Dimanche 18 février 2018, c’est la troisième date du 13 Tour d’Indochine à l’AccorHotels Arena. Une tournée de 50 dates commencée le 10 février 2018 à Épernay (show de rodage) et qui se terminera à Lyon le 8 décembre 2018. Indochine reviendra à Paris-Bercy les 16 et 17 novembre pour deux nouvelles dates.
Nous avons voulu voir ce groupe sur scène, bien que nous ne sommes pas totalement fans de leur répertoire. Indochine est un groupe français à succès que nous nous devions de voir sur scène au moins une fois.
Dans Bercy, nous nous positionnons tous près du (long) catwalk, au pied de la scène, juste derrière la zone 13 délimitée par deux ballons gonflables. Nous avons failli avoir accès à cette zone (c’est arrivé à certains qui étaient très proches de nous dans la file d’attente) et à une de cette centaine de places délivrées au compte goute et au hasard (système informatique) dans l'entrée. C'est un procédé voulu par le groupe qui souhaite aussi que les tickets de ses concerts ne soient pas vendus trop chers, comparé aux spectacles de cette envergure.
Nous avons surtout été impressionnés par l’immense structure accrochée au toit de Bercy. Elle est composée de 49 blocs suspendus au-dessus de la fosse. Elle donne l'illusion d'une soucoupe volante, une idée qui n’a semble-t-il jamais été mise en oeuvre pour un show. Ce voyage dans l’espace est inspiré des images de l’astronaute français Thomas Pesquet.
Cette idée est innovante comme l’avaient été la robotique artistique (Timeless 2013) et le sarcophage (Avant que l’ombre…) de Mylène Farmer, les fontaines (Aphrodite: Les Folies Tour) de Kylie Minogue, le pont articulé (Blackout) de Milk Inc, la croix de Madonna (Confessions tour), la tête de mort (Rester vivant tour) ou la main géante (Zénith 84) de Johnny Hallyday).
Première partie : ToyBloïd
Ce soir, c’est Toybloïd qui assure la première partie d’Indochine. Pour les autres dates, c’est Requin Chagrin et Grand Blanc en alternance.
Ce groupe français est composé de Lou, la chanteuse à la guitare, de Greg le batteur en salopette, et de Madeleine à la guitare et aux chœurs. Leur son est bien métal avec des voix pop en anglais. Ca pulse et les fans d’Indochine semblent apprécier.
Setlist du 13 Tour d’Indochine
Black sky
2033
Henry Darger
Station 13
Adora
Miss Paramount
La vie est belle
Tes yeux noirs
Gloria
Kimono dans l'ambulance
Song for a dream
Un été français
TomBoy 1
A l'assaut (Des ombres sur l'Ô)
Club 13 : Canary Bay / Kill Nico/ Les Tzars / Paradize / Kill Nico
Electrastar
J'ai demandé à la lune
College boy
Trois nuits par semaine
L'aventurier
Karma girls
Résumé du concert d’Indochine 13 Tour
20h47. Bercy est plongé dans le noir quelques instants. La structure de toiles blanches s’éclaire et l’on se croirait au Grand Palais sous un beau ciel bleu. Les couleurs du ciel changent. Nous sommes maintenant sous un ciel étoilé et nous rapprochons d’une planète incandescente. Indochine nous convie ce soir à un voyage stellaire.
Nicola Sirkis arbore un nouveau look avec une grande mèche blonde qui sort de dessous sa capuche. Le spectacle commence avec le titre Black sky. Partir vers d'autres galaxies… Le texte est tout à fait approprié !
Sur 2033, les paroles sont plus optimistes. Le chanteur s'avance sous les confettis et indique son envie d’ « être avec toi » comme en 1923 et en 1983, voire en 2023, en 2033 et jusqu'en 2053.
Nicola Sirkis, le leader du groupe depuis sa création en 1981 porte ce soir un veston noir pailleté. Il est accompagné des quatre autres membres actuels du groupe. Tous musiciens, ils ont intégré le groupe plus récemment. Le bassiste Marco est dans Indochine depuis 1992, Boris Jardel, guitariste et percussionniste, depuis 1998, oLi dE SaT, guitariste et claviériste depuis 2002, et enfin Ludwig Dahlberg est le batteur du groupe depuis 2015.
