Cheyenne Production (à qui on doit déjà "Génération Dance Machine" et la comédie musicale gay "Priscilla Folle du Désert") a proposé ce samedi 20 décembre un concert événement. Ce show "Born in 90" est une sorte de Hit Machine géant présentée par Séverine Ferrer qui fit les beaux jours de l'émission "Fan2", sur M6 également.
De nombreux artistes de l'époque étaient réunis sur la scène de l’AccorHotels Arena : Worlds Apart, Génération Boys Band (Chris KELLER de G-Squad, Allan THEO et Frank DELAY de 2be3), Larusso, Lââm, Princess Erika, Assia, Benny B, Ménélik, Tribal Jam (Moïz), Zouk Machine (Christiane Obydol), Katrin Quinol (ex-Black Box), Tragédie…
Revivez ce spectacle avec notre résumé, nos photos et vidéos.
L'émission a été captée ce soir-là pour être diffusée prochainement sur W9, mais il sera aussi possible de revivre cet événement en 2020 : La tournée 2020 de Born in 90 sur Ticketmaster
Dolly joue déjà en live quelques tubes des années 90 lorsque nous entrons dans l’arena à 20 heures. Le nom du groupe composé d’une chanteuse, d’un guitariste et d’un synthé s’affiche en multiple sur l’écran en forme de losange.
Le trio reprend « Gypsy woman » de Crystal Waters, puis "I never knew love like this before" popularisé par les Organiz en 1999, et qui est à l’origine un titre de 1980 par Stephanie Mills.
Kania Allard, brune plantureuse aux cheveux longs jusqu’aux fesses, et ses deux acolytes Isma hill et Fred Fall, portent de belles tenues noires aux gros motifs fluos.
Après avoir interprété "Rhythm is a dancer" de Snap!, l’artiste au petit accent canadien précise que le groupe est récent et a donc besoin d’aide sur les réseaux sociaux ; ajoutez donc à vos favoris « Dolly90official ».
Cette première partie plaisante s’achève avec « Free » d’Ultra Naté à 20h15. Une voix off masculine annonce que les artistes finissent de se préparer et nous invite à rejoindre Born in 90 sur les réseaux sociaux pendant cette courte pose ; un entracte de 20 minutes comme le confirme une voix féminine quelques instants plus tard.
« Madame Monsieur : Séverine Ferrer ! » nous dit-on lors de l’arrivée sur scène de la présentatrice. Avant le début officiel de la soirée, celle-ci tourne en effet la séquence d’introduction de la « captation spéciale » de Born in 90 pour W9, chaîne qui n’a pas encore communiqué la date de diffusion du programme.
Les cheveux plus longs qu’à la grande époque, plus blonds également, Séverine est dynamique dans sa tunique argentée. Back to the 90s pour revivre ensemble la folie de ces années !
Séverine Ferrer, 42 ans, est comédienne dans des séries télé (Nestor Burma, La crim', Léa Parker…) et au théâtre avec des pièces comme : Les Monologues du vagin, Ma première fois, Ma mère me rend dingue!, Enfer et contre tout… Elle a animé l’émission Fan de sur M6 de 1997 à 2005.
Résumé du spectacle
20h40. Un décompte partant de 10, et avançant d’un pas toutes les 20 secondes, défile sur une musique lointaine maintenant le suspens. Il précède un petit film avec un nouveau décompte des années 2019 à 2000, précédant lui-même le logo coloré de Born in 90.
La musique dans la peau ! C’est directement Zouk Machine qui vient nous chanter « Maldon », un grand succès de 1989. Dans sa robe dorée, Christiane Obydol est pleine d’énergie entourée de deux choristes féminines. Le trio féminin et guadeloupéen des années 80 est seulement représenté par cette chanteuse, depuis que ses partenaires ont quitté le groupe, dont Jane Fostin et Joëlle Ursull.
La chanteuse est également accompagnée des six danseurs de la troupe aux tenues rouges, dont trois mecs athlétiques.
Delphine Attal est la chorégraphe d’une troupe de danseurs très sexy dont Mehdi Mamine, Claude Cormier (_mykimy_ Membre des 3NiTŸ) et scratch.izbak (qui fait par ailleurs du pole dance, mais pas sur Born in 90), et de danseuses également, même si comme les gays présents ce soir nous aurons surtout les yeux portés sur ces hommes au physique sculptural.
On enchaîne directement avec Génération Boys Band. GBB est composé de Frank Delay (ex-2be3), Chris Keller (ex-G Squad) et Allan Théo. Dans leur jeans et t-shirts blancs, ils nous interprètent la chanson « 2 Be 3 » du groupe éponyme.
Les artistes sont en forme et particulièrement Allan Théo qui effectue un saut périlleux, et Frank avec ses acrobaties de gymnaste. Après la fin de ce morceau, ce dernier dédie la soirée à son ex-complice Filip (Nikolic).
Les garçons s’adressent au public tout en mettant leur veste ou petit blouson gris, avant de chanter « Partir un jour ».
« Génération Boys Band » dit Séverine Ferrer lors de son entrée sur scène dans un t-shirt près du corps et une casquette kaki. Elle indique aussi que les pensées de l’équipe sont pour Filip Nikolic (2be3) et Quentin Elias (Alliage), trop tôt disparus, respectivement en 2009 et 2014.
