En ce jeudi 21 avril 2016 à l'AccorHotels Arena de Paris, Mariah Carey fait son grand retour sur une scène parisienne après 13 ans d'absence. L’américaine en résidence mensuelle à The Colosseum, au Caesars Palace de Las Vegas depuis mai 2015, a trouvé l’occasion de caler une tournée mondiale : The Sweet Sweet Fantasy Tour. Elle fait ainsi son retour à Paris pour la première fois depuis le 4 novembre 2003, date à laquelle Mariah était venue ici avec son "Charmbracelet World Tour".
Nous ne voulions pas rater cette occasion pour aller l’écouter, et surtout après le report, à une date non déterminée, du concert de Janet Jackson qui souhaite désormais fonder une famille, et alors que le passage d’Adele et de Céline Dion est attendu dans cette même salle en juin prochain ainsi que Beyoncé le 21 juillet et Rihanna le 30 juillet prochain au Stade de France.
En Europe depuis le 15 mars, date du coup d’envoi de son "Sweet Sweet Fantasy Tour" sur notre beau continent, et jusqu’au 23 avril, avant de partir pour quelques dates en Afrique du Sud, la chanteuse de 47 ans propose un spectacle qui est une belle rétrospective de sa carrière jalonnée de tubes.
Les légendes de la musique nous quittent les unes après les autres ces dernières années : Michael Jackson (juin 2009), Whitney Houston (février 2012), Donna Summer (mai 2012), David Bowie (janvier 2016), et, aujourd’hui même, Prince, le Kid de Minneapolis ; il convient donc de profiter tant que possible de ces rares moments.
Première partie : Djibril Cissé
20 heures. Djibril Cissé prend possession des platines, pendant que nous nous asseyons au quinzième rang dans la fosse de l’AccorHotels Arena. L’ex-attaquant marseillais, que nous connaissons pour ses looks tape-à-l’œil, porte un simple t-shirt Mr Lenoir, le nom de sa marque de vêtements.
Ce soir, il nous mixe des hits urbains tels que "Niggas in Paris" de Jay-Z & Kanye West, "Happy" de Pharell Williams, "Me, Myself & I" de G-Eazy & Bebe Rexha, "Get ugly" de Jason Derulo puis "No diggity" de Blackstreet.
Très concentré, le footballeur à la retraite depuis 2015 reste penché sur sa console, coupé du public, ce qui n’est pas très agréable pour les spectateurs. Certes un dj est là pour passer de la musique, mais, nous attendions de sa part quelque chose d’un peu plus humain, et pourquoi pas les quelques pas de danse appris lors de sa brève apparition dans Danse avec les stars en octobre dernier.
20h45. C’est la fin de cette première partie. Le dj Djibril Cissé quitte la scène timidement… ou avec une vraie nonchalance digne d’un joueur de l’équipe de France !
21h05. Les fans remarquent l’arrivée de James Packer, le petit ami de Mariah. Le milliardaire et homme d'affaires australien est venu assister à "The Sweet Sweet Fantasy Tour" avec quelques proches.
Show : Mariah Carey - The Sweet Sweet Fantasy Tour
Alors qu’on nous avait annoncé 20 minutes d’entracte, notre attente se prolonge en écoutant le dernier tube de Drake, "Hotline bling", notamment. La diva se fait attendre jusqu’à 21h25, heure à laquelle ses musiciens prennent places sous les cris des fans, impatients de retrouver leur star.
Les initiales MC apparaissent sur le rideau rouge sous une profusion de lumières, rappelant les flashs des paparazzis. La silhouette de Mademoiselle Carey, ainsi que son prénom, figure ensuite dans le visuel projeté dès que les premières notes de musique résonnent dans un Bercy quasiment rempli.