Les écolières aux uniformes colorés (de la pochette de l’album 13) apparaissent en vidéo sur l’écran. Leurs images sont lentes sur Henry Darger, morceau dans la droite lignée du répertoire d’Indochine.
Pour Station 13, Nicola s’installe au synthé dans la pénombre. Ce titre aux accents new wave est musicalement très agréable, mais aussi visuellement avec la soucoupe très colorée ce soir. L’auteur se demande à qui se raccrocher maintenant que « Tous mes héros sont morts... ».
Le leader d’Indochine prend la parole avant Adora pour s’adresser à son public sur ce titre de 2005. Bonsoir Paris ! Tout va bien Bercy 3 ? Il va falloir nous aidé, on est un peu crevés… Il demande aux spectateurs « Vous voulez sauter avec nous ? ». Cà saute de partout effectivement dans la fosse tellement les guitares sont efficaces.
Ils enchaînent avec Miss Paramount à la place d’"Alice et June", hier soir et vendredi soir. Le titre date de 1983 et cela s’entend dans les sonorités. Le leader du groupe harangue la foule du fond de la scène, tout là-haut. Le public lève les bras tout en criant les "ooooh oooh". Ambiance !
Place au Indochine contemporain maintenant avec La vie est belle, le single du retour du groupe en 2017. Sur le catwalk, à une dizaine de mètres de nous, Nikola est derrière son pied de micro, la guitare sèche en bandoulière. Il chante avec son public qui connait par cœur les paroles de ce nouveau succès du groupe : « La vie est belle et cruelle à la fois, elle nous ressemble parfois… ». Le titre est fédérateur mais la mise en lumière est sombre, avec seulement quelques spots qui éclairent la salle en partance du bas.
Les sonorités des 80s s’entendent également très distinctement sur Tes yeux noirs, le titre datant de 1986. Nikola vient au contact de son public. Il passe devant nous puis monte les marches pour rejoindre les gradins tous là-haut escorté de quelques agents de sécurité. C’est rare de voir un artiste le faire à Bercy mais nous l’avions déjà vu ici avec l’américaine Gwen Stefani.
Le public lève les yeux vers la soucoupe sur laquelle viennent se poser les mains d’une jeune femme, puis son corps en position fœtale. A l’extrémité du catwalk, sur Gloria, Nikola est sous le visuel en chantant, virtuellement donc, avec Mademoiselle Asia Argento. Puis, sur la scène principale, il fait aussi face virtuellement à l’actrice et réalisatrice italienne qu’il n’oublie pas de citer. Outre ce duo, la jeune femme a réalisé le clip du premier single de l’album 13.
Le groupe enchaîne avec Kimono dans l'ambulance sur un petit film où l’on suit un véhicule médical parcourant un territoire enneigé, avant de regagner la ville. Le chanteur est agenouillé pour interpréter ce titre efficace avec sa mélodie lancinante. C’est une piste intéressante, synthétique dans ses sonorités, que l’on retrouve également sur l’album 13.
La guitare bandoulière, le chanteur entonne ensuite Song for a dream, titre pop rock plus classique qui figure sur le dernier album du groupe. Chanté par les fans en fosse, ça danse dans tout l’AccorHotels Arena.
"Oh mon dieu tout va bien ! Comme je le disais hier, il n’y a pas une seconde sans que l’on se dise qu’on a de la chance d’avoir un public comme vous !" Puis, Nikola Sirkis nous demande si « vous êtes prêts pour Un été français ? Joué principalement à la guitare sèche, le nouveau single d’Indochine est entraînant avec son refrain fédérateur. Il aborde pourtant la question de la politique française et particulièrement le Front national. Le live est bon et la mise en scène est parfaite avec les lumières aux couleurs du drapeau français que l’on voit avec une Marianne les bras ouverts. Le titre est disponible sur un maxi avec un remix de Joachim Garraud.