Séverine indique que les années 90 étaient celles du succès des sonorités « urbaines » également, pour annoncer l’arrivée de Benny B. L’artiste belge représente seul désormais ce groupe que nous avions vu en 2011 à Dance Machine, en tant que trio avec Perfect et Daddy K. Il entonne « Vous êtes fous ! » (1990) avec quelques brides du « Get up (Sex Machine)” de James Brown.
Du haut de ses 51 printemps, et sous sa casquette de rappeur, le natif de Molenbeek porte ce soir une belle salopette en jeans, délavée et stylée avec ses inscriptions, dont le dessin de Bart Simpson. La bande de danseurs qui l’entoure est pleine d’énergie.
Benny B conclut sa prestation par « Faites du bruit pour Princess Erika ». La comédienne (Camping Paradis…) et théâtreuse (Les monologues du vagin, Bonjour ivresse…) interprète son succès « Trop de bla bla ». Entourée de cinq choristes, l’artiste porte un trench avec un patchwork à dominante verte. Les trois danseurs l’accompagnent aussi avec leurs trompettes, ils sont très sexy avec leur chemise ouverte sous leur smoking.
Puis, c’est Menelik qui vient interpréter « Tout baigne » avec un look simple composé d’un jeans noir, d’un t-shirt blanc et d’une casquette. « Y’a du monde dans la place ? » demande MNLK avant d’accueillir sa partenaire féminine pour leur duo à succès « Bye bye ».
Sa duettiste est Mary Koffi, sans qu’on sache s’il s’agit réellement de Myas (la chanteuse du clip et sur scène) ou Medina Rachel Koné (chanteuse studio) ; toujours est-il qu’elle porte ici une robe argentée manches longues.
Le duo est accompagné ce soir de trois danseuses en marinières et des trois danseurs de la troupe dans des tenues urbaines.
On passe ensuite à une séquence reprises de grands tubes des 90s. Benny B (treilli noir et gris et casquette) et AZ de Tragédie (veste jogging dorée) reprennent « Mon papa à moi… » de Stomy Bugsy. Moiz de Tribal Jam enchaîne avec « Trop peu de temps » de Nuttea. Sur cette mélodie zouk, le chanteur est tout de noir vêtu, élégant avec sa petite écharpe couleur aubergine, et ses lunettes de soleil.
Très rapidement, les GBB enchaînent avec « La tribu de Dana » (de Manau). S’en suit « Tellement je t’aime » de Faudel par les GBB, mais aussi Benny B, Ménélik, Moïz de Tribal Jam et AZ de Tragédie (TRG). Un des deux Tragédie manque à l’appel ce soir, il s’agit de Tizy Bone, comme le précise Séverine Ferrer ensuite.
Dans l’escalier, depuis les hauteurs de Bercy, Séverine Ferrer vient annoncer le plus « français des boys band anglais » : les Worlds Apart. Le trio britannique nous chante « Baby come back ». Nathan chante dans sa veste de costume , tandis que les deux autres membres en blouson noir, Steeve et Cal, dansent seulement sur ce titre.
Ensuite, c’est Black Box qui nous ambiance avec un peu de dance music et surtout l’hymne « Right on time » (1989). Le groupe est représenté par la guadeloupéenne Katrin Quinol, qui a fait partie du groupe officiellement jusqu’en 1992. Sur la scène de l’AccorHotels Arena, Katrin est très sexy et fait le show en dansant ; par contre sa voix, comme dans les 90s, n’est pas live.
A l’étranger, le groupe Black Box est représenté officiellement par Celestine Walcott-Gordon. Ce projet italien a sorti récemment « Ride on time » dans une nouveau version disco. Sortie pour les 30 ans, cette version comporte bien sûr la voix légendaire de la diva américaine Loleatta Holloway.
Place maintenant à Larusso, qui arrive sur scène avec deux choristes pour chanter « Je survivrai », adaptation française de « I will survive », un hymne gay. Le public réserve l’accueil le plus chaleureux qui soit à la chanteuse qui porte la plus belle tenue de la soirée : un ensemble mi-noir, mi-argenté, avec un legging et un beau décolleté.
Avant la fin du titre, Larusso lance au public un « Bonsoir Paris » et présente ses deux choristes. Les lumières s’éteignent pendant une belle salve d’applaudissements, puis la troupe est de retour en smoking bleu et t-shirt blanc. L’artiste interprète son second tube : « Tu m’oublieras ». Quel accueil, on la voit émue !
Larusso sortira en 2020 son quatrième album studio, porté par les singles « Crois-moi » et « Monopoly ».
C’est à une séquence de reprises féminines que nous avons droit maintenant. Princess Erika reprend « Don’t speak » de No Doubt, et, dans les escaliers parmi le public, c’est Assia qui entonne « Ironic » d’Alanis Morisssette, sous une casquette rouge.
Dans les gradins également, Larusso reprend "Torn" de Nathalie Imbruglia, puis "I’m outta love" d’Anastacia par Christiane Obydol (Zouk Machine), et "Man I feel like a woman" de Shania Twain par Princess Erika, Séverine Ferrer, Assia...