La star arrive portée à bout de bras par ses six danseurs, telle une princesse. Ces beaux mâles musclés la conduisent au centre de la scène. Dans son micro dorée, Mariah susurre sur l’intro de Fantasy joué dans sa version "Def club mix". "How you feeling Paris" ? demande t-elle avant d’interpréter ce titre de 1995 aux sonorités disco, puis dans sa version classique. Le tempo ralenti après les brides de rap d’O.D.B. et la star, aguicheuse, multiplie les poses lascives entre ses danseurs hip hop aux tenues pailletées.
Mariah poursuit avec Emotions aux côtés de son pianiste. "It's been a while, right ?" nous lance la diva qui assure encore bien vocalement. Avec sa courte tenue argentée, très près du corps, la Miss nous rappelle Beyoncé, qui l’a désormais supplantée dans le cœur du public international.
Merci beaucoup en français dit-elle avant d’échanger quelques mots avec son public en intro du tube My all. Les hautes notes se multiplient sur ce titre encore. La chanteuse aux cinq octaves est accompagnée de trois choristes dont l'un est Trey Lorenz que l’on entendra mieux encore plus tard.
Mais, ce que beaucoup d’entre nous remarquent plutôt, ce sont ses trois danseurs aux tablettes de chocolat, qui remontent le t-shirt derrière leurs épaules, tandis que la star rejoint. Ils assurent un interlude dansé, sur la reprise de My all, joué dans une version plus entraînante.
De retour dans une longue robe rose scintillante, fendue pour laisser apparaître ses jambes, Mariah "dedicate this song to my babies !". Il s’agit d’Always be my baby. Dans les images projetées au fond de la scène, les enfants de la star apparaissent à ses côtés. Ses jumeaux Monroe et Moroccan, nés en 2011, sont issus de son mariage avec l’animateur Nick Cannon, dont la star est séparée depuis 2014.
"We did this song for MTV Unplugged" nous précise-t-elle. C’est pour une reprise des Jackson 5, que Mariah fait venir Trey Lorenz à ses côtés. Enregistrée avec ce vocaliste en 1992, ils chantent I'll be there ensemble à nouveau dans le cadre de cette tournée, soit 24 ans plus tard. Mariah et Trey se tiennent la main pour ce grand moment vocal et chargé d’émotion lorsque retentie en vidéo également la voix du jeune Michael Jackson de l’époque. Ces grandes voix américaines sont réunies et célèbrent ainsi les grandes années de la musique d’outre-Atlantique.
Alors que l’américaine s'en va changer de tenue derrière la scène, Trey Lorenz poursuit en musique, avec le Rock with you de Michael Jackson. Entouré de quatre danseurs, désormais au micro (et en veste !), le choriste s’assure quelques applaudissements bien nourris.
Mariah revient en body noir, ses jambes transparaissant sous de fins collants. Elle s’assied lascivement sur une chaise sur Touch my body qui commence en douceur. Quatre de ses danseurs lui ramènent un fan, Michael, qui a la chance de monter sur la scène. Il est près de la star, mais il verra finalement peu de choses les yeux bandés. Mariah remercie Michael, lui prend la main… pour le conduire rapidement vers la sortie.
La star joue de son sex appeal en poursuivant avec ses quatre danseurs qui portent des gilets heureusement trop petits pour cacher leurs beaux abdos, puis élégants ensuite dans leur chemise blanche.
Le medley se poursuit avec I know what you want, duo enregistré en 2003 avec Busta Rhymes, puis viennent Obsessed, It's like that, Shake it off (précédé d’un "Com’on Paris. I don't know if you know this one…"), ainsi que Loverboy qui s’enchaînent bien trop rapidement. Sur cette dernière, les danseurs agitent des drapeaux de Formule 1, blanc et noir, ce qui confère quand même un côté kitsch à ce spectacle, en dessous de ce que nous proposent les stars américaines lors de leurs tournées mondiales.
On repart avec le mix urbain d’Heartbreaker (Desert Storm remix) et le rap de Missy Elliott sur lequel les quatre danseurs sont chics dans leur smoking sombre. Nous visionnons les images du clip en arrière fond tandis que le morceau est joué dans sa version classique.