Quelques visages en photos apparaissent sur l’écran principal où l’on voit ensuite un homme noir qui se maquille. On reconnaît l’artiste LGBT Kiddy Smile, tandis que Nikola est sur le catwalk éclairé et avec des projections de confettis. Ce titre sur le questionnement du genre, TomBoy 1 (Je vais devenir un garçon), est dansant et prône l’ouverture comme le précédent. C’est de la pop/rock à la sauce Indochine avec cette touche d’anticonformisme. La soucoupe et son éclairage contribuent également à transformer l’AccorHotels Arena en discothèque.
J'ai pour habitude de peu parler entre les chansons, mais nous sommes très touchés de ces trois nuits parisiennes, dit le leader du groupe très content de retrouver la scène, depuis la fin du Black City Tour (en 2014). Indochine reviendra en novembre dans cette salle parisienne. Entre temps, le groupe sera en tournée française.
Nikola s’adresse au public en précisant que certaines personnes n’étaient pas nées en 2003, ni en 1983. Indochine génère en effet de nouveaux fans tout au long de sa longue carrière. C’est donc un flashback dans la carrière d’Indochine qui nous est proposé. Le chanteur est ici aux percussions sur A l'assaut (Des ombres sur l'Ô), titre de 1986, devant un joli visuel composés de drapeaux repensés.
Le flashback se poursuit avec d’autres succès d’Indochine dans Club 13. La soucoupe géante est en ébullition. Ce medley toutes périodes commence avec l’explosif Canary bay (1985), puis il se poursuit avec Kill Nico (sur "Black City Parade" en 2013), Les Tzars (1987), Paradize (2002) et se conclue avec Kill Nico, en reprise avec ses la-la-la-la-la jouissifs. Dans le public, les bras se balancent sur ce pot-pourri rythmé et où les lasers et autres spots se déchainent… le public aussi d’ailleurs !
22h30. Les lumières se mettent en veille puis Niko revient une poignée de secondes plus tard pour Electrastar en acoustique. Il s'avance sur le catwalk et remercie les fans d’être venus de partout : du Pérou, de Shangaï…
C’est à un autre morceau à la guitare acoustique que nous avons droit maintenant, avec ses deux musiciens, sur J'ai demandé à la lune, l’un des plus grands tubes du groupe depuis la « résurrection » d’Indochine. La version jouée est lente et les téléspectateurs ont tout le loisir de la chanter avec leur idole sous un plafond étoilé.
Nikola rejoint les autres membres du groupe sur la scène principale pour College boy. C’est plus rock mais ça se chante tout aussi bien avec son côté pop. L’éclairage est maintenant noir et blanc. Ce texte traite de la différence, notamment des moqueries subies par un jeune homosexuel. Les images sont violentes sur l'outro du titre.
Nous écoutons une longue intro avant le retour du rock avec le tube d’Indochine, Trois nuits par semaine. Nikola a changé de tenue et porte un blouson près du corps. Sur l’extrémité du catwalk, où il est parti chanter, l’artiste ouvre sa veste et se caresse le torse, ses pecs, avant revenir sur la scène principale où il présente ses quatre compères sur des notes de synthés. Après ce léger break, Indochine reprend à nouveau "Trois nuits par semaine".
La structure nous donne maintenant l'illusion d'être sous l’eau avec ces bras qui nagent au-dessus de nos têtes.
Très vite des astéroïdes se dirigent vers une planète qui semble être le soleil… jusqu'à l'explosion. C’est l’intro qui nous conduit directement à L'aventurier. Nikola va le chanter dans le public alors que de gros ballons sont lancés sur nous.
C’est Karma girls qui a été choisi pour le final de ce "13 Tour". C’est aussi le onzième titre de l’album "13" à être joué ce soir. Aérien, planant avec cette voix indoue, ce morceau est dans la droite lignée des premiers titres de la setlist de ce show. Il y a des guitares et des notes synthétiques. Un éléphant rouge apparaît sur l’écran principal et des motifs indous, en formes géométriques, se dessinent sur la soucoupe.
Puis, toujours sur ce titre, les images nous montrent les poudres colorées du festival indien Holi, appelé la fête des couleurs, où les participants se jettent des pigments de différents coloris. Enfin, nous apercevons le drapeau Cartagène et d’autres drapeaux avec des animaux. Merci ! Merci ! lance Nikola sur l’outro.