La chanteuse de Menelik se lance avec « Wannabe » des Spice Girls, avec Séverine Ferrer et les six autres chanteuses.
« Ceux sont des bombes » comme dit Séverine Ferrer en désignant ses copines, avant de préciser que c’est aussi la « folie » derrière en coulisses.
Moïz de Tribal Jam occupe la scène pour « Remind me », reprise du titre « Teardrops » de Womack and Womack sortie en 1997 par le groupe français. Le zaïrois ne se produit désormais plus sur scène avec son frère Jo’. A l’AccorHotels Arena, Moïz est vêtu de blanc et porte un petit veston noir, très classe. MoïZ nous montre aussi ses qualités de danseur, en compagnie des danseurs de la troupe.
GBB viennent pour interpréter « Emmène-moi », le tube d’Allan Théo sorti en 1998, avec leurs beaux bras qui sortent de leur petit veston. Mais ce n’est pas tout, car ces Chippendales se déshabillent progressivement, tout en dansant sur une musique électro. La chorégraphie de ces trois hommes est bien travaillée et fait plaisir à voir.
Steve Hart des Worlds Apart et Frank Delay des GBB/2be3 reprennent “Don’t let the sun goes down“ d’Elton John George Michael. Quant à Nathan Moore des WA et Chris Keller des GBB/G-Squad, ils s’attaquent à « Please forgive me » de Bryan Adams.
Assia est accompagnée de trois jeunes femmes, qui danse dans un registre classique actualisé et portent des tenues en voile rose. Elle chante son tube « Elle est à toi » sur ce tableau, superbe, avec un danseur torse-nu qui arrive pour un joli porté.
En look des débuts de Britney Spears, Séverine Ferrer demande au public de se rapprocher de la scène, après son petit speech/name dropping 90s : Beverly Hills, tamagochi…
Lââm vient chanter « Petite sœur » sous son chapeau noir et dans un grand manteau en fausse fourrure blanche. La chanteuse est bien camouflée, sous sa perruque blanche et ses lunettes de soleil.
L’artiste vocale enchaîne bien sûr avec « Chanter pour ceux qui sont loin de chez eux », le succès qui l’a fait connaître. Elle est entourée des trois danseurs, au torse nu, ce qui ravit les yeux des gays. Les fans chantent à tue-tête les paroles et un guitariste intervient aussi auprès d’elle au cours du morceau.
On repart avec des reprises. Assia nous chante « Sensualité » d’Axelle Red dans son long t-shirt blanc à strass et son legging noir.
Larusso porte un short pailleté, de couleur écru et sublimé par une longue traine. La brune aux pointes rousses reprend « Pour que tu m’aime encore » de Céline Dion.
Séverine Ferrer se risque à « Dieu m’a donné la foi » d’Ophélie Winter, star des années 90 qui traverse actuellement une passe difficile. Derrière l’animatrice de cette tournée Born in 90, on aperçoit Princess Erika, Christiane Obydol (Zouk Machine), Assia et Larusso, sans que celles-ci ne chantent toutefois.
AZ (Hazdine Souiri) de Tragédie nous réjouit avec le tube « Hey ho » (2003), dans sa tenue pailletée et son jeans gris, et entouré de danseurs. Comme indiqué précédemment, Tizy Bone est absent puisqu’il a été hospitalisé cette semaine ; dommage, surtout que leur album « QDL » est sorti très récemment.
GBB reviennent sur scène ; cette fois dans un look rock avec leur blouson de cuir noir et des chemises aux motifs écossais pour Frank et Chris. Ils interprètent « Aucune fille au monde », titre de G-Squad joué ici dans une nouvelle version plus lente mais bien produite. Le visuel diffusé derrière eux nous montre des regards féminins. Sur « Raide dingue de toi », autre titre des G-Squad, les garçons montrent leurs bras musclés qui sortent de leur petits gilets, et avec l’énorme tatouage tribal d’Allan Theo.
Le trio Génération Boys Band a récemment sorti un “sexy calendar 2020”, où Frank Delay (ex-2be3), Chris Keller (ex-G Squad) et Allan Théo montrent leur belle musculature.
Princess Erika est de retour sur scène, cette fois pour interpréter son autre tube « Faut que j’travaille ». En tenue bleue, comme les danseurs qui l’entourent en bleu de travail avec des tâches de peinture, et sur leur escabeau.
Séverine Ferrer présente les danseurs, puis les quatre musiciens et les deux choristes (dont Amalya de The Divaz (La voix d’Aretha à Destination Eurovision 2019), avant d’annoncer que « Born in 90 » sera de retour en 2020 (déjà près de 20 dates annoncées), et notamment à l’AccorHotels Arena le 18 décembre 2020.
La présentatrice lance aussi la suite du programme de cette soirée avec un medley des plus grands hits dance des années 90. Assia est à l’aise sur un fauteuil et interprète « Freed from desire » de Gala. Les Worlds Apart se lancent dans la reprise de « What is love » d’Haddaway.
Dans sa tenue rouge, agrémentée d’une cravate noire, Christiane Obydol (Zouk Machine) enchaîne avec “The rhythm of the night” de Corona, puis, avec Moïz, sur “Sing hallelujah” de Dr Alban, interprété en collégiale.