L’un de ses danseurs la fait tourner dans ses bras, puis la porte jusqu'en coulisses, tandis que nous assistons à un solo des trois autres sur le rap de Jay-Z. Pour l’interlude, nous devrons nous contenter de revisionner la battle des toilettes, du clip "Heartbreaker".
Mariah revient pour de nouvelles prouesses vocales sur l’outro que la diva américaine clôture avec "I wish I could say it in French" : Gimme your love !
Les lumières s’éteignent un court instant, avant de revenir pour le rap d’ODB. L’ambiance est à nouveau digne d’un gospel avec ce choriste aux accents de preacher man. "Paris, je m’appelle Trey Lorenz !" La scène appartient au choriste-star pendant quelques minutes. L’homme parle sur des images de fêtes foraines. Il présente les autres choristes, puis les musiciens alors que nous écoutons un peu de musique live sur le gimmick funky de "Fantasy" (Bad boys remix). Puis, Trey présente les 6 danseurs, tous abdos dehors, ce qui plaît beaucoup à son public décidément très-très gay.
"Hey Paris !" Mariah est de retour devant nous dans une nouvelle robe longue étincelante, et confesse à son public parisien ne pas avoir été sure de maintenir ce show (ce qui aurait été malheureux après l’annulation de son concert à Bruxelles fin mars suite aux attentats !) en apprenant la terrible nouvelle. Mais, je suis à Paris, et c’est ce que Prince aurait voulu que je fasse. C’est tout naturellement qu’elle rend un hommage au talentueux Prince décédé quelques heures plus tôt : "He was the most incredible genious that we never had in music. Prince was a friend of me too… "Il me disait que j’avais besoin de trouver quelqu’un. "Let’s have a moment of silence !"
Mariah appelle l’homme aux synthés, Daniel Moore, ainsi que Trey Lorenz à nouveau pour chanter ensemble One sweet day, une ballade enregistrée en 1995 avec les Boyz II Men. Derrière eux, sur la grande bâche blanche, des nuages cachent un soleil couchant. So romantic !
The next song is a duet recorded for the film, The Prince of Egypt nous precise Mariah. La voix de la grande Whitney Houston, que l’on voit dans les images du clip, résonne sur When you believe. Cet enregistrement de 1998 constitue l’un des moments forts en émotion de cette soirée décidément pleine de nostalgie.
Le papillon, que semble beaucoup apprécié notre charmante Mariah, réapparaît derrière-elle. La star américaine nous remercie pour notre accueil. "I love you guys !". "Je vous en prie" dit-elle, souriante, en français dans le texte.
Puis, les notes magiques de Hero retentissent enfin dans Bercy. Tenant son pied de micro, Mariah interprète son immense tube pour notre plus grand plaisir. Les chœurs sont sublimes également. Sans transition, la star enchaîne avec un autre tube, plus récent puisqu’il date de 2005. Il s’agit du superbe We belong together sur lequel les lumières jaunes rayonnent devant l’écran bleu.
"Merci beaucoup ! We love you !" lance t-elle avant de rejoindre les coulisses et alors que les musiciens et les choristes poursuivent avec une outro plus up tempo.
Le public tape des pieds bruyamment pour faire revenir la star sur la scène. Le spectacle reprend avec un solo de piano, puis la venue des danseurs en pantalons blancs et torses nus. Certains agitent de longs voiles blancs, d’autres se muent en danseurs classiques dignes de la troupe d’Alvin Ailey. Cet interlude est classieux, et allie à la fois la danse classique avec la danse plus urbaine.
Mariah Carey revient sur les hauteurs de la scène pour un autre tube qu’elle ne pouvait oublier. Il s’agit de Without you qui sonne ici superbement ce soir. Les couples partagent leur amour avec d’intenses regards, et en fredonnant ce puissant refrain. Là encore, les refrains sonnent gospel. C’est assez magique.