23h15, les cinq membres d’Indochine, sans vrai contact entre eux, saluent leur public venu ce soir, et enjoué de ces 2h30 de spectacle. Nikola nous souhaitant une « bonne soirée » et le conseil « soyez prudents ».
Nous avons voulu voir ce groupe sur scène, bien que nous ne sommes pas totalement fans de leur répertoire. Indochine est un groupe français à succès que nous nous devions de voir sur scène au moins une fois.
Dans Bercy, nous nous positionnons tous près du (long) catwalk, au pied de la scène, juste derrière la zone 13 délimitée par deux ballons gonflables. Nous avons failli avoir accès à cette zone (c’est arrivé à certains qui étaient très proches de nous dans la file d’attente) et à une de cette centaine de places délivrées au compte goute et au hasard (système informatique) dans l'entrée. C'est un procédé voulu par le groupe qui souhaite aussi que les tickets de ses concerts ne soient pas vendus trop chers, comparé aux spectacles de cette envergure.
Nous avons surtout été impressionnés par l’immense structure accrochée au toit de Bercy. Elle est composée de 49 blocs suspendus au-dessus de la fosse. Elle donne l'illusion d'une soucoupe volante, une idée qui n’a semble-t-il jamais été mise en oeuvre pour un show. Ce voyage dans l’espace est inspiré des images de l’astronaute français Thomas Pesquet.
Cette idée est innovante comme l’avaient été la robotique artistique (Timeless 2013) et le sarcophage (Avant que l’ombre…) de Mylène Farmer, les fontaines (Aphrodite: Les Folies Tour) de Kylie Minogue, le pont articulé (Blackout) de Milk Inc, la croix de Madonna (Confessions tour), la tête de mort (Rester vivant tour) ou la main géante (Zénith 84) de Johnny Hallyday).
Première partie : ToyBloïd
Ce soir, c’est Toybloïd qui assure la première partie d’Indochine. Pour les autres dates, c’est Requin Chagrin et Grand Blanc en alternance.
Ce groupe français est composé de Lou, la chanteuse à la guitare, de Greg le batteur en salopette, et de Madeleine à la guitare et aux chœurs. Leur son est bien métal avec des voix pop en anglais. Ca pulse et les fans d’Indochine semblent apprécier.
Setlist du 13 Tour d’Indochine
Black sky
2033
Henry Darger
Station 13
Adora
Miss Paramount
La vie est belle
Tes yeux noirs
Gloria
Kimono dans l'ambulance
Song for a dream
Un été français
TomBoy 1
A l'assaut (Des ombres sur l'Ô)
Club 13 : Canary Bay / Kill Nico/ Les Tzars / Paradize / Kill Nico
Electrastar
J'ai demandé à la lune
College boy
Trois nuits par semaine
L'aventurier
Karma girls
Résumé du concert d’Indochine 13 Tour
20h47. Bercy est plongé dans le noir quelques instants. La structure de toiles blanches s’éclaire et l’on se croirait au Grand Palais sous un beau ciel bleu. Les couleurs du ciel changent. Nous sommes maintenant sous un ciel étoilé et nous rapprochons d’une planète incandescente. Indochine nous convie ce soir à un voyage stellaire.
Nicola Sirkis arbore un nouveau look avec une grande mèche blonde qui sort de dessous sa capuche. Le spectacle commence avec le titre Black sky. Partir vers d'autres galaxies… Le texte est tout à fait approprié !
Sur 2033, les paroles sont plus optimistes. Le chanteur s'avance sous les confettis et indique son envie d’ « être avec toi » comme en 1923 et en 1983, voire en 2023, en 2033 et jusqu'en 2053.
Nicola Sirkis, le leader du groupe depuis sa création en 1981 porte ce soir un veston noir pailleté. Il est accompagné des quatre autres membres actuels du groupe. Tous musiciens, ils ont intégré le groupe plus récemment. Le bassiste Marco est dans Indochine depuis 1992, Boris Jardel, guitariste et percussionniste, depuis 1998, oLi dE SaT, guitariste et claviériste depuis 2002, et enfin Ludwig Dahlberg est le batteur du groupe depuis 2015.
Les écolières aux uniformes colorés (de la pochette de l’album 13) apparaissent en vidéo sur l’écran. Leurs images sont lentes sur Henry Darger, morceau dans la droite lignée du répertoire d’Indochine.