Puis, Katrin Quinol revient sur scène pour interpréter un autre succès de Black Box « I don’t know anybody else ». A défaut de véritable live, c’est un beau tableau qui nous est proposé avec les danseurs équipés de barres lumineuses. C’est impressionnant comment Katrin, jeune quinquagénaire désormais, est svelte.
Nous aurions aimé voir plus d’artistes Eurodance au cours de cette soirée. C’est la principale remarque que nous faisons, nous qui avons réservé nos places pour cette Born in 90 il y a un an et demi (!), et notamment parce qu’il y avait Technotronic à l’affiche… mais le nom a été retiré sur la seconde affiche parue quelques mois plus tard ! Dommage, nous aurions voulu voir Daisy Dee sur scène.
Il est déjà 23 heures. Les Worlds Apart, élégants dans leurs paires de jeans et en basket blanches, nous souhaitent un joyeux Noël sous des applaudissements nourris.
Vous voulez chanter une chanson en français avec moi ? demande Nathan Moore avant de chanter a cappella le titre « Je te donne », puis en version plus rapide.
Séverine Ferrer débarque sur scène en scandant un petit hymne des stades avec les trois Worlds Apart. Elle remercie tous les artistes de Born in 90, ainsi que les danseurs.
En guise d’adieux, nous avons droit à une collégiale sur « A nos actes manqués » par tous les artistes de retour sur scène ; à savoir Worlds Apart, Génération Boys Band, Larusso, Lââm, Princess Erika, Assia, Benny B, Ménélik, Tribal Jam (Moiz), Zouk Machine (Christiane Obydol), Katrin Quinol (ex-Black Box) et Tragédie.
Lââm, qui n’a pas fait de reprises, seule ou avec les autres au cours de cette soirée, salue aussi les spectateurs avec sa perruque rose (très Nicki Minaj) et ses lunettes steampunk. Benny B, lui, porte un t-shirt blanc qui affiche fièrement le logo Born in 90.
Séverine les remercie et les cite un à un sous les applaudissements du public parisien. Trois minutes plus tard, quelques-uns des artistes reviennent sur le côté pour saluer leurs fans.
Ce Born in 90 est un plateau d’artistes convaincant dans une belle production. Une soirée réussie avec efficacité. Le savoir-faire de Cheyenne Productions, qui a déjà organisé Dance Machine (La tournée des années 90) en 2011, et de nombreuses Stars 80, est à signaler.
D’autres parts, les artistes ont joué le jeu d’interpréter d’autres succès que les leurs. Nous avons beaucoup apprécié les chorégraphies des beaux danseurs (qui ont certainement séduit les fans gay comme à l'époque des boys band) : Mehdi Mamine, Claude Cormier (_mykimy_) et scratch.izbak.
Setlist de Born in 90
Christiane Obydol (Zouk Machine) - Maldon Génération Boys Band - 2 Be 3 + Partir un jour Benny B - Vous êtes fous ? Princess Erika - Trop de bla bla Menelik - Tout baigne + Bye bye (avec Mary Koffi) Benny B et AZ de Tragédie - Mon papa à moi... (de Stomy Bugsy) Moïz (Tribal Jam) - Trop peu de temps (de Nuttea) Génération Boys Band - La Tribu de Dana + Tellement je t’aime (avec Benny B, Ménélik, Moïz de Tribal Jam et AZ de Tragédie) Worlds Apart - Baby come back Black Box - Ride on time Larusso - Je survivrai + Tu m’oublieras Princess Erika - Don’t speak (de No Doubt) Assia - Ironic (d’Alanis Morisssette) Larusso - Torn (de Nathalie Imbruglia) Christiane Obydol (Zouk Machine) - I’m outta love (d’Anastacia), et Man I feel like a woman (de Shania Twain) avec Princess Erika, Séverine Ferrer, Assia et BB (GBB ou Benny B ?) Mary Koffi de de Menelik & Séverine Ferrer - Wannabe (des Spice Girls) Moïz de Tribal Jam - Remind me Génération Boys Band - Emmène-moi Steve Hart (WA) & Frank Delay (GBB/2be3) - Don’t let the sun goes down (d’Elton John & George Michael) Nathan Moore (WA) & Chris Keller (GBB/G-Squad) - Please forgive me (de Bryan Adams) Assia - Elle est à toi Lââm - Petite sœur + Chanter pour ceux qui sont loin de chez eux Assia - Sensualité (d’Axelle Red) Larusso - Pour que tu m’aime encore (de Céline Dion) Séverine Ferrer - Dieu m’a donné la foi (d’Ophélie Winter) Tragédie - Hey ho Génération Boys Band - Aucune fille au monde / Raide dingue de toi Princess Erika - Faut que j’travaille Assia - Freed from desire (de Gala) Worlds Apart - What is love (d’Haddaway) Christiane Obydol (Zouk Machine) - The rhythm of the night (de Corona) Christiane Obydol (Zouk Machine) & Moïz (Tribal Jam) - Sing hallelujah (de Dr Alban) Katrin Quinol (Black Box) - I don’t know anybody else Worlds Apart - Everlasting love + Je te donne Collégiale Born in 90 - A nos actes manqués
De nombreux artistes de l'époque étaient réunis sur la scène de l’AccorHotels Arena : Worlds Apart, Génération Boys Band (Chris KELLER de G-Squad, Allan THEO et Frank DELAY de 2be3), Larusso, Lââm, Princess Erika, Assia, Benny B, Ménélik, Tribal Jam (Moïz), Zouk Machine (Christiane Obydol), Katrin Quinol (ex-Black Box), Tragédie…
Revivez ce spectacle avec notre résumé, nos photos et vidéos.