Mariah Carey remercie Paris vers 22h50. La star fait un dernier tour de piste, tout sourire, pour saluer ses fans, puis s’éclipse définitivement. Elle laisse ainsi son public, à la fois comblé, mais qui aurait bien voulu que la soirée se prolonge avec quelques chansons supplémentaires. Chacun prend le chemin de la sortie sur le "Jammin’" de Bob Marley.
Nous ne voulions pas rater cette occasion pour aller l’écouter, et surtout après le report, à une date non déterminée, du concert de Janet Jackson qui souhaite désormais fonder une famille, et alors que le passage d’Adele et de Céline Dion est attendu dans cette même salle en juin prochain ainsi que Beyoncé le 21 juillet et Rihanna le 30 juillet prochain au Stade de France.
En Europe depuis le 15 mars, date du coup d’envoi de son "Sweet Sweet Fantasy Tour" sur notre beau continent, et jusqu’au 23 avril, avant de partir pour quelques dates en Afrique du Sud, la chanteuse de 47 ans propose un spectacle qui est une belle rétrospective de sa carrière jalonnée de tubes.
Les légendes de la musique nous quittent les unes après les autres ces dernières années : Michael Jackson (juin 2009), Whitney Houston (février 2012), Donna Summer (mai 2012), David Bowie (janvier 2016), et, aujourd’hui même, Prince, le Kid de Minneapolis ; il convient donc de profiter tant que possible de ces rares moments.
Première partie : Djibril Cissé
20 heures. Djibril Cissé prend possession des platines, pendant que nous nous asseyons au quinzième rang dans la fosse de l’AccorHotels Arena. L’ex-attaquant marseillais, que nous connaissons pour ses looks tape-à-l’œil, porte un simple t-shirt Mr Lenoir, le nom de sa marque de vêtements.
Ce soir, il nous mixe des hits urbains tels que "Niggas in Paris" de Jay-Z & Kanye West, "Happy" de Pharell Williams, "Me, Myself & I" de G-Eazy & Bebe Rexha, "Get ugly" de Jason Derulo puis "No diggity" de Blackstreet.
Très concentré, le footballeur à la retraite depuis 2015 reste penché sur sa console, coupé du public, ce qui n’est pas très agréable pour les spectateurs. Certes un dj est là pour passer de la musique, mais, nous attendions de sa part quelque chose d’un peu plus humain, et pourquoi pas les quelques pas de danse appris lors de sa brève apparition dans Danse avec les stars en octobre dernier.
20h45. C’est la fin de cette première partie. Le dj Djibril Cissé quitte la scène timidement… ou avec une vraie nonchalance digne d’un joueur de l’équipe de France !
21h05. Les fans remarquent l’arrivée de James Packer, le petit ami de Mariah. Le milliardaire et homme d'affaires australien est venu assister à "The Sweet Sweet Fantasy Tour" avec quelques proches.
Show : Mariah Carey - The Sweet Sweet Fantasy Tour
Alors qu’on nous avait annoncé 20 minutes d’entracte, notre attente se prolonge en écoutant le dernier tube de Drake, "Hotline bling", notamment. La diva se fait attendre jusqu’à 21h25, heure à laquelle ses musiciens prennent places sous les cris des fans, impatients de retrouver leur star.
Les initiales MC apparaissent sur le rideau rouge sous une profusion de lumières, rappelant les flashs des paparazzis. La silhouette de Mademoiselle Carey, ainsi que son prénom, figure ensuite dans le visuel projeté dès que les premières notes de musique résonnent dans un Bercy quasiment rempli.
La star arrive portée à bout de bras par ses six danseurs, telle une princesse. Ces beaux mâles musclés la conduisent au centre de la scène. Dans son micro dorée, Mariah susurre sur l’intro de Fantasy joué dans sa version "Def club mix". "How you feeling Paris" ? demande t-elle avant d’interpréter ce titre de 1995 aux sonorités disco, puis dans sa version classique. Le tempo ralenti après les brides de rap d’O.D.B. et la star, aguicheuse, multiplie les poses lascives entre ses danseurs hip hop aux tenues pailletées.