Pour Station 13, Nicola s’installe au synthé dans la pénombre. Ce titre aux accents new wave est musicalement très agréable, mais aussi visuellement avec la soucoupe très colorée ce soir. L’auteur se demande à qui se raccrocher maintenant que « Tous mes héros sont morts... ».
Le leader d’Indochine prend la parole avant Adora pour s’adresser à son public sur ce titre de 2005. Bonsoir Paris ! Tout va bien Bercy 3 ? Il va falloir nous aidé, on est un peu crevés… Il demande aux spectateurs « Vous voulez sauter avec nous ? ». Cà saute de partout effectivement dans la fosse tellement les guitares sont efficaces.
Ils enchaînent avec Miss Paramount à la place d’"Alice et June", hier soir et vendredi soir. Le titre date de 1983 et cela s’entend dans les sonorités. Le leader du groupe harangue la foule du fond de la scène, tout là-haut. Le public lève les bras tout en criant les "ooooh oooh". Ambiance !
Place au Indochine contemporain maintenant avec La vie est belle, le single du retour du groupe en 2017. Sur le catwalk, à une dizaine de mètres de nous, Nikola est derrière son pied de micro, la guitare sèche en bandoulière. Il chante avec son public qui connait par cœur les paroles de ce nouveau succès du groupe : « La vie est belle et cruelle à la fois, elle nous ressemble parfois… ». Le titre est fédérateur mais la mise en lumière est sombre, avec seulement quelques spots qui éclairent la salle en partance du bas.
Les sonorités des 80s s’entendent également très distinctement sur Tes yeux noirs, le titre datant de 1986. Nikola vient au contact de son public. Il passe devant nous puis monte les marches pour rejoindre les gradins tous là-haut escorté de quelques agents de sécurité. C’est rare de voir un artiste le faire à Bercy mais nous l’avions déjà vu ici avec l’américaine Gwen Stefani.
Le public lève les yeux vers la soucoupe sur laquelle viennent se poser les mains d’une jeune femme, puis son corps en position fœtale. A l’extrémité du catwalk, sur Gloria, Nikola est sous le visuel en chantant, virtuellement donc, avec Mademoiselle Asia Argento. Puis, sur la scène principale, il fait aussi face virtuellement à l’actrice et réalisatrice italienne qu’il n’oublie pas de citer. Outre ce duo, la jeune femme a réalisé le clip du premier single de l’album 13.
Le groupe enchaîne avec Kimono dans l'ambulance sur un petit film où l’on suit un véhicule médical parcourant un territoire enneigé, avant de regagner la ville. Le chanteur est agenouillé pour interpréter ce titre efficace avec sa mélodie lancinante. C’est une piste intéressante, synthétique dans ses sonorités, que l’on retrouve également sur l’album 13.
La guitare bandoulière, le chanteur entonne ensuite Song for a dream, titre pop rock plus classique qui figure sur le dernier album du groupe. Chanté par les fans en fosse, ça danse dans tout l’AccorHotels Arena.
"Oh mon dieu tout va bien ! Comme je le disais hier, il n’y a pas une seconde sans que l’on se dise qu’on a de la chance d’avoir un public comme vous !" Puis, Nikola Sirkis nous demande si « vous êtes prêts pour Un été français ? Joué principalement à la guitare sèche, le nouveau single d’Indochine est entraînant avec son refrain fédérateur. Il aborde pourtant la question de la politique française et particulièrement le Front national. Le live est bon et la mise en scène est parfaite avec les lumières aux couleurs du drapeau français que l’on voit avec une Marianne les bras ouverts. Le titre est disponible sur un maxi avec un remix de Joachim Garraud.
Quelques visages en photos apparaissent sur l’écran principal où l’on voit ensuite un homme noir qui se maquille. On reconnaît l’artiste LGBT Kiddy Smile, tandis que Nikola est sur le catwalk éclairé et avec des projections de confettis. Ce titre sur le questionnement du genre, TomBoy 1 (Je vais devenir un garçon), est dansant et prône l’ouverture comme le précédent. C’est de la pop/rock à la sauce Indochine avec cette touche d’anticonformisme. La soucoupe et son éclairage contribuent également à transformer l’AccorHotels Arena en discothèque.