L'émission a été captée ce soir-là pour être diffusée prochainement sur W9, mais il sera aussi possible de revivre cet événement en 2020 : La tournée 2020 de Born in 90 sur Ticketmaster
Première partie par Dolly
Dolly joue déjà en live quelques tubes des années 90 lorsque nous entrons dans l’arena à 20 heures. Le nom du groupe composé d’une chanteuse, d’un guitariste et d’un synthé s’affiche en multiple sur l’écran en forme de losange.
Le trio reprend « Gypsy woman » de Crystal Waters, puis "I never knew love like this before" popularisé par les Organiz en 1999, et qui est à l’origine un titre de 1980 par Stephanie Mills.
Kania Allard, brune plantureuse aux cheveux longs jusqu’aux fesses, et ses deux acolytes Isma hill et Fred Fall, portent de belles tenues noires aux gros motifs fluos.
Après avoir interprété "Rhythm is a dancer" de Snap!, l’artiste au petit accent canadien précise que le groupe est récent et a donc besoin d’aide sur les réseaux sociaux ; ajoutez donc à vos favoris « Dolly90official ».
Cette première partie plaisante s’achève avec « Free » d’Ultra Naté à 20h15. Une voix off masculine annonce que les artistes finissent de se préparer et nous invite à rejoindre Born in 90 sur les réseaux sociaux pendant cette courte pose ; un entracte de 20 minutes comme le confirme une voix féminine quelques instants plus tard.
« Madame Monsieur : Séverine Ferrer ! » nous dit-on lors de l’arrivée sur scène de la présentatrice. Avant le début officiel de la soirée, celle-ci tourne en effet la séquence d’introduction de la « captation spéciale » de Born in 90 pour W9, chaîne qui n’a pas encore communiqué la date de diffusion du programme.
Les cheveux plus longs qu’à la grande époque, plus blonds également, Séverine est dynamique dans sa tunique argentée. Back to the 90s pour revivre ensemble la folie de ces années !
Séverine Ferrer, 42 ans, est comédienne dans des séries télé (Nestor Burma, La crim', Léa Parker…) et au théâtre avec des pièces comme : Les Monologues du vagin, Ma première fois, Ma mère me rend dingue!, Enfer et contre tout… Elle a animé l’émission Fan de sur M6 de 1997 à 2005.
Résumé du spectacle
20h40. Un décompte partant de 10, et avançant d’un pas toutes les 20 secondes, défile sur une musique lointaine maintenant le suspens. Il précède un petit film avec un nouveau décompte des années 2019 à 2000, précédant lui-même le logo coloré de Born in 90.
La musique dans la peau ! C’est directement Zouk Machine qui vient nous chanter « Maldon », un grand succès de 1989. Dans sa robe dorée, Christiane Obydol est pleine d’énergie entourée de deux choristes féminines. Le trio féminin et guadeloupéen des années 80 est seulement représenté par cette chanteuse, depuis que ses partenaires ont quitté le groupe, dont Jane Fostin et Joëlle Ursull.
La chanteuse est également accompagnée des six danseurs de la troupe aux tenues rouges, dont trois mecs athlétiques.
Delphine Attal est la chorégraphe d’une troupe de danseurs très sexy dont Mehdi Mamine, Claude Cormier (_mykimy_ Membre des 3NiTŸ) et scratch.izbak (qui fait par ailleurs du pole dance, mais pas sur Born in 90), et de danseuses également, même si comme les gays présents ce soir nous aurons surtout les yeux portés sur ces hommes au physique sculptural.
On enchaîne directement avec Génération Boys Band. GBB est composé de Frank Delay (ex-2be3), Chris Keller (ex-G Squad) et Allan Théo. Dans leur jeans et t-shirts blancs, ils nous interprètent la chanson « 2 Be 3 » du groupe éponyme.
Les artistes sont en forme et particulièrement Allan Théo qui effectue un saut périlleux, et Frank avec ses acrobaties de gymnaste. Après la fin de ce morceau, ce dernier dédie la soirée à son ex-complice Filip (Nikolic).
Les garçons s’adressent au public tout en mettant leur veste ou petit blouson gris, avant de chanter « Partir un jour ».
« Génération Boys Band » dit Séverine Ferrer lors de son entrée sur scène dans un t-shirt près du corps et une casquette kaki. Elle indique aussi que les pensées de l’équipe sont pour Filip Nikolic (2be3) et Quentin Elias (Alliage), trop tôt disparus, respectivement en 2009 et 2014.
Séverine indique que les années 90 étaient celles du succès des sonorités « urbaines » également, pour annoncer l’arrivée de Benny B. L’artiste belge représente seul désormais ce groupe que nous avions vu en 2011 à Dance Machine, en tant que trio avec Perfect et Daddy K. Il entonne « Vous êtes fous ! » (1990) avec quelques brides du « Get up (Sex Machine)” de James Brown.
