t-shirt avec des paillettes.
Sur Promiseland, excellent titre de son dernier album, sa voix est très aigüe et l’énergie de ce titre est carrément rock. Mika passe ensuite à Staring at the sun en français, "Tant que j’ai le soleil", qui est d’ailleurs son dernier single.
Ses musiciens le rejoignent au centre de la scène près du piano droit, pour jouer des percussions. Mika nous raconte une situation dans laquelle il s’est retrouvé. Celle-ci se passe à bord d'un train qui s’arrête dans un coin perdu. Le silence est total et Mika se met à chanter une mélodie en complet décalage. Le morceau très rythmé c’est Lollipop qu’on redécouvre ici dans une version qui sonne charleston.
Mika chante ensuite a cappella, une réelle démonstration de son indéniable talent. Le jeune homme prend aussi visiblement beaucoup de plaisir sur scène. Mika salue son public et enchaîne avec l’excellent Underwater qui fait ici l’objet d’une interprétation sans faute.
Mika prend un smartphone dans le public et nous demande d’allumer les nôtres. Il s’éclaire le visage, veut voir les étoiles dans cette foule. Sur l’outro, il nous demande de "chanter de toute la force de votre gorge, sans penser aux autres à côté".
Il se met au piano et nous chante les premières mesures d’une comptine faite de trois notes pour nous montrer la simplicité du morceau suivant. Après une intro jouée à la guitare et avec des percussions latines, c’est avec Elle me dit que Mika nous ambiance tout en dansant sur le côté, près de la boîte à jouets qui fait son retour.
"Les étoiles n’aiment pas être seules… Moi, je vous dis de danser… Maintenant que j’ai 32 ans, il faut danser avec élégance ! Vous êtes dans un film des années 40… La vie est belle... J’ai mis 10 ans pour comprendre !"
Il use de sa voix reposante, et parvient à électriser les foules tel un gourou. Il est en transe et trouve le public "délicieux" à la vue de ces belles étoiles et de ses vagues.
Son guitariste s’approche de lui et c’est avec Happy ending qu’il poursuit son show. Sa voix est bien mise en avant, nous sommes sous le charme de son vibrato. Dans la fosse, ses fans brandissent des feuilles avec l’inscription MERCI. Il nous fait chanter avec lui et termine ce morceau encore une fois a cappella.
Mika enfile sa veste à la boutonnière dorée, à la Michael Jackson, avant de passer directement à We are golden. Il sort de son chapeau noir, aux petits cœurs rouges sur le côté, une couronne de roi qui nous rappelle Freddie Mercury. Le morceau est d’ailleurs ici proposé dans une version plus rock’n’roll. La popstar termine à genoux sur l’outro.
L’émouvante Last party s’avère dansante au final et avec une reprise a cappella comme pour les précédents. "Merci Paris" nous dit-il en nous saluant.
Le Zénith de Paris est plongé dans le noir quelques instants, avant que ne retentissent les sonorités d’une guitare. Mika revient de derrière le portail avec un musicien. C’est avec Love today qu’il nous enchante ensuite. « Il est presque l’heure de dormir » nous dit-il. Non !! lui répond le public qui en veut encore.
Mika enfile sa veste bleue très colorée et reprenant les motifs de la boîte à jouets. Il porte aussi maintenant un t-shirt blanc avec un joli rainbow et des chaussures à paillettes. "Paris, je vous demande une dernière chose. 1, 2, 3… vous dites ce que vous voulez !" Pendant le break, Mika se couche sous le gros globe disco mondial.
A 22h55, dans une séquence au ralenti, Mika vient refermer la caravane puis retourne au centre de la scène pour saluer son public avec ses musiciens. Ainsi se termine le live de Mika au Zénith...
Pour les fêtes de fin d’année, Mika réédite son album "No place in heaven" avec des titres inédits incluant un live enregistré avec l'Orchestre symphonique de Montréal sur un deuxième CD.
Par ailleurs, Mika a doublé l'un des personnages du nouveau film d'animation "Le prophète". Le dessin-animé est à découvrir dans les salles obscures à partir du 2 décembre. Le chanteur est aussi attendu dans le film "Zoolander 2" de Ben Stiller en 2016, aux côtés de Justin Bieber.
Enfin, Mika a signé avec TF1 pour une 3ème saison (3 à 5) dans le jury du télé-crochet The Voice aux côtés de Florent Pagny, Garou et Zazie. Les téléspectateurs pourront le retrouver chaque samedi à partir de janvier 2016.
Photos du concert de Mika au Zénith
Site sur Mika
Site du Zénith
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