J'ai pour habitude de peu parler entre les chansons, mais nous sommes très touchés de ces trois nuits parisiennes, dit le leader du groupe très content de retrouver la scène, depuis la fin du Black City Tour (en 2014). Indochine reviendra en novembre dans cette salle parisienne. Entre temps, le groupe sera en tournée française.
Nikola s’adresse au public en précisant que certaines personnes n’étaient pas nées en 2003, ni en 1983. Indochine génère en effet de nouveaux fans tout au long de sa longue carrière. C’est donc un flashback dans la carrière d’Indochine qui nous est proposé. Le chanteur est ici aux percussions sur A l'assaut (Des ombres sur l'Ô), titre de 1986, devant un joli visuel composés de drapeaux repensés.
Le flashback se poursuit avec d’autres succès d’Indochine dans Club 13. La soucoupe géante est en ébullition. Ce medley toutes périodes commence avec l’explosif Canary bay (1985), puis il se poursuit avec Kill Nico (sur "Black City Parade" en 2013), Les Tzars (1987), Paradize (2002) et se conclue avec Kill Nico, en reprise avec ses la-la-la-la-la jouissifs. Dans le public, les bras se balancent sur ce pot-pourri rythmé et où les lasers et autres spots se déchainent… le public aussi d’ailleurs !
22h30. Les lumières se mettent en veille puis Niko revient une poignée de secondes plus tard pour Electrastar en acoustique. Il s'avance sur le catwalk et remercie les fans d’être venus de partout : du Pérou, de Shangaï…
C’est à un autre morceau à la guitare acoustique que nous avons droit maintenant, avec ses deux musiciens, sur J'ai demandé à la lune, l’un des plus grands tubes du groupe depuis la « résurrection » d’Indochine. La version jouée est lente et les téléspectateurs ont tout le loisir de la chanter avec leur idole sous un plafond étoilé.
Nikola rejoint les autres membres du groupe sur la scène principale pour College boy. C’est plus rock mais ça se chante tout aussi bien avec son côté pop. L’éclairage est maintenant noir et blanc. Ce texte traite de la différence, notamment des moqueries subies par un jeune homosexuel. Les images sont violentes sur l'outro du titre.
Nous écoutons une longue intro avant le retour du rock avec le tube d’Indochine, Trois nuits par semaine. Nikola a changé de tenue et porte un blouson près du corps. Sur l’extrémité du catwalk, où il est parti chanter, l’artiste ouvre sa veste et se caresse le torse, ses pecs, avant revenir sur la scène principale où il présente ses quatre compères sur des notes de synthés. Après ce léger break, Indochine reprend à nouveau "Trois nuits par semaine".
La structure nous donne maintenant l'illusion d'être sous l’eau avec ces bras qui nagent au-dessus de nos têtes.
Très vite des astéroïdes se dirigent vers une planète qui semble être le soleil… jusqu'à l'explosion. C’est l’intro qui nous conduit directement à L'aventurier. Nikola va le chanter dans le public alors que de gros ballons sont lancés sur nous.
C’est Karma girls qui a été choisi pour le final de ce "13 Tour". C’est aussi le onzième titre de l’album "13" à être joué ce soir. Aérien, planant avec cette voix indoue, ce morceau est dans la droite lignée des premiers titres de la setlist de ce show. Il y a des guitares et des notes synthétiques. Un éléphant rouge apparaît sur l’écran principal et des motifs indous, en formes géométriques, se dessinent sur la soucoupe.
Puis, toujours sur ce titre, les images nous montrent les poudres colorées du festival indien Holi, appelé la fête des couleurs, où les participants se jettent des pigments de différents coloris. Enfin, nous apercevons le drapeau Cartagène et d’autres drapeaux avec des animaux. Merci ! Merci ! lance Nikola sur l’outro.
23h15, les cinq membres d’Indochine, sans vrai contact entre eux, saluent leur public venu ce soir, et enjoué de ces 2h30 de spectacle. Nikola nous souhaitant une « bonne soirée » et le conseil « soyez prudents ».
Photos du concert d’Indochine 13 Tour
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