Du haut de ses 51 printemps, et sous sa casquette de rappeur, le natif de Molenbeek porte ce soir une belle salopette en jeans, délavée et stylée avec ses inscriptions, dont le dessin de Bart Simpson. La bande de danseurs qui l’entoure est pleine d’énergie.
Benny B conclut sa prestation par « Faites du bruit pour Princess Erika ». La comédienne (Camping Paradis…) et théâtreuse (Les monologues du vagin, Bonjour ivresse…) interprète son succès « Trop de bla bla ». Entourée de cinq choristes, l’artiste porte un trench avec un patchwork à dominante verte. Les trois danseurs l’accompagnent aussi avec leurs trompettes, ils sont très sexy avec leur chemise ouverte sous leur smoking.
Puis, c’est Menelik qui vient interpréter « Tout baigne » avec un look simple composé d’un jeans noir, d’un t-shirt blanc et d’une casquette. « Y’a du monde dans la place ? » demande MNLK avant d’accueillir sa partenaire féminine pour leur duo à succès « Bye bye ».
Sa duettiste est Mary Koffi, sans qu’on sache s’il s’agit réellement de Myas (la chanteuse du clip et sur scène) ou Medina Rachel Koné (chanteuse studio) ; toujours est-il qu’elle porte ici une robe argentée manches longues.
Le duo est accompagné ce soir de trois danseuses en marinières et des trois danseurs de la troupe dans des tenues urbaines.
On passe ensuite à une séquence reprises de grands tubes des 90s. Benny B (treilli noir et gris et casquette) et AZ de Tragédie (veste jogging dorée) reprennent « Mon papa à moi… » de Stomy Bugsy. Moiz de Tribal Jam enchaîne avec « Trop peu de temps » de Nuttea. Sur cette mélodie zouk, le chanteur est tout de noir vêtu, élégant avec sa petite écharpe couleur aubergine, et ses lunettes de soleil.
Très rapidement, les GBB enchaînent avec « La tribu de Dana » (de Manau). S’en suit « Tellement je t’aime » de Faudel par les GBB, mais aussi Benny B, Ménélik, Moïz de Tribal Jam et AZ de Tragédie (TRG). Un des deux Tragédie manque à l’appel ce soir, il s’agit de Tizy Bone, comme le précise Séverine Ferrer ensuite.
Dans l’escalier, depuis les hauteurs de Bercy, Séverine Ferrer vient annoncer le plus « français des boys band anglais » : les Worlds Apart. Le trio britannique nous chante « Baby come back ». Nathan chante dans sa veste de costume , tandis que les deux autres membres en blouson noir, Steeve et Cal, dansent seulement sur ce titre.
Ensuite, c’est Black Box qui nous ambiance avec un peu de dance music et surtout l’hymne « Right on time » (1989). Le groupe est représenté par la guadeloupéenne Katrin Quinol, qui a fait partie du groupe officiellement jusqu’en 1992. Sur la scène de l’AccorHotels Arena, Katrin est très sexy et fait le show en dansant ; par contre sa voix, comme dans les 90s, n’est pas live.
A l’étranger, le groupe Black Box est représenté officiellement par Celestine Walcott-Gordon. Ce projet italien a sorti récemment « Ride on time » dans une nouveau version disco. Sortie pour les 30 ans, cette version comporte bien sûr la voix légendaire de la diva américaine Loleatta Holloway.
Place maintenant à Larusso, qui arrive sur scène avec deux choristes pour chanter « Je survivrai », adaptation française de « I will survive », un hymne gay. Le public réserve l’accueil le plus chaleureux qui soit à la chanteuse qui porte la plus belle tenue de la soirée : un ensemble mi-noir, mi-argenté, avec un legging et un beau décolleté.
Avant la fin du titre, Larusso lance au public un « Bonsoir Paris » et présente ses deux choristes. Les lumières s’éteignent pendant une belle salve d’applaudissements, puis la troupe est de retour en smoking bleu et t-shirt blanc. L’artiste interprète son second tube : « Tu m’oublieras ». Quel accueil, on la voit émue !
Larusso sortira en 2020 son quatrième album studio, porté par les singles « Crois-moi » et « Monopoly ».
C’est à une séquence de reprises féminines que nous avons droit maintenant. Princess Erika reprend « Don’t speak » de No Doubt, et, dans les escaliers parmi le public, c’est Assia qui entonne « Ironic » d’Alanis Morisssette, sous une casquette rouge.
Dans les gradins également, Larusso reprend "Torn" de Nathalie Imbruglia, puis "I’m outta love" d’Anastacia par Christiane Obydol (Zouk Machine), et "Man I feel like a woman" de Shania Twain par Princess Erika, Séverine Ferrer, Assia...
La chanteuse de Menelik se lance avec « Wannabe » des Spice Girls, avec Séverine Ferrer et les six autres chanteuses.
« Ceux sont des bombes » comme dit Séverine Ferrer en désignant ses copines, avant de préciser que c’est aussi la « folie » derrière en coulisses.