Mariah poursuit avec Emotions aux côtés de son pianiste. "It's been a while, right ?" nous lance la diva qui assure encore bien vocalement. Avec sa courte tenue argentée, très près du corps, la Miss nous rappelle Beyoncé, qui l’a désormais supplantée dans le cœur du public international.
Merci beaucoup en français dit-elle avant d’échanger quelques mots avec son public en intro du tube My all. Les hautes notes se multiplient sur ce titre encore. La chanteuse aux cinq octaves est accompagnée de trois choristes dont l'un est Trey Lorenz que l’on entendra mieux encore plus tard.
Mais, ce que beaucoup d’entre nous remarquent plutôt, ce sont ses trois danseurs aux tablettes de chocolat, qui remontent le t-shirt derrière leurs épaules, tandis que la star rejoint. Ils assurent un interlude dansé, sur la reprise de My all, joué dans une version plus entraînante.
De retour dans une longue robe rose scintillante, fendue pour laisser apparaître ses jambes, Mariah "dedicate this song to my babies !". Il s’agit d’Always be my baby. Dans les images projetées au fond de la scène, les enfants de la star apparaissent à ses côtés. Ses jumeaux Monroe et Moroccan, nés en 2011, sont issus de son mariage avec l’animateur Nick Cannon, dont la star est séparée depuis 2014.
"We did this song for MTV Unplugged" nous précise-t-elle. C’est pour une reprise des Jackson 5, que Mariah fait venir Trey Lorenz à ses côtés. Enregistrée avec ce vocaliste en 1992, ils chantent I'll be there ensemble à nouveau dans le cadre de cette tournée, soit 24 ans plus tard. Mariah et Trey se tiennent la main pour ce grand moment vocal et chargé d’émotion lorsque retentie en vidéo également la voix du jeune Michael Jackson de l’époque. Ces grandes voix américaines sont réunies et célèbrent ainsi les grandes années de la musique d’outre-Atlantique.
Alors que l’américaine s'en va changer de tenue derrière la scène, Trey Lorenz poursuit en musique, avec le Rock with you de Michael Jackson. Entouré de quatre danseurs, désormais au micro (et en veste !), le choriste s’assure quelques applaudissements bien nourris.
Mariah revient en body noir, ses jambes transparaissant sous de fins collants. Elle s’assied lascivement sur une chaise sur Touch my body qui commence en douceur. Quatre de ses danseurs lui ramènent un fan, Michael, qui a la chance de monter sur la scène. Il est près de la star, mais il verra finalement peu de choses les yeux bandés. Mariah remercie Michael, lui prend la main… pour le conduire rapidement vers la sortie.
La star joue de son sex appeal en poursuivant avec ses quatre danseurs qui portent des gilets heureusement trop petits pour cacher leurs beaux abdos, puis élégants ensuite dans leur chemise blanche.
Le medley se poursuit avec I know what you want, duo enregistré en 2003 avec Busta Rhymes, puis viennent Obsessed, It's like that, Shake it off (précédé d’un "Com’on Paris. I don't know if you know this one…"), ainsi que Loverboy qui s’enchaînent bien trop rapidement. Sur cette dernière, les danseurs agitent des drapeaux de Formule 1, blanc et noir, ce qui confère quand même un côté kitsch à ce spectacle, en dessous de ce que nous proposent les stars américaines lors de leurs tournées mondiales.
On repart avec le mix urbain d’Heartbreaker (Desert Storm remix) et le rap de Missy Elliott sur lequel les quatre danseurs sont chics dans leur smoking sombre. Nous visionnons les images du clip en arrière fond tandis que le morceau est joué dans sa version classique.
L’un de ses danseurs la fait tourner dans ses bras, puis la porte jusqu'en coulisses, tandis que nous assistons à un solo des trois autres sur le rap de Jay-Z. Pour l’interlude, nous devrons nous contenter de revisionner la battle des toilettes, du clip "Heartbreaker".