Moïz de Tribal Jam occupe la scène pour « Remind me », reprise du titre « Teardrops » de Womack and Womack sortie en 1997 par le groupe français. Le zaïrois ne se produit désormais plus sur scène avec son frère Jo’. A l’AccorHotels Arena, Moïz est vêtu de blanc et porte un petit veston noir, très classe. MoïZ nous montre aussi ses qualités de danseur, en compagnie des danseurs de la troupe.
GBB viennent pour interpréter « Emmène-moi », le tube d’Allan Théo sorti en 1998, avec leurs beaux bras qui sortent de leur petit veston. Mais ce n’est pas tout, car ces Chippendales se déshabillent progressivement, tout en dansant sur une musique électro. La chorégraphie de ces trois hommes est bien travaillée et fait plaisir à voir.
Steve Hart des Worlds Apart et Frank Delay des GBB/2be3 reprennent “Don’t let the sun goes down“ d’Elton John George Michael. Quant à Nathan Moore des WA et Chris Keller des GBB/G-Squad, ils s’attaquent à « Please forgive me » de Bryan Adams.
Assia est accompagnée de trois jeunes femmes, qui danse dans un registre classique actualisé et portent des tenues en voile rose. Elle chante son tube « Elle est à toi » sur ce tableau, superbe, avec un danseur torse-nu qui arrive pour un joli porté.
En look des débuts de Britney Spears, Séverine Ferrer demande au public de se rapprocher de la scène, après son petit speech/name dropping 90s : Beverly Hills, tamagochi…
Lââm vient chanter « Petite sœur » sous son chapeau noir et dans un grand manteau en fausse fourrure blanche. La chanteuse est bien camouflée, sous sa perruque blanche et ses lunettes de soleil.
L’artiste vocale enchaîne bien sûr avec « Chanter pour ceux qui sont loin de chez eux », le succès qui l’a fait connaître. Elle est entourée des trois danseurs, au torse nu, ce qui ravit les yeux des gays. Les fans chantent à tue-tête les paroles et un guitariste intervient aussi auprès d’elle au cours du morceau.
On repart avec des reprises. Assia nous chante « Sensualité » d’Axelle Red dans son long t-shirt blanc à strass et son legging noir.
Larusso porte un short pailleté, de couleur écru et sublimé par une longue traine. La brune aux pointes rousses reprend « Pour que tu m’aime encore » de Céline Dion.
Séverine Ferrer se risque à « Dieu m’a donné la foi » d’Ophélie Winter, star des années 90 qui traverse actuellement une passe difficile. Derrière l’animatrice de cette tournée Born in 90, on aperçoit Princess Erika, Christiane Obydol (Zouk Machine), Assia et Larusso, sans que celles-ci ne chantent toutefois.
AZ (Hazdine Souiri) de Tragédie nous réjouit avec le tube « Hey ho » (2003), dans sa tenue pailletée et son jeans gris, et entouré de danseurs. Comme indiqué précédemment, Tizy Bone est absent puisqu’il a été hospitalisé cette semaine ; dommage, surtout que leur album « QDL » est sorti très récemment.
GBB reviennent sur scène ; cette fois dans un look rock avec leur blouson de cuir noir et des chemises aux motifs écossais pour Frank et Chris. Ils interprètent « Aucune fille au monde », titre de G-Squad joué ici dans une nouvelle version plus lente mais bien produite. Le visuel diffusé derrière eux nous montre des regards féminins. Sur « Raide dingue de toi », autre titre des G-Squad, les garçons montrent leurs bras musclés qui sortent de leur petits gilets, et avec l’énorme tatouage tribal d’Allan Theo.
Le trio Génération Boys Band a récemment sorti un “sexy calendar 2020”, où Frank Delay (ex-2be3), Chris Keller (ex-G Squad) et Allan Théo montrent leur belle musculature.
Princess Erika est de retour sur scène, cette fois pour interpréter son autre tube « Faut que j’travaille ». En tenue bleue, comme les danseurs qui l’entourent en bleu de travail avec des tâches de peinture, et sur leur escabeau.
Séverine Ferrer présente les danseurs, puis les quatre musiciens et les deux choristes (dont Amalya de The Divaz (La voix d’Aretha à Destination Eurovision 2019), avant d’annoncer que « Born in 90 » sera de retour en 2020 (déjà près de 20 dates annoncées), et notamment à l’AccorHotels Arena le 18 décembre 2020.
La présentatrice lance aussi la suite du programme de cette soirée avec un medley des plus grands hits dance des années 90. Assia est à l’aise sur un fauteuil et interprète « Freed from desire » de Gala. Les Worlds Apart se lancent dans la reprise de « What is love » d’Haddaway.
Dans sa tenue rouge, agrémentée d’une cravate noire, Christiane Obydol (Zouk Machine) enchaîne avec “The rhythm of the night” de Corona, puis, avec Moïz, sur “Sing hallelujah” de Dr Alban, interprété en collégiale.
Puis, Katrin Quinol revient sur scène pour interpréter un autre succès de Black Box « I don’t know anybody else ». A défaut de véritable live, c’est un beau tableau qui nous est proposé avec les danseurs équipés de barres lumineuses. C’est impressionnant comment Katrin, jeune quinquagénaire désormais, est svelte.
Nous aurions aimé voir plus d’artistes Eurodance au cours de cette soirée. C’est la principale remarque que nous faisons, nous qui avons réservé nos places pour cette Born in 90 il y a un an et demi (!), et notamment parce qu’il y avait Technotronic à l’affiche… mais le nom a été retiré sur la seconde affiche parue quelques mois plus tard ! Dommage, nous aurions voulu voir Daisy Dee sur scène.
Worlds Apart enchaîne avec « Everlasting love » (1993). C’est à l’origine un titre de 1967 par Robert Knight, mais nous l’avons connu seulement en 1987 avec la chanteuse pop allemande Sandra, vue au Zénith de Paris le 8 décembre dernier .
Il est déjà 23 heures. Les Worlds Apart, élégants dans leurs paires de jeans et en basket blanches, nous souhaitent un joyeux Noël sous des applaudissements nourris.
Vous voulez chanter une chanson en français avec moi ? demande Nathan Moore avant de chanter a cappella le titre « Je te donne », puis en version plus rapide.
Séverine Ferrer débarque sur scène en scandant un petit hymne des stades avec les trois Worlds Apart. Elle remercie tous les artistes de Born in 90, ainsi que les danseurs.
En guise d’adieux, nous avons droit à une collégiale sur « A nos actes manqués » par tous les artistes de retour sur scène ; à savoir Worlds Apart, Génération Boys Band, Larusso, Lââm, Princess Erika, Assia, Benny B, Ménélik, Tribal Jam (Moiz), Zouk Machine (Christiane Obydol), Katrin Quinol (ex-Black Box) et Tragédie.
Lââm, qui n’a pas fait de reprises, seule ou avec les autres au cours de cette soirée, salue aussi les spectateurs avec sa perruque rose (très Nicki Minaj) et ses lunettes steampunk. Benny B, lui, porte un t-shirt blanc qui affiche fièrement le logo Born in 90.
Séverine les remercie et les cite un à un sous les applaudissements du public parisien. Trois minutes plus tard, quelques-uns des artistes reviennent sur le côté pour saluer leurs fans.
Ce Born in 90 est un plateau d’artistes convaincant dans une belle production. Une soirée réussie avec efficacité. Le savoir-faire de Cheyenne Productions, qui a déjà organisé Dance Machine (La tournée des années 90) en 2011, et de nombreuses Stars 80, est à signaler.
D’autres parts, les artistes ont joué le jeu d’interpréter d’autres succès que les leurs. Nous avons beaucoup apprécié les chorégraphies des beaux danseurs (qui ont certainement séduit les fans gay comme à l'époque des boys band) : Mehdi Mamine, Claude Cormier (_mykimy_) et scratch.izbak.
Setlist de Born in 90
Christiane Obydol (Zouk Machine) - Maldon
Génération Boys Band - 2 Be 3 + Partir un jour
Benny B - Vous êtes fous ?
Princess Erika - Trop de bla bla
Menelik - Tout baigne + Bye bye (avec Mary Koffi)
Benny B et AZ de Tragédie - Mon papa à moi... (de Stomy Bugsy)
Moïz (Tribal Jam) - Trop peu de temps (de Nuttea)
Génération Boys Band - La Tribu de Dana + Tellement je t’aime (avec Benny B, Ménélik, Moïz de Tribal Jam et AZ de Tragédie)
Worlds Apart - Baby come back
Black Box - Ride on time
Larusso - Je survivrai + Tu m’oublieras
Princess Erika - Don’t speak (de No Doubt)
Assia - Ironic (d’Alanis Morisssette)
Larusso - Torn (de Nathalie Imbruglia)
Christiane Obydol (Zouk Machine) - I’m outta love (d’Anastacia), et Man I feel like a woman (de Shania Twain) avec Princess Erika, Séverine Ferrer, Assia et BB (GBB ou Benny B ?)
Mary Koffi de de Menelik & Séverine Ferrer - Wannabe (des Spice Girls)
Moïz de Tribal Jam - Remind me
Génération Boys Band - Emmène-moi
Steve Hart (WA) & Frank Delay (GBB/2be3) - Don’t let the sun goes down (d’Elton John & George Michael)
Nathan Moore (WA) & Chris Keller (GBB/G-Squad) - Please forgive me (de Bryan Adams)
Assia - Elle est à toi
Lââm - Petite sœur + Chanter pour ceux qui sont loin de chez eux
Assia - Sensualité (d’Axelle Red)
Larusso - Pour que tu m’aime encore (de Céline Dion)
Séverine Ferrer - Dieu m’a donné la foi (d’Ophélie Winter)
Tragédie - Hey ho
Génération Boys Band - Aucune fille au monde / Raide dingue de toi
Princess Erika - Faut que j’travaille
Assia - Freed from desire (de Gala)
Worlds Apart - What is love (d’Haddaway)
Christiane Obydol (Zouk Machine) - The rhythm of the night (de Corona)
Christiane Obydol (Zouk Machine) & Moïz (Tribal Jam) - Sing hallelujah (de Dr Alban)
Katrin Quinol (Black Box) - I don’t know anybody else
Worlds Apart - Everlasting love + Je te donne
Collégiale Born in 90 - A nos actes manqués
Vidéo du show Born in 90 à Bercy
Toutes nos photos du show 90's
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