Mariah revient pour de nouvelles prouesses vocales sur l’outro que la diva américaine clôture avec "I wish I could say it in French" : Gimme your love !
Les lumières s’éteignent un court instant, avant de revenir pour le rap d’ODB. L’ambiance est à nouveau digne d’un gospel avec ce choriste aux accents de preacher man. "Paris, je m’appelle Trey Lorenz !" La scène appartient au choriste-star pendant quelques minutes. L’homme parle sur des images de fêtes foraines. Il présente les autres choristes, puis les musiciens alors que nous écoutons un peu de musique live sur le gimmick funky de "Fantasy" (Bad boys remix). Puis, Trey présente les 6 danseurs, tous abdos dehors, ce qui plaît beaucoup à son public décidément très-très gay.
"Hey Paris !" Mariah est de retour devant nous dans une nouvelle robe longue étincelante, et confesse à son public parisien ne pas avoir été sure de maintenir ce show (ce qui aurait été malheureux après l’annulation de son concert à Bruxelles fin mars suite aux attentats !) en apprenant la terrible nouvelle. Mais, je suis à Paris, et c’est ce que Prince aurait voulu que je fasse. C’est tout naturellement qu’elle rend un hommage au talentueux Prince décédé quelques heures plus tôt : "He was the most incredible genious that we never had in music. Prince was a friend of me too… "Il me disait que j’avais besoin de trouver quelqu’un. "Let’s have a moment of silence !"
Mariah appelle l’homme aux synthés, Daniel Moore, ainsi que Trey Lorenz à nouveau pour chanter ensemble One sweet day, une ballade enregistrée en 1995 avec les Boyz II Men. Derrière eux, sur la grande bâche blanche, des nuages cachent un soleil couchant. So romantic !
The next song is a duet recorded for the film, The Prince of Egypt nous precise Mariah. La voix de la grande Whitney Houston, que l’on voit dans les images du clip, résonne sur When you believe. Cet enregistrement de 1998 constitue l’un des moments forts en émotion de cette soirée décidément pleine de nostalgie.
Le papillon, que semble beaucoup apprécié notre charmante Mariah, réapparaît derrière-elle. La star américaine nous remercie pour notre accueil. "I love you guys !". "Je vous en prie" dit-elle, souriante, en français dans le texte.
Puis, les notes magiques de Hero retentissent enfin dans Bercy. Tenant son pied de micro, Mariah interprète son immense tube pour notre plus grand plaisir. Les chœurs sont sublimes également. Sans transition, la star enchaîne avec un autre tube, plus récent puisqu’il date de 2005. Il s’agit du superbe We belong together sur lequel les lumières jaunes rayonnent devant l’écran bleu.
"Merci beaucoup ! We love you !" lance t-elle avant de rejoindre les coulisses et alors que les musiciens et les choristes poursuivent avec une outro plus up tempo.
Le public tape des pieds bruyamment pour faire revenir la star sur la scène. Le spectacle reprend avec un solo de piano, puis la venue des danseurs en pantalons blancs et torses nus. Certains agitent de longs voiles blancs, d’autres se muent en danseurs classiques dignes de la troupe d’Alvin Ailey. Cet interlude est classieux, et allie à la fois la danse classique avec la danse plus urbaine.
Mariah Carey revient sur les hauteurs de la scène pour un autre tube qu’elle ne pouvait oublier. Il s’agit de Without you qui sonne ici superbement ce soir. Les couples partagent leur amour avec d’intenses regards, et en fredonnant ce puissant refrain. Là encore, les refrains sonnent gospel. C’est assez magique.
Mariah Carey remercie Paris vers 22h50. La star fait un dernier tour de piste, tout sourire, pour saluer ses fans, puis s’éclipse définitivement. Elle laisse ainsi son public, à la fois comblé, mais qui aurait bien voulu que la soirée se prolonge avec quelques chansons supplémentaires. Chacun prend le chemin de la sortie sur le "Jammin’" de Bob Marley.
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